Ancinnes est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 936 habitants[Note 1] (les Ancinnois).
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Sarthe.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Ancinnes | |
![]() L'église Saint-Perre-Saint-Paul. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Sarthe |
Arrondissement | Mamers |
Intercommunalité | Communauté de communes Haute Sarthe Alpes Mancelles |
Maire Mandat |
Denis Assier 2020-2026 |
Code postal | 72610 |
Code commune | 72005 |
Démographie | |
Gentilé | Ancinnois |
Population municipale |
936 hab. (2019 ![]() |
Densité | 34 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 22′ 06″ nord, 0° 10′ 39″ est |
Altitude | Min. 92 m Max. 242 m |
Superficie | 27,21 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Alençon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Sillé-le-Guillaume |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune fait partie de la province historique du Maine[1].
La ville la plus proche d'Ancinnes est Alençon, chef-lieu de l'Orne, à 8 km.
Ancinnes se trouve dans le parc naturel régional Normandie-Maine (entre les Alpes mancelles et le Perche) à l'orée de la forêt domaniale de Perseigne. Couvrant 2 721 hectares, son territoire est le plus étendu du canton de Saint-Paterne.
La Basse-Cour, Le Fresne, les Ormeaux, le Petit Châtelet, le Grand Châtelet, le Clos Hibou, Chaigné, Barenton, la Botellerie, Ville-Gagné, les Glottières, les Guillebaudières, les Chapelleries, le Gesmier, le Gué-de-l'Aulne, les Rottes, Vaugolay, la Longère, Montguillon, Couesme.
Champfleur | Saint-Rigomer-des-Bois | Neufchâtel-en-Saosnois |
Chérisay, Bourg-le-Roi |
![]() |
Saint-Rémy-du-Val (sur quelques dizaines de mètres), Livet-en-Saosnois |
Chérisay, Rouessé-Fontaine |
Rouessé-Fontaine | Louvigny |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Alençon - Valframbert », sur la commune d'Alençon, mise en service en 1946[10] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[11],[Note 5], où la température moyenne annuelle évolue de 10,8 °C pour la période 1971-2000[12], à 10,9 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[14].
Ancinnes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alençon, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 89 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,2 %), forêts (23,3 %), prairies (14,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,6 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %), zones urbanisées (1,8 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
On a découvert, dans l'église Saint-Pierre-Saint-Paul, les restes d'un autel byzantin et des piscines doubles servant aux ablutions. Le plafond et les murs sont décorés de peintures murales remarquables réalisées au XIXe siècle.
La commune d'Ancinnes fut le fief des Couesme au Moyen Âge. Cette famille installée au Xe siècle s'est éteinte au XVIIe. Elle était parmi les plus vieilles familles de la région et les plus puissantes, et elle eut par mariage la seigneurie de Lucé de la fin du XIVe à la fin du XVIe siècle. Alliée des rois de France contre les Anglais, à une époque où les Anglais étaient installés dans la région, elle a bénéficié de la protection et l'appui royal après la victoire du roi de France. Elle a été chargée, notamment, de faire la police pour le compte du roi. Ainsi sous François Ier, Charles de Couesme était capitaine des francs-archers du Roi. La famille de Couesme résidait dans le manoir qui porte son nom près du bourg d'Ancinnes. Ce manoir classé monument historique est dans l'état où Charles de Couesme l'a réaménagé au goût de la Renaissance en 1520 environ. À l'origine, il avait la forme d'un manoir-hall.
En 1668 et 1680, René de Hardas, chevalier et seigneur de Courtilloles, rend aveu par son procureur pour les fiefs d'Ancinnes, Chesnay et la Chevallerie dans le Saosnois. Le château de Courtilloles se situe dans la commune d'Ancinnes sur la route vers Champfleur.
Le lieutenant Arthur de Montalembert était exploitant agricole à Ancinnes. Mobilisé en 1939 et blessé en 1940, résistant français et officier des services secrets britanniques, il est arrêté par la Gestapo, déporté et exécuté au camp de Mauthausen, en 1944, à 33 ans. Chevalier de la Légion d'honneur, mort pour la France, son nom figure sur plusieurs plaques commémoratives, comme celles de la basilique Sainte-Clotilde et du cimetière de Picpus (Paris) et sur le monument aux morts d'Ancinnes.
Le , la commune est libérée de l'occupation allemande par la 2e DB du général Leclerc.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1996 | avril 2014 | Jean-Yves Pottier[22] | DLR | Cadre chambre consulaire |
avril 2014[23] | mai 2020 | Dominique Foresto | Chargé d'affaires | |
mai 2020[24] | En cours | Denis Assier | SE | Pompier professionnel |
Les données manquantes sont à compléter. |
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et quatre adjoints[24].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].
En 2019, la commune comptait 936 habitants[Note 8], en diminution de 2,4 % par rapport à 2013 (Sarthe : −0,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %). Ancinnes a compté jusqu'à 1 244 habitants en 1841.
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 002 | 951 | 871 | 1 007 | 1 155 | 1 205 | 1 244 | 1 241 | 1 227 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 149 | 1 131 | 1 173 | 1 065 | 1 006 | 917 | 882 | 911 | 857 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
870 | 841 | 811 | 691 | 716 | 672 | 660 | 640 | 687 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
710 | 711 | 675 | 862 | 916 | 908 | 899 | 896 | 959 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
938 | 936 | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Blason | De gueules à l'orgue du lieu d'or surmonté de deux clés du même passées en sautoir[31]. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |