Augerolles (/o.ʒʁɔl/) est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Cet article est une ébauche concernant une commune du Puy-de-Dôme.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Augerolles | |
Vue générale d'Augerolles. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Puy-de-Dôme |
Arrondissement | Thiers |
Intercommunalité | Communauté de communes Thiers Dore et Montagne |
Maire Mandat |
Ludovic Combe 2020-2026 |
Code postal | 63930 |
Code commune | 63016 |
Démographie | |
Gentilé | Augerollais |
Population municipale |
887 hab. (2019 ![]() |
Densité | 27 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 43′ 25″ nord, 3° 37′ 03″ est |
Altitude | Min. 377 m Max. 995 m |
Superficie | 33,01 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton des Monts du Livradois |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Aubusson-d'Auvergne | Vollore-Ville | Vollore-Montagne |
Courpière Sauviat |
![]() |
La Renaudie |
Tours-sur-Meymont | Olliergues | Olmet |
Augerolles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57 %), prairies (27,4 %), zones agricoles hétérogènes (10,6 %), terres arables (1,9 %), zones urbanisées (1,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %), eaux continentales[Note 2] (0,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
L’église, classée sur la liste des Monuments historiques, a été plusieurs fois remaniée entre le XIe et le XIVe siècle, ce qui explique l'amalgame de style roman et gothique.
Le clocher, haut de 35 mètres fut démoli pendant la Révolution et les cloches furent fondues. Il fut reconstruit en 1844 avec deux nouvelles cloches. Sous le chœur sont inhumés, dans une crypte mortuaire, les châtelains et prieurs des châteaux de Frédeville et des Grimardies.
Deux familles importantes se succèdent dans l'histoire d'Augerolles :
Le , la commune est divisée en deux parties : Le Bourg et Frédeville. Cette même année, et jusqu'en 1800, la commune est chef-lieu de canton et regroupe Aubusson, Augerolles et Olmet.
En 1793, le clocher de l'église en forme de flèche est démoli, sur ordre du commissaire du peuple Couthon, par un maréchal-ferrant du bourg qui s'appropria les cercles qui reliaient les tours. La destruction fut interrompue par l'intervention énergique d'un menuisier de la Renaudie. C'est en 1803 que le conseil municipal décida de réédifier le clocher et de réparer l'église.
Le château de Frédeville est lui aussi démoli sur ordre du Directoire de Thiers. Il ne sera jamais remis en état.
En décembre, le calendrier républicain se substitue au calendrier grégorien : les ouvriers travaillent dimanches et jours fériés.
En 1807, la réalisation du premier plan parcellaire de la commune est établie.
La commune d'Augerolles est membre de la communauté de communes Thiers Dore et Montagne[7], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Thiers. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[8]. Jusqu'en 2016, elle faisait partie de la communauté de communes du pays de Courpière[9].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Thiers, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[7]. Jusqu'en , elle faisait partie du canton de Courpière[10].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton des Monts du Livradois pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[7], et de la cinquième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[10].
Le conseil municipal d'Augerolles, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[11] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[12]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. La totalité des quinze candidats en lice est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 53,03 %[13].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mars 2014 | Roger Chapet | Apparenté PCF | |
mars 2014 (réélu en 2020) |
En cours (au 2 août 2020) |
Ludovic Combe[14],[15] | Agent territorial[16] |
Les habitants sont nommés les Augerollais[17]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].
En 2019, la commune comptait 887 habitants[Note 3], en augmentation de 3,02 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 774 | 2 795 | 2 969 | 3 141 | 3 522 | 2 689 | 2 730 | 2 739 | 2 592 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 495 | 2 472 | 2 501 | 2 603 | 2 706 | 2 634 | 2 464 | 2 288 | 2 201 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 200 | 2 139 | 2 064 | 1 759 | 1 744 | 1 666 | 1 567 | 1 444 | 1 271 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 292 | 1 239 | 1 160 | 967 | 894 | 889 | 908 | 862 | 894 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
887 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La famille des princes Torlonia de Rome est issue d'Augerolles.
Le naît à Augerolles Marin Tourlonias. Dans les années 1745, il entre comme valet de chambre au service de l'abbé de Montgon, exilé dans ses terres d'Auvergne. L'abbé de Montgon s'enfuit d'Auvergne accompagné de Marin ; ils arrivent à Rome en 1750 et s'installent Casa Zuccari. Après le décès de l'abbé de Montgon le , Marin Tourlonias, devenu Marino Torlonia, ouvre une boutique de draperies et soieries sur le Corso. Avec l'aide de son fils Giovanni, il ouvre, en 1780, une banque toujours sur le Corso. Marino décède le , son fils Giovanni poursuit l'affaire de banquier et fait une fortune considérable au temps de la Révolution française en finançant la noblesse romaine et le pape lourdement taxés par Bonaparte. Banquier du pape, il devient successivement marquis de Roma Vecchia (1797), duc de Bracciano (1809), prince de Civitella Cesi (1814). Il meurt en 1829 ; son fils Alessandro Torlonia (1800-1886) lui succède. Ce dernier asséchera le lac Fucino ce qui lui vaut en 1875 le titre de prince Torlonia. Sa fille Anna Maria est considérée comme la plus riche héritière d'Europe ; elle épouse Giulio Borghese qui, pour cela, doit changer son nom en Torlonia.
Parmi les descendants actuels, Marco Alfonso, prince de Civitella Cesi, cousin germain de Juan Carlos d'Espagne et l'actrice américaine Brooke Shields.
Sur les autres projets Wikimedia :