Appeville est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 182 habitants[Note 1].
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Appeville est un village situé dans le département de la Manche.
Plus proche de Carentan que de son chef-lieu de canton La Haye-du-Puits, Appeville est une commune de 1 320 hectares. Son territoire est constitué de hautes terres surplombant de vastes étendues de marais où se rejoignent la Douve et la Sèves, deux des nombreuses rivières qui drainent la Manche. Au rythme des pluies automnales et hivernales, les paysages se modifient, et si le plus souvent de vastes de prairies s’offrent à notre vue, elles se transforment en immenses étendues d’eau dès que les dépressions se multiplient.
Jusque dans les années soixante-dix, l’activité agricole a été la principale source de revenus des Appevillais. Puis l’évolution de l’agriculture a rendu plus difficile l’existence des petites exploitations, entraînant la disparition d’une population très représentée dans nos villages celle des ouvriers agricoles. Au fil des départs en retraite les fermes ont disparu et il reste maintenant peu d’agriculteurs en activité. La population s’est modifiée, le nombre de retraités s’est accru, de nouveaux habitants travaillant dans les entreprises voisines sont arrivés, et plusieurs citoyens de Grande Bretagne sont venus s'installer.
L'église d'Appeville au début du XXesiècle.
L’habitat est dispersé en petits hameaux. Le bourg regroupe la mairie et une dizaine de maisons, autour d’une des plus importantes églises rurales du département. Ce monument du XIIIesiècle, qualifié d' «expression quasi parfaite de l'art gothique rural en Cotentin», est classé au titre des monuments historiques.
Épargnée par les événements de juin 1944, la commune d’Appeville recèle sur son territoire de nombreuses constructions qui méritent le détour.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 11,3°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,1 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 0,6 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,7 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Ste Marie du Mont», sur la commune de Sainte-Marie-du-Mont, mise en service en 1997[7] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[8],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,4°C et la hauteur de précipitations de 913,5 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], «Cherbourg – Maupertus», sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à 41 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4°C pour la période 1971-2000[11] à 10,7°C pour 1981-2010[12], puis à 11,1°C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Appeville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carentan-les-Marais, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100,1% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: prairies (53,6%), zones agricoles hétérogènes (39,5%), terres arables (7%)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes: Apamvillam en 1080; Apevilla au XIIesiècle[21]. Au Moyen Âge et la Renaissance, s'est également appelé Ippeville[22].
Toponyme médiéval en -ville (élément issu du gallo-roman VILLA «domaine rural»). Le premier élément est l'anthroponyme d'origine scandinave Api, d'où le sens global de «domaine rural d'Api».
Histoire
En 1056, Richard Turstin Haldup, seigneur de la Haye-du-Puits cède tous ses biens d'Appeville à la fondation de l'abbaye de Lessay[23]. La baronnie d'Ozeville était l'un des huit fiefs relevant de l'abbaye de Lessay[24].
Au XIIesiècle, la paroisse relevait de l'honneur de La Haye[25].
Le seigneur d'Appeville à la fin du XVesiècle était Ferrand Le Marchand, seigneur de Sotteville et Appeville et fils de Jean Le Marchand, seigneur de Sotteville[26].
Une partie des données est issue d'une liste établie par Jean Pouëssel et Michel Leblanc[23].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].
En 2019, la commune comptait 182 habitants[Note 9], en diminution de 1,62% par rapport à 2013 (Manche: −0,97%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
682
606
681
795
648
641
657
641
647
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
663
660
610
579
577
577
557
550
506
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
468
423
411
361
338
330
344
338
343
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
347
319
273
243
202
222
212
209
185
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
179
182
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Lieux et monuments
Martyre de saint Blaise, en calcaire (en provenance de la chapelle d'Appeville).
Église d'Appeville, classée au titre des monuments historiques le [32].
Vestiges d'un dolmen dit «Pierre Lée» au Perrey.
Manoir d'Ozeville et son colombier XVIIe – XVIIIesiècle.
Manoir de Vindelonde XVIIesiècle.
Ferme du Bois et son colombier XVIIIesiècle.
Le Haut d'Appeville et son colombier XVIIIesiècle.
Prieuré et chapelle Saint-Blaise XVesiècle.
Activité et manifestations
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Personnalités liées à la commune
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Notes et références
Notes
Population municipale 2019.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Ernest Nègre - 1996 - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1020 - (ISBN2600001336).
Collection Chérin. dossier 2662- Le Marchant. Bibliothèque Nationale.
René Gautier et al. (préf.Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche: Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll.«Inédits & Introuvables», , 704p. (ISBN978-2-35458-036-0), p.58.
Bernard Beck (photogr.Bernard Pagnon), Quand les Normands bâtissaient les églises: 15 siècles de vie des hommes, d'histoire et d'architecture religieuse dans la Manche, Coutances, Éditions OCEP, , 204p. (ISBN2-7134-0053-8), p.35.
Florence Delacampagne, «Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIesiècle): Étude historique et topographique», dans Archéologie médiévale, t.12, (lire en ligne sur Persée.), p.185.
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