Argenteuil-sur-Armançon est une commune française située dans le département de l'Yonne, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Pour les articles homonymes, voir Argenteuil et Armançon (homonymie).
Argenteuil-sur-Armançon | |
L'Armançon à Argenteuil. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Yonne |
Arrondissement | Avallon |
Intercommunalité | Communauté de communes Le Tonnerrois en Bourgogne |
Maire Mandat |
Patrice Munier 2020-2026 |
Code postal | 89160 |
Code commune | 89017 |
Démographie | |
Population municipale |
220 hab. (2019 ![]() |
Densité | 7,2 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 45′ 04″ nord, 4° 06′ 30″ est |
Altitude | Min. 165 m Max. 289 m |
Superficie | 30,51 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Tonnerre (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Tonnerrois |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Argenteuil-sur-Armançon est un village français d'une superficie de 30,51 km2 et dont l'altitude moyenne de 174 m se situe entre 165 m et 289 m. La rivière de l'Armançon est le principal cours d'eau qui le traverse.
Il est situé dans le département de l'Yonne et la région de Bourgogne à 5 km au sud-ouest d'Ancy-le-Franc, la plus grande ville à proximité.
Gares ferroviaires :
Aéroports :
![]() |
Pacy-sur-Armançon | Ancy-le-Franc | ![]() | |
Moulins-en-Tonnerrois | N | |||
O Argenteuil-sur-Armançon E | ||||
S | ||||
Pasilly | Villiers-les-Hauts |
Argenteuil-sur-Armançon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tonnerre, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,5 %), forêts (42,8 %), prairies (3,7 %), zones urbanisées (1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Les habitants d'Argenteuil-sur-Armançon se nomment les Argentoliens et les Argentoliennes.
Argenteuil vient d'une forme gauloise Argentialo qui peut signifier le champ des gaulois ou le champ de l'argent[8]. Le nom Argentolium figure dans le cartulaire général de l'Yonne de 1080[9].
Sur la motte féodale d’Argenteuil située près de l'église, a été retrouvé un éclat de cortex de rognon de silex retouché en grattoir du néolithique final.
Époque gauloise : À cette époque, ARGENTEUIL faisait partie de la Cité des Lingons dont la capitale était Andematunum (Langres). Son nom gaulois est Argentoïalos, ce qui signifie la « Clairière blanche ». La voie antique de Sens à Alise passe à quelque distance d’Argenteuil. Cette voie a vu passer les armées gauloises de Vervingétorix et les légions de César et de Labienus.
Époque gallo-romaine :
Argenteuil au Moyen Âge :
La Révolution :
Émigration de la famille Louvois : Dès 1790, Victoire de Bombelles et son fils, Michel Auguste Félécité, dernier marquis de Louvois, émigrent en Suisse. Ils retrouveront leurs biens au début de l’Empire.
Le lavoir fut construit en 1834. En 1936, la commune prend le nom d’Argenteuil-sur-Armançon afin d’éviter la confusion avec celle de Seine et Oise.
Pour de plus amples informations, contacter la société d’archéologie et d’Histoire du Tonnerois, la bibliothèque municipale de Tonnerre.
Un château est mentionné dès le XIIe siècle. Au début du XIIIe siècle, la châtellenie d'Argenteuil appartient au comte de Tonnerre. À la fin de ce siècle, une partie des terres d'Argenteuil est léguée à l'hospice Notre-Dame des Fontenilles par Marguerite de Bourgogne. En 1340, un seigneur du nom de Jean d'Argenteuil y vivait. De l'ancienne maison forte d'Arcy citée en 1351 il reste, non loin de l'actuel château, une motte ovale, fortement arasée. La tour, transformée en colombier, serait le seul vestige en état. Les seigneurs d’Argenteuil : Rougemont, Serin, Mandelot, Le Bascle, Bethoulat, Louvois, Boucher, Ancienville, Marguerite de Bourgogne.
En 1637, la peste est présente et fait de nombreuses victimes parmi la population.
La propriété avec le château s'étend sur 7 hectares et c'est M. Francis Poullain qui, depuis 1989, y a entrepris d'énormes travaux de sous-œuvre en faisant des fondations en béton afin que le château traverse les siècles. Il y a aussi mis tout son amour des vieilles pierres en faisant appel à différents métiers d’art : peinture décorative (fresques murales, trompe-l'œil, patines), ébénisteries (escaliers intérieurs, volets, placards, tables de réception et fauteuils sur mesure)... Un terrain de tennis 🎾 en quick éclairé, une piscine chauffée avec pool house, un barbecue avec terrasse, une écurie, un verger avec une cinquantaine d'arbres fruitiers, un potager, un cours d’eau, des arbres tri-centenaires... Deux cheminées immenses et le pigeonnier qui comprend 999 cases pourraient être classés. À proximité, un lavoir classé et une pièce d'eau avec des cygnes, en plein village.
Située dans la région Bourgogne-Franche-Comté, département de l'Yonne, la commune d'Argenteuil-sur-Armançon fait partie de l'arrondissement d'Avallon dans le canton du Tonnerrois.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1944 | 1945 | Georges Millot | ||
1945 | 1964 | Charles Pascal | ||
1964 | 1977 | Roger Mathey | ||
1977 | 1989 | André Pion | ||
1989 | En cours | Michel Mackaie[10] | DVD | retraité agricole |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].
En 2019, la commune comptait 220 habitants[Note 3], en stagnation par rapport à 2013 (Yonne : −1,69 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
780 | 818 | 749 | 719 | 735 | 677 | 677 | 676 | 735 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
656 | 628 | 594 | 582 | 596 | 607 | 564 | 540 | 535 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
540 | 519 | 508 | 486 | 516 | 488 | 450 | 504 | 414 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
358 | 349 | 347 | 312 | 274 | 246 | 260 | 250 | 245 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
211 | 220 | - | - | - | - | - | - | - |
Sur les autres projets Wikimedia :