Antran est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans la banlieue nord de Châtellerault, dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
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Antran | |
La mairie | |
![]() Logo | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Vienne |
Arrondissement | Châtellerault |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Grand Châtellerault |
Maire Mandat |
Élodie Sivault 2020-2026 |
Code postal | 86100 |
Code commune | 86007 |
Démographie | |
Gentilé | Antranais |
Population municipale |
1 163 hab. (2019 ![]() |
Densité | 49 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 51′ 12″ nord, 0° 32′ 39″ est |
Altitude | 49 m Min. 37 m Max. 158 m |
Superficie | 23,82 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Châtellerault (banlieue) |
Aire d'attraction | Châtellerault (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Châtellerault-2 |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.antran.fr/ |
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La région d'Antran présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées et de villes[1].
Le terroir se compose[1] :
Vellèches | Vaux-sur-Vienne | |
Usseau | ![]() |
Ingrandes |
Thuré | Châtellerault |
La commune est traversée par 9,2 km de cours d'eau dont la rivière principale est la Vienne sur une longueur de 2,7 km. Mais, le réseau hydraulique comprend aussi le ruisseau de Gâtineau sur une longueur de 4,2 km,le ruisseau de Vauzelle sur une longueur de 1,3 km, et la Vauxoise sur une longueur de 0,9 km.
La Vienne bénéficie d’un classement afin de protéger ou de restaurer sa continuité écologique sur le territoire communal : la construction de tout nouvel ouvrage faisant obstacle à sa continuité écologique est interdit et des aménagements devront permettre d’assurer ou de rétablir la libre circulation des poissons migrateurs et le transit des sédiments[2].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Thure », sur la commune de Thuré, mise en service en 1990[9] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de précipitations de 670,8 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à 36 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[13] à 11,7 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[15].
Antran est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Châtellerault, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[19] et 40 721 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chatellerault dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[22],[23].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (73,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56 %), forêts (19,8 %), zones agricoles hétérogènes (15,8 %), zones urbanisées (3,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,4 %), eaux continentales[Note 8] (2,3 %), prairies (0,7 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune d'Antran est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Vienne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2010[27],[25]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques (PPR) inondation (PPRI) de la « vallée de la Vienne "aval" - Section Antran/Port-de-Piles », approuvé le et par le PPRI « Vienne Communauté d’Agglomération de Grand Châtellerault (CAGC) », prescrit le [28].
Antran est exposée au risque de feu de forêt. En 2014, le deuxième plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2015-2024[29]. Les obligations légales de débroussaillement dans le département sont définies dans un arrêté préfectoral du [Note 9],[30], celles relatives à l'emploi du feu et au brûlage des déchets verts le sont dans un arrêté permanent du [31],[32].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[33]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[34]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[35]. 83 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 10],[36].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[25].
La commune est en outre située en aval du barrage de Vassivière, un ouvrage de classe A[Note 11] situé dans le département de la Creuse, sur la Maulde. Le PPI a été approuvé par arrêté interpréfectoral du . À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[38].
Le nom de la localité est attesté dans cette phrase latine Ecclesia Sancti Hylarii de Intra Annam, ad intra Amnem, puis Ex Intermanis villa[39], sous la forme latine inter amnis vers 1100, qui signifie « entre deux eaux ». En effet, le territoire de la commune est situé entre la Vienne et le Gätineau[40],[41]
Ce toponyme provient d'un domaine gallo-romain situé entre deux cours d'eau[39],[40],[41].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2001 | en cours | Alain Pichon | DVD |
La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué deux fleurs à la commune[43].
La commune a aménagé une déchèterie[44].
Les habitants sont nommés les Antranais[45].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[47].
En 2019, la commune comptait 1 163 habitants[Note 12], en diminution de 1,77 % par rapport à 2013 (Vienne : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
412 | 660 | 558 | 560 | 529 | 606 | 608 | 563 | 646 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
599 | 623 | 607 | 634 | 607 | 625 | 658 | 653 | 671 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
639 | 656 | 633 | 575 | 558 | 574 | 564 | 593 | 610 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
585 | 648 | 761 | 1 023 | 978 | 1 060 | 1 119 | 1 108 | 1 139 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 199 | 1 163 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2008, selon l’INSEE, la densité de population de la commune était de 47 hab./km2, 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.
Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes, il n'y a plus que 10 exploitations agricoles en 2010 contre 19 en 2000[50].
Les surfaces agricoles utilisées sont passées de 1 162 hectares en 2000 à 985 hectares en 2010.47 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre pour plus de la moitié et maïs), 15 % pour les oléagineux (essentiellement du tournesol et un peu de colza) et 11 % reste en herbes[50].
L'élevage ne concerne en 2010 que les bovins (355 têtes) alors qu'en 2000,il y avait un troupeau de 52 ovins et 254 bovins, ainsi que plusieurs élevages de volailles (105 têtes répartis sur 7 exploitations)[50].
Il existe sur le territoire un élevage industriel de porcs (autour de 2 400 têtes: SCEA (Société civile d'exploitation agricole) Les Bordes.
La commune abrite sur son territoire une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[53] qui couvre 6 % de la surface communale : le bois de la Bonde et les brandes de la Corbery. Ils bénéficient d'une protection par maîtrise foncière par le classement comme espaces naturels sensibles (ENS).
Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes[54], il y a un arbre remarquable sur la commune qui est un sophora du Japon. Il est situé au lieu-dit la Gàtinalière.
Le bois de la Bonde et les brandes de la Corbery se situent dans l’extrême nord du département de la Vienne, aux confins des régions Poitou-Charentes et Pays de la Loire, sur les territoires des communes de Antran, Usseau, Vaux-sur-Vienne et Vellèches. Ces deux sites sont recouverts de bois et de landes. Ils occupent un haut plateau siliceux qui domine la rive gauche de la Vienne.
Sur ce territoire, comme dans tout le Nord-Ouest du département actuel de la Vienne, entre les villes de Châtellerault et de Loudun, les formations crétacées sont recouvertes de sols sableux ou limoneux, acides et hydromorphes, riches en cailloux et blocs siliceux, dénommés : les bornais. Sur ces terres de médiocre qualité, la forêt et la lande ont longtemps dominé. La végétation était, autrefois, périodiquement incendiée afin de régénérer la production herbacée et offrir, ainsi, un pâturage aux animaux. Les cultures céréalières étaient plutôt réservées aux plaines calcaires.
De nos jours la moitié du site a été planté de résineux et a perdu, ainsi, une partie de sa spécificité. Toutefois, la zone a quand même pu conserver un certain nombre des habitats typiques hérités de ces anciennes activités agro-sylvo-pastorales. Ainsi, la chênaie calcifuge composée de chênes sessiles et de chênes pédonculés existe toujours. Elle est mêlée avec des sorbiers, des trembles et des châtaigniers. La chênaie alterne avec des landes atlantiques à «brande» ou bruyère à balais et ajoncs. En outre, le bois de la Bonde a été morcelé par le passage de l’autoroute A10. Malgré ces modifications récentes, le site offre encore un fort intérêt biologique qui se manifeste notamment dans sa richesse ornithologique et qui a justifié son classement comme zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). Cette zone couvre 6 % de la surface communale.
Parmi les quelque 50 espèces d’oiseaux répertoriées sur ce territoire, 11 sont particulièrement rares et font l’objet d’une protection au niveau national (Bouvreuil pivoine Huppe fasciée, Locustelle tachetée, Mésange huppée, Moineau friquet, Pipit rousseline). Le Busard Saint-Martin et le Busard cendré, deux élégants rapaces gris pâle au vol onduleux et bas nichent sur la zone. En revanche, le Circaète Jean-le-Blanc, un grand rapace méridional, vient des boisements alentour pour capturer dans la lande les serpents et autres reptiles qui représentent l’essentiel de son régime alimentaire. Parmi les passereaux, on remarque surtout la présence de la Fauvette pitchou, qui a trouvé dans les étendues de bruyère à balais, un milieu de substitution aux maquis méditerranéens qui constituent son biotope d’origine. L ’Engoulevent d’Europe chasse, à la nuit tombée, au-dessus de la lande et dans les clairières de la forêt, les gros insectes nocturnes qui constituent l'essentiel de sa nourriture. Le Faucon hobereau, un petit rapace sombre, amateur lui aussi de gros insectes et de petits passereaux, chasse aussi à la tombée de la nuit mais juste avant l'Engoulevent d’Europe.
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