Anchamps est une commune française située dans le département des Ardennes, en région Grand Est.
Anchamps | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Ardennes |
Arrondissement | Charleville-Mézières |
Intercommunalité | Communauté de communes Ardenne rives de Meuse |
Maire Mandat |
Michel Colcy 2020-2026 |
Code postal | 08500 |
Code commune | 08011 |
Démographie | |
Population municipale |
210 hab. (2019 ![]() |
Densité | 93 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 55′ 52″ nord, 4° 40′ 31″ est |
Altitude | 140 m Min. 127 m Max. 345 m |
Superficie | 2,26 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Charleville-Mézières (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Revin |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Anchamps est un village situé sur la rive de Meuse opposée au quartier d'Orzy de Revin. La commune est desservie par le train TER reliant Givet à Charleville-Mézières à raison de 4 à 5 trains par jour.
Anchamps est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charleville-Mézières, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73,8 %), zones urbanisées (16,1 %), eaux continentales[Note 3] (10,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
En 1331, on trouve Baudry de Lonny, seigneur d'Angehan sur Muese et Alis de Juvincourt, sa femme, qui reconnaissent comme vicomtes les franchises d'Hermonville. Baudry de Lonny a pour successeurs Baudon de Lonny et Guyot de Cheppes (Cheppes, commune de Contreuve). Baudon eut pour successeur Colard de Lonny[8].
En 1509, le village ne comptait que 12 feux ; en 1728, 18, en 1846, 59 feux ou 235 habitants.
L'origine de ce village est inconnue, il est aussi ancien que le village de Deville dont il a longtemps dépendu et qui dépendait lui-même de la baronnerie de Montcornet.
Les habitants d'Anchamps, comme toutes les communes de la baronnerie de Montcornet devaient payer annuellement des droits seigneuriaux, cela s'élevait à deux poules par chaque bourgeois ; 18 deniers de droit de bourgeoisie, un droit sur les cours d'eau de la pile (ou était situé le moulin de la pile) de 3 livres 5 sols ; 2 sols parisis et 6 anguilles pour la pêche de la Meuse ; 2 sols 6 deniers par fauchée de pré, et neuf deniers de l'arpent de prise.
À la suite d'une charte du et du , Charles de Croï a accordé aux habitants de ce village, de Deville, de Laifour, de Secheval et des Mazures, une étendue de bois appelés Wèbes.
La seigneurie d'Anchamps a été vendue à César Bernier en 1578, et a été réunie au comté de Lonny en 1663 avec tous les droits seigneuriaux attachés. Lors de la vente du marquisat et l'acquisition qu'en fit le duc de Meillaraie en 1674, les droits accordés aux habitants par Charles de Croï leur ont été conservés intacts, et cet acquéreur leur a même assuré pour toujours, par acte du , à la charge de lui payer annuellement 15 sols par arpent essarté, en outre du terrage.
Le dernier seigneur de cet endroit était Louis-Marie-Charles, vicomte de Salse, chevalier, il était aussi seigneur de Laifour...
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1876 | Latour[9] | |||
1877 | Sieur[10] | |||
avant 1988 | juin 2007 | Jean Gugole | ||
juin 2007 | novembre 2007 | Valérie Gugole | ||
novembre 2007 | février 2018 | Michel Philippe[11] | ||
février 2018 | juin 2020 | Richard Christment[11],[12] | ||
juin 2020 | mai 2020 | Richard Chrisment[13] | Retraité des artisans, commerçants et chefs d'entreprise | |
mai 2020 | en cours | Michel Colcy[14] | Cadre de la fonction publique | |
Les données manquantes sont à compléter. |
Richard Christment succède à Michel Philippe, à la suite de la démission de celui-ci au début de 2018. Il en était le premier adjoint. En mars 2020, les onze conseillers municipaux sont élus au premier tout, mais à la suite de la crise sanitaire, Michel Colcy devient maire en juin. Richard Christment reste premier adjoint[15].
Anchamps a adhéré à la charte du parc naturel régional des Ardennes, à sa création en [16].
La ville est desservie par la D 1 et la gare d'Anchamps de la ligne Charleville/Givet.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2019, la commune comptait 210 habitants[Note 4], en diminution de 7,08 % par rapport à 2013 (Ardennes : −3,68 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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112 | 115 | 114 | 161 | 171 | 190 | 221 | 235 | 252 |
1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
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243 | 218 | 220 | 225 | 193 | 203 | 211 | 207 | 209 |
1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 |
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199 | 197 | 190 | 206 | 191 | 145 | 178 | 174 | 182 |
1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2019 | - |
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177 | 199 | 204 | 192 | 222 | 230 | 220 | 210 | - |
Ce sont deux blocs de diorite. Le premier, appelé spécifiquement la Pierre Roland, est debout et en forme de pyramide irrégulière tant plus spécialement. Il est haut de 1,4 m, hors-sol, probablement enterré de 50 cm, avec ses 4 arêtes dirigées sur les levers et couchers remarquables.
L'autre est couché à 10 m vers le nord-ouest. Dimensions : 1,77 x 0,67 x 0,37.
Ces pierres auraient été lancées par Satan depuis les trois rochers appelés Dames de Meuse, sur le célèbre neveu de Charlemagne, Roland, pour le contraindre à reculer. Un des trois projectiles aurait roulé dans la Meuse, les deux autres se plantant au pied du héros.