Arçonnay est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 1 899 habitants[Note 1].
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La commune fait partie de la province historique du Maine[1].
Géographie
Commune méridionale de l'agglomération d'Alençon, Arçonnay est située en bordure de la D 338, principal moteur de son développement dans la seconde moitié du XXesiècle. Il s'agit d'une commune périurbaine, comprenant des lotissements pavillonnaires et une zone d'activité commerciale en plein essor depuis les années 1990.
La commune est desservie par le réseau de bus Alto. Ce réseau fait partie des Transports urbains de la communauté urbaine d'Alençon. Arçonnay fait partie des lignes 1, Iténéo 3, Iténéo Acces, Domino 1, 2, 3 et 4.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]
Moyenne annuelle de température: 10,6°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 3,1 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,1 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Alençon - Valframbert», sur la commune d'Alençon, mise en service en 1946[10] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[11],[Note 5], où la température moyenne annuelle évolue de 10,8°C pour la période 1971-2000[12], à 10,9°C pour 1981-2010[13], puis à 11,3°C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Arçonnay est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Elle appartient à l'unité urbaine d'Alençon, une agglomération inter-régionale regroupant 8 communes[18] et 41 243 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alençon dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 89 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,6% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (45,8%), zones urbanisées (21,3%), prairies (14,8%), forêts (5,7%), zones agricoles hétérogènes (5%), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,7%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,7%)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Toponymie
Le nom d'Arçonnay aurait une origine gallo-romaine. Il viendrait de arx («palais») et de çon («forteresse»)[réf.nécessaire].
Le gentilé est Arçonnéen.
Histoire
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Une première église édifiée à l'endroit appelé maintenant le Vieux Bourg a été consacrée à la fin du XIIIesiècle par l'évêque Jean de Chanlay.
Arçonnay était autrefois du doyenné de Lignière, de l'archidoyenné de Saonois, du diocèse et de l'élection du Mans.
La seigneurie de paroisse, attachée à la terre et château de Maleffre, appartenait à la maison Paulmier du Bouillon. Maleffre était un château fortifié, entouré de douves.
La paroisse possédait plusieurs autres fiefs, tels que la Chevalerie et Bois Margot. Le territoire d'Arçonnay s'est étendu jusqu'à la Sarthe, laquelle constituait la limite entre le Maine et la Normandie, incluant ainsi l'actuel quartier de Montsort.
La construction, par l'abbé Drouin, de l'église actuelle au hameau de Saint-Blaise, s'est achevée en 1848.
1711. Note. «Cette présente année il tomba une si grande quantité de neiges sur la terre qui était gelée que venant à fondre dans un jour et demi, elles causèrent des débordements si furieux que de vie d'homme, les eaux n'avaient été si grandes; elles remplirent les maisons de ce bourg et elles vinrent jusqu'au portail de ce presbytère et passèrent par-dessus le pont du Petit-Moulin d'Alençon et causèrent partout des pertes considérables, etc.» (Inventaire de la Sarthe 1870 T1 p290)
— «Le 7e jour d'octobre en cette présente année 1711, sur les 8 heures du soir est arrivé en un quart d'heure de temps un double tremblement de terre à Alençon et en cette paroisse et plusieurs autres, ne sachant pour le présent, s'il s'est fait sentirplusloin. Le château d'Alençon et les maisons en eurent de rudes secousses.»(Inventaire de la Sarthe 1870 T1 p290)
Héraldique
Les armes de la commune d'Arçonnais se blasonnent ainsi: D'argent à la hure de sanglier de sable, au chef de sinople chargé de trois merlettes du champ[25].
Pour les données antérieures, dérouler la boîte ci-dessous.
Liste des maires avant 1959
Liste des maires de 1790 à 1959
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1790
1791
Jacques Morin
1791
1801
Jean Hautant
1801
1806
Nicolas Hauteclaire
1806
1822
François Le Breton
1822
1843
Mathurin Vavasseur
1843
1847
Jacques Le Breton
1847
1848
Mathurin Vavasseur
1848
1867
Jacques Le Breton
1867
1871
Louis Lefrançois
octobre 1871
1876
René-Jacques Marchand
1876
1906
Louis Dubois
1906
1912
Théophile Le Breton
mai 1912
1921
Émile Gauclin
1921
1959
François Louveau
Le conseil municipal est composé de dix-neuf membres dont le maire et quatre adjoints[27].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[29].
En 2019, la commune comptait 1 899 habitants[Note 8], en augmentation de 2,59% par rapport à 2013 (Sarthe: −0,46%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
406
390
460
496
524
550
561
609
612
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
635
629
600
523
542
510
522
488
430
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
438
458
405
370
314
324
326
372
428
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
507
611
1 040
1 488
1 752
1 837
1 911
1 843
1 841
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
1 899
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Lieux et monuments
Église Saint-Germain de 1848 construite avec les ruines de l'ancienne église Saint-Germain du XIIIesiècle, qui avait été érigé au Vieux-Bourg. L'église actuelle se situe sur l'emplacement d'une chapelle de secours qui avait été érigée au commencement du XVIesiècle, par un seigneur de Maleffre, Jacques du Bouchet. Cette chapelle avec son cimetière qui l'entourait, existait encore au début du XVIIIesiècle[32].
Le monument aux morts avec la stèle du souvenir.
Château et parc de la Chevallerie.
Château de Maleffre.
Golf «d'Alençon en Arçonnais».
Parc naturel Gué de Gesnes
La Voie Antique au Vieux Bourg, un des lieux du Roman comique de Paul Scarron.
L'église Saint-Germain.
Le monument aux morts.
La stèle du Souvenir.
La Voie Antique au Vieux Bourg.
Activité et manifestations
Vie culturelle
Centre culturel foyer Henri Gardien
Centre culturel foyer Henri Gardien.
Association Art Çonnay
Association Temps Danse d’Arçonnay.
Sports
Le Football Club d'Arçonnay fait évoluer deux équipes de football en divisions de district[33].
Personnalités liées à la commune
Jean-Baptiste Bourguignon d'Anville (1697-1782), géographe du roi Louis XV, membre de l'Académie des inscriptions et belles lettres. Le château de la Chevallerie situé sur la commune était sa résidence de chasse et conserve dans sa cour d'honneur une belle statue de Jean-Baptiste d'Anville.
Voir aussi
Liste des communes de la Sarthe
Liste des anciennes communes de la Sarthe
Notes et références
Notes
Population municipale 2019.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Nicolas Jacques Augustin Hébert d Auteur du texte Hauteclair, Statistique de la commune d'Arçonnay, rédigée en l'an IX (1801) par M.d'Hauteclair, publiée avec une notice sur l'auteur et annotée par M.l'abbé Letacq et M.l'abbé Legros,…, (lire en ligne).
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