Angles-sur-l'Anglin est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
Pour les articles homonymes, voir Angles et Anglin (homonymie).
Angles-sur-l'Anglin | |
![]() Juché sur un piton rocheux, le château, monument emblématique de la cité, en 2006. | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Vienne |
Arrondissement | Châtellerault |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Grand Châtellerault |
Maire Mandat |
Jean-Marc Auriault 2020-2026 |
Code postal | 86260 |
Code commune | 86004 |
Démographie | |
Gentilé | Rançais |
Population municipale |
347 hab. (2019 ![]() |
Densité | 24 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 41′ 44″ nord, 0° 53′ 03″ est |
Altitude | Min. 63 m Max. 139 m |
Superficie | 14,75 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Montmorillon |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | anglessuranglin.com |
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Occupant un site stratégique sur les bords de la rivière l'Anglin, occupé depuis l'époque préhistorique — ce dont témoigne le Roc-aux-Sorciers, sommet de l'art pariétal —, aux confins des provinces du Poitou, de la Touraine et du Berry, cette petite cité a conservé son caractère médiéval, avec ses rues tortueuses, ses maisons séculaires et son château fort à demi ruiné, juché sur un piton rocheux. Elle est un des plus beaux villages de France.
Centre d'artisanat d'art, Angles-sur-l'Anglin est célèbre pour ses ateliers de textiles à armure toile ajourée : « Les jours d'Angles », nés au XIXe siècle. Très populaires auprès de la « haute société » de la Belle Époque, ils connaissent un regain d'intérêt.
La commune est située dans l'est[1] du département, à la limite avec le département de l'Indre.
Vicq-sur-Gartempe | Néons-sur-Creuse (Indre) | |
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Saint-Pierre-de-Maillé | Lurais (Indre) |
Les hameaux[2] et lieux-dits[2] de la commune sont : Boisdichon, Saint-Pierre, Chézelles et les Liboureaux.
Le territoire communal est arrosé par les rivières Gartempe[2] et Anglin[2]. Le confluent de ces deux cours d'eau est sur le territoire de la commune.
La commune est desservie par les routes départementales[3] : 2, 2A, 2B, 2C et 5.
La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Châtellerault[3], à 32 km.
L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Poitiers-Biard[3], à 53 km.
Le territoire communal est traversé par le sentier de grande randonnée 48[2] et par le sentier de grande randonnée de pays de la Brenne[2]. De plus la commune est desservie par cinq circuits communaux de promenade à pied et en VTT (boucles de 3,5 à 8 km) et quatre sentiers intercommunaux de 12 à 15 km, tous au départ de la place et du pont.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Roche-Posay Cou », sur la commune de La Roche-Posay, mise en service en 1965[10] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,6 °C et la hauteur de précipitations de 719,4 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à 46 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[14] à 11,7 °C pour 1981-2010[15], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[16].
Angles-sur-l'Anglin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[17],[18],[19]. La commune est en outre hors attraction des villes[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,3 %), zones agricoles hétérogènes (18,3 %), forêts (16,2 %), prairies (6,2 %), zones urbanisées (3 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune d'Angles-sur-l'Anglin est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Anglin. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1997, 1999, 2006, 2010 et 2016[25],[23].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[26]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[27]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[28]. 14,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[29].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2018 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[23].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Castellum Ingla dès 1025[30], Castellum Engli en 1070, Engla vers 1080, au sommet d'une boucle de l'Anglin, sur un rivage concave et escarpé[31].
Elle tire son nom d'une tribu d'Angles[réf. nécessaire].
L'Anglin est la rivière passant dans la commune et son hydronyme est attesté sous la forme Fluvius Anguli au VIIIe siècle, fluvius Engle vers 1080, Engleen en 1260, du latin angulus « angle » ou de l'adjectif *angulinus « anguleux », pour décrire le cours sinueux de ce cours d'eau[31].
Ses habitants sont appelés les Anglois[32].
L'abri du Roc-aux-Sorciers est un haut-lieu de la sculpture magdalénienne[33]. Le site est constitué de deux secteurs, l’abri Taillebourg en amont et l'abri Bourdois en aval[34]. Il a été habité du magdalénien III (dernière des trois périodes du magdalénien inférieur) au magdalénien VI (les trois périodes du magdalénien supérieur), soit environ 15 000 à 12 000 ans BP[35].
L'analyse paléopalynologique (1975) a permis d'établir l'existence de l'oscillation d'Angles-sur-Anglin, synchronisée avec la phase climatique douce et humide Würm IV-Périgord IV reconnue par H. Laville (1973) en Périgord[36]
Le premier château de pierre est construit par un évêque de Poitiers Gilbert (975-1020), sur l'escarpement rocheux dominant la rivière. Le commandement de la garnison en est confié à un cousin de l'évêque, Gaucelme Roy, puis à son neveu vers 1025. La même année, un pont est construit, qui subsiste jusqu'en 1741.
L'abbaye Sainte-Croix, dont il subsiste l'église, a été fondée également par un évêque de Poitiers, sous la règle bénédictine. Vers 1070, l'évêque de Poitiers Isembert II accorde plus d'autonomie au monastère de Sainte-Croix. Son successeur Pierre, en 1090, lui donne autorité sur la paroisse d'Angles, Saint-Pierre (la ville haute), sur la rive droite du cours d'eau, alors que l'abbaye est sur la rive gauche.
Le château est confié aux Lusignan. En 1096, avant de partir en croisade, Hugues de Lusignan et son fils Hugues le Brun accordent les bénéfices de l'abbaye à l'abbé de Saint-Cyprien de Poitiers.
Les barons de Lusignan tiennent leur fief d'Angles en « franche aumône, sans hommage, ni autre obligation » des évêques de Poitiers. Ils sont donc indépendants. Ils remanient le château, reconstruisant notamment le donjon.
Cependant, les seigneurs de Lusignan abandonnent peu à peu leurs terres d'Angles, qu'ils vendent ou échangent. En 1268, Guillaume de Lezay-Lusignan échange le château et ses droits aux évêques de Poitiers, contre la terre de Villefagnan, et le , Hélie de Lusignan vend les deux tiers de ses terres d'Angles à l'évêque Gautier de Bruges, qui soutint le pape Boniface VIII contre Philippe le Bel, et fut exilé pour ceci.
Au XIVe siècle, c'est la famille d'Oyré qui défend le château pour les évêques. Un de ses membres, Guichard IV, fut célébré pour ses exploits à la bataille de Poitiers en 1356, du côté de Jean le Bon, qu'il défendit vaillamment. Il combattit ensuite sous le commandement du Prince Noir, ayant reçu l'ordre du roi de France d'obéir à son nouveau suzerain. Il reçoit l'ordre de la Jarretière, devient gouverneur du fils du Prince Noir. Il embellit son château, qui prend le nom de château Guichard.
Le , Bertrand Du Guesclin assiège et prend le château (que le capitaine Pierre Gedoin lui cède gracieusement), et le village est ruiné. Les évêques de Poitiers sont ensuite les seuls seigneurs du château.
On notera également la naissance du cardinal Jean de la Balue.
Ces reconstructions sont au nombre de deux : d'abord celle des évêques, qui restaurent le château, après la Praguerie, en fait au cours de la guerre de Cent Ans (qui n'est qu'une longue suite de conflits et de trêves plus ou moins longues). Les moines de l'abbaye Sainte-Croix travaillent quant à eux au relèvement du village au XVe siècle, en vendant de nombreuses terres de 1441 à 1482. Les armes de l'abbé figurent sur chaque mur qu'ils construisirent, ce qui donne une idée de l'importance des destructions. Des foires sont rétablies en 1481 par Louis XI.
Son château demeure ensuite une forteresse d'importance dont on tient à s'assurer tout au long des guerres de Religion. Il est pris par l'amiral de Coligny en 1567, qui y installe une garnison protestante qui défend le château jusqu'en 1571, date à laquelle il est pris par le gouverneur de Châtellerault. L'abbaye avait été ravagée par les Protestants et son abbé Boivert fut par la suite un des chefs catholiques les plus acharnés. En 1591, les Ligueurs prennent et pillent le château. En 1652, le duc de Roannez, commandant les troupes royales, le reprend aux frondeurs poitevins qui l'avaient pillé en 1650.
La ville est aux XVIe et XVIIe siècles, une source de revenus réguliers pour l'évêque de Poitiers : foires, four banal, moulin (emporté par le torrent en 1646, 1657 et 1699, mais debout encore aujourd'hui avec sa roue) lui rapportaient vers 1650 environ 6 200 livres. Ces forts revenus témoignent de la prospérité de la petite ville, au carrefour de trois provinces (Poitou, Berry et Touraine), donc dans un lieu propice au commerce. Il semble que certains en aient profité pour arrondir leurs revenus en pratiquant la contrebande de sel, ce qui provoqua l'installation d'un grenier à gabelle dans la ville en 1664.
Par contre, le château n'est pas relevé après les dégâts causés par les guerres civiles, et même abandonné au XVIIIe siècle, après requête au Parlement de Paris. Celui-ci renonce en 1708 à exiger une restauration complète du château (estimée à 10 années de revenus du fief, soit 50 000 livres). Il se contenta d'une réparation du château neuf, pour 2 000 livres.
Le pont emporté en 1741 ne fut remplacé que par un bac ; d'une part la construction d'un pont aurait coûté 20 000 livres, et la situation d'Angles entre trois provinces, relevant de Poitiers d'un point de vue féodal, de Bourges pour la généralité et du Blanc pour l'élection, compliquait encore les choses.
Angles accueille favorablement les avancées de la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution. C’est le lieu de toutes les nouvelles fêtes : fête des Époux, de l’Agriculture , etc.[38].
À la Révolution, le château est déclaré bien national et sert de carrière publique.
En 1945, pour fêter la Libération et le retour de la République, un arbre de la liberté est planté. Ce sapin existe toujours[39].
La commune dépend de l'arrondissement de Montmorillon, du canton de Montmorillon, de la troisième circonscription de la Vienne et de la Communauté d'agglomération du pays châtelleraudais (jusqu'au elle dépendait de la communauté de communes des Vals de Gartempe et Creuse).
Elle dispose d'une agence postale communale[40]. Elle dépend de la troisième circonscription de la Vienne. Elle a été récompensée par trois fleurs et la distinction Grand prix au palmarès 2007[41] et par trois fleurs en 2020[42] du concours des villes et villages fleuris. De plus la commune porte le Label Plus beaux villages de France.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1815 | 1830 | Paul Chasseloup de Châtillon (1779-1845) |
? | Chirurgien, médecin militaire |
maire en 1834 | ? | Charles Pastoureau du Puynode (1789-1862) |
Avocat à la cour impériale du département de La Vienne Conseiller d'arrondissement | |
? | ? | Samuel Périvier (1828-1902) |
? | Avocat, Premier président de la Cour d'appel de Paris |
mars 2001 | mars 2008 | Charles Tiphanneau[43] | ? | ? |
mars 2008 | mars 2014 | Bernard Tricoche[44] | ? | ? |
mars 2014 | novembre 2016 (démission) |
Jean-François Lecamp[45] | ? | Exploitant agricole |
novembre 2016 | En cours | Jean-Michel Tardif | Employé | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[47].
En 2019, la commune comptait 347 habitants[Note 8], en diminution de 8,92 % par rapport à 2013 (Vienne : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 325 | 1 397 | 1 403 | 1 453 | 1 682 | 1 718 | 1 670 | 1 579 | 1 514 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 502 | 1 480 | 1 508 | 1 400 | 1 443 | 1 374 | 1 182 | 1 165 | 1 103 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 043 | 1 057 | 1 010 | 920 | 866 | 848 | 822 | 829 | 741 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
689 | 665 | 581 | 465 | 424 | 365 | 388 | 391 | 377 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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357 | 347 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2010, il ne restait plus que huit[50] exploitations agricoles contre onze[50] en 2000. Les surfaces utilisées sont passées de 1 048 hectares[50] en 2000 à 1 245 hectares[50] en 2010. 53 % sont destinées à la culture des céréales[50] (essentiellement du blé tendre, mais aussi de l'orge et du maïs), 3 % pour le fourrage[50], 29 % pour les oléagineux[50] (colza pour les 2/3 et tournesol pour 1/3) et 5 % reste en herbes[50].
L'élevage quant à lui est récent car il n'existait pas en 2000, reste faible et concerne uniquement les ovins (205 têtes en 2010).
La commune possède comme lieu d'enseignement[51] une école primaire publique. Le collège public (Léon Huet) de secteur[52] se trouve à La Roche-Posay.
Durant l'année des festivités sont organisées comme « Les jours d'Angles » : l'industrie de broderie à fils tirés des Jours d'Angle assura au XIXe siècle, la prospérité de la ville (les paquebots Queen Elizabeth et Normandie se fournirent des broderies extrêmement fines produites à Angles), le « festival du livre » tous les week-ends du 15 août et le feu d'artifice le premier week-end du mois d'août.
![]() |
Blason | Parti : au 1er d’azur à trois coquilles d’or rangées en pal, au 2e mi-parti d’or à l’étoile de huit rais d’azur. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
![]() | Logotype de la commune d'Angles-sur-l'Anglin ![]() Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ? |
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