Assainvillers est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
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Assainvillers | |
La mairie-école. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Somme |
Arrondissement | Montdidier |
Intercommunalité | Communauté de communes du Grand Roye |
Maire Mandat |
Xavier Dejaiffe 2020-2026 |
Code postal | 80500 |
Code commune | 80032 |
Démographie | |
Gentilé | Assainvilleriens |
Population municipale |
104 hab. (2019 ![]() |
Densité | 14 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 37′ 15″ nord, 2° 36′ 37″ est |
Altitude | Min. 68 m Max. 100 m |
Superficie | 7,3 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Montdidier (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Roye |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Ce village rural picard du Santerre est situé à 4 km au sud-est de Montdidier, sur l'ancien tracé de la route nationale 35 (actuelle RD 935).
Montdidier | Faverolles | |
Montdidier | ![]() |
Piennes-Onvillers |
Rubescourt | Le Frestoy-Vaux (Oise) |
Rollot |
Assainvillers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montdidier, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (90,9 %), zones urbanisées (4,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Ansinovillare en 775, Anseinvilier[Quand ?][8], Anseivillier, en 1207, Ansanvillier, en 1668[9].
Sainvillé en picard.
La cellule originelle du village est probablement un domaine gallo-romain dont le maître était un certain Ansuinus. Villers est une déformation du latin Villa[8].
De nombreuses traces de fondations antiques ont été trouvées dans la commune.
En 1206, Obert d'Assainvillers fait don deux gerbes de dîmes aux Frères et Sœurs de l'Hôtel-Dieu de Montdidier[10]. La famille de Brouilly devient ensuite propriétaire du village et la transmet aux de Villequier, ducs d'Aumont, jusqu'à la Révolution, par mariage avec Olympe[10].
En 1861, on a trouvé près de la ferme du Deffoy une grande quantité de pièces d'or espagnoles à l'effigie de Philippe IV. Elles provenaient sans doute des troupes de Jean de Werth qui, lors de l'invasion espagnole, au XVIIe siècle, irrité par la résistance de Montdidier, vint s'établir avec 5 ou 6000 hommes entre cette ville et Assainvillers[9].
La chapelle Sainte-Geneviève, sur le fief de Lieuvillers, existait dès 1301 et fut détruite en 1786[9].
Pendant la guerre de 1914-1918, le village fut occupé par les Allemands du 1er au 15 septembre 1914 et du 27 mars (jour du bombardement de Montdidier, à proximité immédiate d'Assainvillers) au 18 août 1918. Les habitants furent évacués par l'autorité militaire le 26 mars 1918, en conséquence de l'opération Michael lancée le 21 mars par l'Empire allemand. Le village fut complètement détruit.
Les réintégration des habitants se déroula courant 1919 et 1920. La commune comptait 191 habitants en 1914, deux au 15 janvier 1919, 65 au 1er janvier 1920, 89 au 1er décembre 1920, et 106 au recensement de 1921.
La habitants trouvèrent leur village en ruines. Sur les 77 maisons qu'il rassemblait en 1914, 65 avaient été complètement détruites, 12 partiellement et 2 seulement étaient immédiatement réparables.
La mairie-école et l'église furent reconstruites sur les plans d'Henri Robert, architecte à Paris. Les façades de la nouvelle église sont en pierre de Saint-Maximin (Oise). L'édifice s'étend sur une surface de 361 m². La sculpture a été confiée à Camille Garnier, sculpteur à Paris ; le chemin de croix et la peinture décorative à R. Sibertin-Blanc, artiste décorateur à Paris ; le mobilier (autels, confessionnal, statues, etc.) à Paul Croixmarie, également domicilié à Paris.
Quatorze noms sont inscrits au monument aux morts, neuf militaires et cinq victimes civiles[12].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1793[10] | 1794 | Charles Maurice Gaudissart | Officier public. | |
1794[10] | 1795 | Coffin | ||
1795[10] | An VI | Charles Maurice Gaudissart | Officier public. | |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1800 | 1831 | Nicolas Adrien Triboulet[Note 3] | Cultivateur. | |
1832 | 1837 | Joseph Augustin Triboulet[Note 4] | Cultivateur. | |
1837 | 1843 | Joseph François Lefebvre[Note 5] | Propriétaire. | |
1843 | 1848 | Joseph Augustin Triboulet | Cultivateur. | |
1848[Note 6] | 1871 | Jules Alexandre Lefebvre | ||
1871 | 1886 | Pierre Adrien Augustin Triboulet | ||
1886 | 1912 | Camille Triboulet[Note 7] | ||
1912[Note 8] | 1919 | Oscar Coffin[Note 9] | Propriétaire. | |
1919 | 1925 | Joseph Minard[Note 10] | Cultivateur. | |
1925 | 1942 | Henri Triboulet[Note 11] | ||
1942 | 1945 | Jean Thomas | ||
avant 1995 | ? | Bernard Prud'homme | DVD | |
mars 2001 | 2008 | Maryvonne Meerschman | ||
Mars 2008[13] | En cours (au 15 juillet 2020[14]) |
Xavier Dejaiffe | Réélu pour le mandat 2020-2026 [15] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].
En 2019, la commune comptait 104 habitants[Note 12], en diminution de 20 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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260 | 257 | 273 | 226 | 230 | 253 | 268 | 287 | 286 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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270 | 276 | 279 | 307 | 302 | 322 | 320 | 295 | 264 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
268 | 263 | 191 | 106 | 202 | 184 | 154 | 150 | 146 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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165 | 159 | 103 | 110 | 134 | 157 | 161 | 133 | 114 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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104 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Tout au long du XIXe siècle, la famille Triboulet travailla au développement d'une importante exploitation agricole qui, à la fin des années 1880, comptait 545 hectares de terres, 500 brebis, 250 agnelles, 120 bœufs et 40 chevaux d'attelage. Pierre Adrien Triboulet (Assainvillers, 1829-1890) se vit attribuer le grade de chevalier de la Légion d'honneur en 1869 après avoir été lauréat de la prime d'honneur au concours régional agricole d'Amiens en 1867.
La ferme, totalement détruite en 1918, ne se releva jamais de ses ruines.[20]
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