Arâches-la-Frasse est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Arâches-la-Frasse
Vue sur la commune.
Administration
Pays
France
Région
Auvergne-Rhône-Alpes
Département
Haute-Savoie
Arrondissement
Bonneville
Intercommunalité
Communauté de communes Cluses-Arve et Montagnes
Maire Mandat
Jean-Paul Constant 2020-2026
Code postal
74300
Code commune
74014
Démographie
Population municipale
1 847 hab. (2019 )
Densité
49 hab./km2
Géographie
Coordonnées
46° 02′ 39″ nord, 6° 37′ 56″ est
Altitude
Min. 560 m Max. 2 466 m
Superficie
37,69 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales
Canton de Sallanches
Législatives
Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Arâches-la-Frasse
Géolocalisation sur la carte: France
Arâches-la-Frasse
Géolocalisation sur la carte: Haute-Savoie
Arâches-la-Frasse
Géolocalisation sur la carte: Auvergne-Rhône-Alpes
Arâches-la-Frasse
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Commune touristique, elle accueille deux stations de sports d'hiver et un domaine skiable, Flaine et Les Carroz d'Arâches.
Géographie
La commune d'Arâches-la-Frasse comprend les villages de La Frasse, Treydon, Ballancy, Creytoral, Arâches et le Laÿs; ainsi que les stations de sports d'hiver des Carroz et de Flaine. Cette commune se situe entre 800 et 1 600 mètres d'altitude, en balcon au-dessus de la cluse de l'Arve dans sa définition la plus large, en rive droite de l'Arve, à l'est de Cluses et au nord de Sallanches.
L'accès principal à la commune se fait via la route départementale 6 qui part du hameau de la Balme dans la vallée de l'Arve sur la commune de Magland et qui franchit les falaises de la cluse par une série de virages en lacet. La route départementale 106 qui la prolonge en cul-de-sac dessert les villages d'Arâches et des Carroz puis se termine à Flaine accessible via de nouvelles séries de virages en lacet. Arrivée à Arâches, la route départementale 6 se dirige vers le nord pour déboucher au col de Châtillon via le col de la Croix Verte, constituant le second accès routier à la commune. Des chemins et pistes forestières depuis Magland ou Morillon desservent également cette commune relativement enclavée. Un projet d'ascenseur valléen avec le Funiflaine apporterait une alternative routière à l'accès à la station de Flaine.
Arâches-la-Frasse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (86,8% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (56,5%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (24,4%), zones agricoles hétérogènes (6%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5,9%), zones urbanisées (5,4%), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,9%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
Le toponyme varie de Arachia en 1204, puis Arachi en 1272, enfin Arache.
Les communes d'Arâches et de La Frasse fusionnent en 1973[7] (observant les exigences de la loi Marcellin de 1971 à l’époque). Le 1er janvier 2000, la commune d'Arâches modifie son nom pour devenir Arâches-la-Frasse[8].
Arâches
D'après Charles Marteaux, ce terme serait d'origine ligure (Arasca) et serait «(le) nom le plus ancien de son torrent». On trouve un Airasca dans la province de Turin[9].
Pour Ernest Nègre, dans son ouvrage Toponymie générale de la France (1990), il serait un mot francoprovençal, arachi, désignant un lieu défriché. Le mot serait issu du bas latin exradicare (préfixe ex- et radicis, signifiant racine), du latin eradicare, et qui a donné en vieux français esrachier[10].
D'après Charles Marteaux, ce nom d'origine latine ou pré-latine (fraxea, frascia, fracia, frassia ou frasca) désigne «un terroir de broussailles dans les lieux montagneux»[12],[13]. En francoprovençal, frache désigne les «broussailles le long des torrents»[14]. Pour le Dictionnaire savoyard, plus ancien (1902), ce mot serait un mot patois fraçhi, signifiant «couper à ras de terre»[10].
Mais selon Hubert Bessat et Claudette Germi (Les noms du paysage alpin, 2001), ce nom est une variante du toponyme savoyard frette/frête qui signifie « crête, arête rocheuse ».
Histoire
En 1699, Charles de Rochette obtient que les seigneuries d'Arâches et de Scionzier, qu'il vient d'acheter, soient érigées en comté par le duc Victor-Amédée II de Savoie[15]. Ces achats font suite à celui du château de Cohendier en 1684, qui avait permis au seigneur de Rochette de porter le titre de baron de Cohendier.
La vallée d'Arâches possède une source d'eau minérale ferrugineuse, au-dessus du village des Moulins, et une mine de houille à l'extrémité d'un ravin formé par le torrent de Planajoux, au-delà du village de Pernant[16]. En 1750, cette mine est exploitée par mademoiselle de Bellegarde des Marches et par la célèbre baronne de Warens. Le chevalier de Buttet, du corps royal d'artillerie, l'examine, par ordre de la cour de Turin, et propose un couloir en bois, pour dévaler le charbon jusqu'au bord de l'Arve, et le transporter ensuite sur des radeaux à Bonneville, Carouge et Genève[17].
En 1792, les deux tiers de la population d'Arâches travaillent en horlogerie pour Genève, Carouge, La Chaux-de-Fonds, la Suisse et le Piémont. Cet artisanat fut introduit par le sieur Ballaloud en 1720[18].
En 1844, on compte encore 186 ouvriers-horlogers vivant avec leur famille au sein de la commune.
Lors des débats sur l'avenir du duché de Savoie, en 1860, la population est sensible à l'idée d'une union de la partie nord du duché à la Suisse. Une pétition circule dans cette partie du pays (Chablais, Faucigny, Nord du Genevois) et réunit plus de 13 651 signatures[Note 2], dont 20 pour la paroisse[21]. Le duché est réuni à la France à la suite d'un plébiscite organisé les 22 et 23 avril 1860 où 99,8% des Savoyards répondent «oui» à la question «La Savoie veut-elle être réunie à la France?»[22].
Une partie de la commune de Saint-Sigismond en est séparée pour former la nouvelle commune de la Frasse en 1869[23].
En 1936, la station de sports d'hiver des Carroz d'Arâches est créée, puis en 1968, celle de Flaine.
Les communes d'Arâches et de La Frasse ont fusionné en 1973[7]. Le 1er janvier 2000, la commune d'Arâches change de nom pour devenir Arâches-la-Frasse[8].
Politique et administration
Liste des maires
Mairie d'Arâches-la-Frasse.
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1971
1983
Denis Clavel
1983
1989
Michel Pépin
1989
2008
Marc Iochum
DVD
2008
2014
Patricia Rosa
SE
2014
2020
Marc Iochum
DVD
2020
En cours
Jean-Paul Constant
SE
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
Ses habitants sont appelés les Arâchois ou Catelus (mot en langue savoyarde).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].
En 2019, la commune comptait 1 847 habitants[Note 3], en diminution de 2,28% par rapport à 2013 (Haute-Savoie: +7,33%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1822
1838
1848
1858
1861
1866
555
422
430
771
869
882
839
822
800
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
1911
830
829
783
760
757
732
702
640
579
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
513
442
374
367
431
423
436
549
769
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1982
1990
1999
2005
2006
2010
2015
2019
-
971
1 383
1 680
1 806
1 819
1 816
1 928
1 847
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Tourisme
Arâches-la-Frasse est l'une des 48 communes classées «commune touristique» du département[28].
Elle est également classée station de tourisme par décret du .
En 2014, la capacité d'accueil de la station-commune, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 30 478 lits touristiques répartis dans 4 950 structures[Note 4]. Les hébergements se répartissent comme suit: 1 544 meublés, 12 résidences de tourisme, 7 hôtels, 7 centres ou villages de vacances/auberges de jeunesse et un refuge ou gîte d'étape[29].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Michel, reconstruite en 1700[30]. Elle a été édifiée sur une ancienne église citée dans un acte de 1272, et dont la construction remonterait à 1222[31].
Église Notre-Dame-de-la-Visitation de la Frasse (1787), réalisée par l'architecte Christophe Antoine[32].
La chapelle de la Colonaz.
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption des Carroz-d'Arâches.
La chapelle du Pernant aux Carroz.
L'hôtel Le Flaine et l'immeuble Bételgeuse à Flaine sont tous deux inscrits au registre des monuments historiques.
En 2014, la commune obtient le niveau «deux fleurs» au concours des villes et villages fleuris[34].
Personnalités liées à la commune
Claude-Joseph Ballaloud. Il est à l'origine de l'introduction de l'industrie horlogère dans la commune, en 1720.
Nicolas Falquet, natif du village de Pernant, établit des fabriques d'indiennes auprès de Vienne, en Autriche, au XVIIIesiècle, protégé par le prince Eugène de Savoie. Il fait bâtir à Pernant une petite et charmante église. Il comble de présents les églises d'Arâches, de Cluses, de Sallanches et de La Roche et meurt en laissant à ses enfants une fortune évaluée à près de deux millions de florins[18].
Nicolas Saillet, contemporain de Falquet, fait également fortune à Vienne. Il fonde à Arâches une école pour y enseigner la lecture, l'écriture et l'arithmétique[18].
Claude-Joseph Poncet, né à La Frasse, ayant fait une fortune considérable à Vienne, et en Hongrie, fait bâtir une très jolie église d'ordre Ionique et une école dans sa patrie en 1767. L'église est érigée en paroisse par ordonnance de Monseigneur Biord, le 16 mai 1782[18].
Pierre-Joseph Greffoz, natif d'Arâches, chanoine et official de l'Évêché de Genève en 1780.
Les autres habitants qui se sont distingués en Allemagne par leur probité, leur commerce et leur richesse sont: Joseph Ducrest, Jean-Hugues Ducruz, banquier à Augsbourg, Michel Mugnier, les sieurs Passy, Violland, Puthon, Pernat, etc[18].
Nicolas Hervé Bazin a été propriétaire d'un chalet au lieu-dit Le Serveray.
Voir aussi
Bibliographie
Françoise Dutour, Arâches - La Frasse - Les Carroz. Regard sur un patrimoine, édité par l'Association des Propriétaires d'Arâches - la Frasse - les Carroz, 2004.
Françoise Dutour, Églises, chapelles et oratoires des paroisses de la Corne, Arâches, La Frasse, Saint-Sigismond, Châtillon, Groupe des Propriétaires d´Arâches-La-Frasse-Les Carroz, 1996/
Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes: Le Faucigny, Roanne, Éditions Horvath, , 619p. (ISBN2-7171-0159-4), p.263-269, « Arâches », 270, « La Frasse ».
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Cette pétition réunit plus de 13 651 signatures dans des villages de la partie nord (aujourd'hui la Haute-Savoie): 60 communes du Faucigny, 23 du Chablais savoyard et 13 aux environs de Saint-Julien-en-Genevois, soutenu par l’Angleterre[19],[20].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
La structure Savoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'impliquent donc pas de transaction commerciale comme les résidences secondaires[29].
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Henri Baud, Jean-Yves Mariotte et Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes: Le Faucigny, Roanne, Éditions Horvath, , 619p. (ISBN978-2-7171-0159-1, BNF34712241), p.270.
Paul-Louis Rousset, Les Alpes & leurs noms de lieux: 6000 ans d'histoire? Les appellations d'origine pré-européenne, Meylan/Grenoble, Rousset Paul-Louis, , 444p. (ISBN978-2-901193-02-9, BNF34994141), p.238.
D'après Henry Suter, «Frasse», Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, sur henrysuter.ch, Henry Suter, 2000-2009 (consulté le ).
Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie: Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43p. (ISBN978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p.14
Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
.
Charles Marteaux, «Sur le sens et l'étymologie de quelques noms de lieux savoyards», Recueil des travaux de l'Institut de géographie alpine, vol.6, no6_2, (lire en ligne), p.142-143.
Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé (réimpr.2004) (1reéd. 1935), 519p. (ISBN978-2-84206-268-2, lire en ligne), p.198..
D'après André Pégorier, Les noms de lieux en France, glossaire de termes dialectaux, Troisième édition revue et complétée par Sylvie Lejeune et Elisabeth Calvarin, Paris, éditions de l'Institut Géographique National, 2006.
Henri Baud, Jean-Yves Mariotte et Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes: Le Faucigny, Roanne, Éditions Horvath, , 619p. (ISBN978-2-7171-0159-1, BNF34712241), p.266.
Robert Perret (1881-1965), géographe, Le gisement de charbon de Pernant près d'Araches (Haute-Savoie), Bulletin de l'Association des géographes français, No151-152 - pages 33-35, janvier-février 1943 (Réouverture de la mine pendant l'Occupation)
Jean-Louis Grillet, Dictionnaire Historique, Littéraire et statistique des départements du Mont-Blanc et du Léman, Chambéry, chez J.F. Puthod, 1807- T1-p.315-316.
Jean-Louis Grillet, ibid
Luc Monnier, L'annexion de la Savoie à France et la politique suisse, 1860, A. Jullien, , p.98.
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Paul Guichonnet, Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie: Hier et aujourd'hui, La Fontaine de Siloé, , 399p. (lire en ligne), p.18.
«La capacité d'accueil touristique en Savoie-Mont-Blanc», Observatoire, sur le site Savoie-Mont-Blanc - pro.savoie-mont-blanc.com, (consulté en ) : «Les données détaillées par commune, et par station: nombre de structures, nombre de lits par type d'hébergements (fichier: Détail des capacités 2014, .xlsx)».
Raymond Oursel, Les chemins du sacré: L'art sacré en Savoie, Montmélian, La Fontaine de Siloé, coll.«Les Savoisiennes», , 393p. (ISBN978-2-84206-350-4, BNF41413867, lire en ligne), p.163.
Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes: Le Faucigny, Roanne, Éditions Horvath, , 619p. (ISBN2-7171-0159-4), p.263-264..
Raymond Oursel, Les chemins du sacré: L'art sacré en Savoie, Montmélian, La Fontaine de Siloé, coll.«Les Savoisiennes», , 393p. (ISBN978-2-84206-350-4, BNF41413867, lire en ligne), p.199.
Liste des immeubles protégés au titre des monuments historiques en 2014 (lire en ligne).
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