Arçay est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
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Arçay | |
![]() Dolmen de Briande. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Vienne |
Arrondissement | Châtellerault |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays loudunais |
Maire Mandat |
Alain Noe 2020-2026 |
Code postal | 86200 |
Code commune | 86008 |
Démographie | |
Gentilé | Arçois |
Population municipale |
343 hab. (2019 ![]() |
Densité | 24 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 58′ 10″ nord, 0° 00′ 54″ est |
Altitude | 78 m Min. 50 m Max. 122 m |
Superficie | 14,05 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Loudun (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Loudun |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Les citoyens d'Arçay sont nommés les Arçois et les Arçoises.
La commune est proche du parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine.
Arçay est situé à 33 km au sud-est de Saumur qui est la plus grande ville aux alentours.
Saint-Laon | ![]() |
Mouterre-Silly |
Plaine-et-Vallées (Deux-Sèvres) |
Moncontour |
La région d'Arçay présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées et de plaines de champs ouverts. Le terroir se compose de[1]:
En 2006, 94 % de la superficie de la commune était occupée par l'agriculture, 3 % par des forêts et des milieux semi-naturels et 3 % par des zones construites et aménagées par l'homme (voirie)[2].
La forêt privée représente, en 2007, 100 hectares soit 7 % du territoire communal[3]. Les espaces boisés sur le territoire communal contribuent à assurer des fonctions de production (bois d’œuvre mais aussi bois énergie), de protection (espèces, qualité des eaux) et sociales (accueil du public). Les forêts les plus anciennes ou implantées dans des conditions écologiques particulières (pentes, bords de cours d'eau...) abritent en général la biodiversité la plus forte. Mais, au cours de l’histoire, pour répondre aux besoins d'une population rurale importante, la forêt poitevine a été intensément défrichée et surexploitée jusqu’à la révolution industrielle. Environ la moitié des forêts actuelles du Poitou n'existait pas il y a 200 ans[4].
La commune est parcourue par 8 km de cours d'eau. La rivière la Dive en est le principal cours d'eau qui traverse le territoire de la commune sur 3 km.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Martaize », sur la commune de Martaizé, mise en service en 1993[11] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[12],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de précipitations de 565,6 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à 49 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[15] à 11,7 °C pour 1981-2010[16], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[17].
Les gares les plus proches se trouvent à Thouars à 17,08 km et à Montreuil-Bellay à 21,25 km.
Arçay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[18],[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Loudun, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[21],[22].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (94 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,6 %), zones agricoles hétérogènes (17,1 %), prairies (5,8 %), zones urbanisées (2,8 %), forêts (1,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,3 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune d'Arçay est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dive et la Briande. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[26],[24].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[27]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[28]. 99 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[29].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[24].
Le nom de la localité est attesté sous la forme Arciacus en 791[30],[31], dans la phrase Artiacus villa in vicaria castri landunensis en 950[32].
Arçay a eu une activité importante au temps des chemins de fer, notamment pour le trafic de marchandises. C'était l'embranchement des lignes Tours - Loudun - Thouars - Bressuire - Les Sables-d'Olonne et Loudun - Poitiers. Entre 1930 et 1940 (notamment, cf note 3), une bonne partie des foyers d'Arçay vivait du salaire versé par les "Chemins de Fer". Aujourd'hui, gare et rails sont désaffectés.
Arçay dépend de l'arrondissement de Châtellerault.
La commune appartient à la communauté de communes du Pays Loudunais.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Pierre Pippelier | ||||
mars 2001 | mars 2008 | Marcel Billaud | ||
mars 2008 | Marceline Alezier |
La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
Les réformes successives de la Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.
La gare est désaffectée.
Les habitants sont nommés les Arçois[33]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[35].
En 2019, la commune comptait 343 habitants[Note 9], en diminution de 12,72 % par rapport à 2013 (Vienne : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
336 | 314 | 336 | 327 | 477 | 456 | 448 | 457 | 466 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
471 | 492 | 477 | 419 | 463 | 548 | 548 | 618 | 644 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
644 | 678 | 642 | 619 | 631 | 613 | 622 | 596 | 602 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
579 | 503 | 423 | 446 | 419 | 406 | 414 | 409 | 401 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
371 | 343 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2008, la densité de population de la commune était de 29 hab./km2, 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.
La commune d'Arçay dépend de l'académie de Poitiers et les écoles primaires de la commune dépendent de l'inspection académique de la Vienne. La commune possède encore une école primaire publique.
Club de foot : ES Arçay
Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes, il n'y a plus que 12 exploitations agricoles en 2010 contre 14 en 2000[38].
Les surfaces agricoles utilisées ont augmenté et sont passées de 792 hectares à 940 hectares entre 2000 et 2010[38]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme à l’évolution constatée sur tout le département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, chaque exploitation a gagné en moyenne 20 hectares.
70 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre pour la moitié de la superficie, de l'orge et du maïs) et 20 % pour les oléagineux (tournesol)[38].
Entre 2000 et 2010, l'élevage a disparu. En 2000, on comptait trois exploitations d'élevage de chèvres (337 têtes). Il n'y en a plus en 2010[38]. Cette disparition est révélatrice de l’évolution qu’a connu, en région Poitou-Charentes, cet élevage au cours des deux dernières décennies: division par trois du nombre d’exploitations, augmentation des effectifs moyens par élevage (38 chèvres en 1988, 115 en 2000), division par 10 des chèvreries de 10 à 50 chèvres qui représentaient 50 % des troupeaux en 1988, et multiplication par 6 des élevages de plus de 200 chèvres qui regroupent, en 2000, 45 % du cheptel. Cette évolution a principalement pour origine la crise de surproduction laitière de 1990-1991 qui, en parallèle des mesures incitatives, a favorisé des départs d’éleveurs en préretraite[39]
L’Escargoterie de la Roche Briande est une vaste ferme poitevine en pierre de galuche qui abrite un élevage d’escargots. Il est possible de visiter les serres d’élevage, vastes enclos où ils naissent et sont nourris. Des visites guidées et commentées sur l'élevage sont organisées. Elles permettent de découvrir les méthodes d'élevage des escargots. Plus de 100 000 "lumas" grandissent chaque année dans les herbes de l'exploitation.
Le conservatoire de l'Amandier sur la butte de Marcoux. L'amandier, arbre ancré sur le pourtour méditerranéen depuis des millénaires, fleurit aussi dans les contrées loudunaises. Dès le mois de février, sa floraison rose et blanche est spectaculaire. Ces amandiers sont plantés près des vignes, au pied des murets de clos mais aussi isolément dans la plaine, et ceci depuis un millénaire. Le conservatoire permet de découvrir les amandiers de souche locale.
Le macaron d'Arçay, biscuit à base d'amandes.
3. (selon les souvenirs d'un écolier à cette période)
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