Anceaumeville [ɑ̃somvil] est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
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Anceaumeville est un village périurbain du pays de Rouen ou Rouënnais situé à 14 km au nord de Rouen. L'altitude moyenne d'Anceaumeville est de 165 mètres environ. Sa superficie est de 4.68km². Sa latitude est de 49.575 degrés Nord et sa longitude de 1.065 degrés Est[1]. Trois petites vallées forment le relief de la commune.
Il est desservi par la RD 927.
Le territoire communal est traversé par la ligne de Malaunay - Le Houlme à Dieppe dont la station la plus proche est la gare de Montville, desservie par des trains TER Normandie reliant Rouen-Rive-Droite à Dieppe, ainsi que par l'Autoroute A151.
Les villes et villages proches d'Anceaumeville sont: Sierville (76690) à 2.47km, Montville (76710) à 2.96km, Eslettes (76710) à 3.00km, Mont-Cauvaire (76690) à 3.31km, Le Bocasse (76690) à 3.62km[2]
Hydrographie
La commune est drainée par la Clérette, un sous-affluent de la Seine par le Cailly[3].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]
Moyenne annuelle de température: 10,1°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 2 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 13,5 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Rouen - Jardin», sur la commune de Rouen, mise en service en 1979[10] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,2°C et la hauteur de précipitations de 805,2 mm pour la période 1981-2010[12].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Rouen-Boos», sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 23 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10,1°C pour la période 1971-2000[14] à 10,5°C pour 1981-2010[15], puis à 11°C pour 1991-2020[16].
Anceaumeville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[18],[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[21],[22].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,5% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (75,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (40,5%), prairies (29,6%), forêts (16,2%), zones urbanisées (8,4%), zones agricoles hétérogènes (5,4%)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes latinisées Anselmi villam (Cartulaire de Trinité du Mont, n°1, page 2; édition A. Deville, page 422)[25],[26] ou Anselmivillam en 1030[27], Herberti de Anselmivilla vers 1055 (Adigard des Gautries 1956 p. 124) et en 1091 (Deville, Sainte-Catherine 464), puis romanes Anseaumeville en 1319 (Archives de la Seine-Maritime G. 3267), Ansiaumeville entre 1392 et 1431; Anseaumeville en 1715; Anceaumeville en 1757[25].
Il s'agit d'une formation toponymique en -ville, élément dont le sens ancien est «domaine rural» (voir villa rustica et vilain). Il est précédé, selon le cas général, d'un anthroponyme[26],[27]. Les toponymistes identifient le nom de personne germanique Anselmus[27] (comprendre Anselme, la désinence -us latinise dans les textes rédigés en latin médiéval) ou, sous sa forme germanique d'origine, Anshelm[26] (cf. vieux haut allemandAnshelm[28]) qui est en allemand un zweigliedriger Rufname, qui veut dire en français «nom usuel en deux parties», composé des éléments ans- «divinité» + -helm «casque»[28]). Il se perpétue dans les noms de familles Anselme, Anseaume, Ansiaume, Anserme, ainsi que dans le prénom Anselme (forme savante)[27],[29].
Remarques: la forme normande Ansiaumeville attestée au XIVe - XVe siècle ne s'est pas maintenue, contrairement à la graphie aberrante Anceaumeville actuelle qui apparait vers le milieu du XVIIIe siècle.
Histoire
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Durant le Haut Moyen-Âge, des cercueils, des vases ainsi que des objets en fer et en bronze datant probablement de l'époque carolingienne, témoignent d'une occupation du territoire[30],[31].
Au XIesiècle, dès 1030, Anceaumeville est placée, avec son église et son moulin, sous le patronage de l'abbaye Sainte-Catherine-du-Mont par Robert le magnifique[32],[33],[34] puis des chartreux de Gaillon au XVIIesiècle[30] jusqu'en 1790[35]. Un autre document témoigne de l’intégration de la cure d'Anceaumeville au doyenné rural de Pavilly[36].
En 1091, Herbert d'Anseaumeville fait son apparition sous le règne de Guillaume le Roux[37],[38], la noblesse normande s'étant liée à celle d'Angleterre (voir baronnage anglo-normand).
Durant l'Ancien Régime, la paroisse d'Anceaumeville était comprise dans la baronnie de Montville.
En 1717, Mgr Claude-Maur d'Aubigné, archevêque de Rouen, réalise une visite pastorale dans la paroisse. Il dresse un état des lieux qui nous informe de l'état de l'intérieur de l'église ainsi que d'un enseignement pour les garçons et les filles octroyé dans le presbytère, sous l'égide respectivement du curé et d'une femme de la confrérie de la charité de St Gilles et St Martin.
En 1726, Alexandre Bigot, baron de Montville, engage deux sœurs "gratuites et charitables" chargées d'instruire les jeunes filles tant de la paroisse de Montville, d'Anceaumeville, Eslettes et du Tot[39] "à lire et de leurs devoirs et exercice de religion ainsi que des ouvrages convenables à leur sexe".
Au début des années 1780, transfère dans la paroisse d'Anceaumeville du relai de Poste aux chevaux anciennement situé à Fresquiennes.
Durant la Révolution française, la commune est rattachée au district de Rouen et au canton de Montville[40].
Le 6 février 1791, Joseph Thorel de Nollet, vicaire de la paroisse depuis neuf ans, est nommé curé. Il refusa de prêter serment après la grand-messe dominicale, avant de s'exiler en Angleterre.
Le 14 thermidor de l'An IV, le presbytère est vendu par adjudication.
En 1802, la cure est réunie à Montville jusqu’en 1869. Durant cette période, l’église du village n'a que la qualité de chapelle et est desservie par le vicaire de Montville.
1813, l'établissement d'une chapelle dépendante de la succursale de Montville y est autorisé[41].
En 1818, la commune est desservie par des services de transports en diligence puis de tournées de facteurs ruraux en 1830.
Le 29 novembre 1824, Hyppolite Boissel, Baron de Montville, demande l’autorisation pour l’établissement d’une usine à l’usage de papeterie sur la rivière de Clères, au hameau de Gruchy.
En 1833, durant la monarchie de Juillet, le conseil municipal dépasse le champ d'application de la loi Guizot adoptée la même année et décide d'établir une école primaire gratuite et mixte, dans l'ancien presbytère. Avant cette date, l'instruction religieuse des garçons était assurée par le vicaire de Montville, distinctement de celle des filles, assurée par une femme. Le déplacement de l'école en face de l'église (dans une maison servant jusqu'alors de café-épicerie) en 1865 permit de rendre au presbytère ses fonctions de maison curiale en 1866.
En 1845, une violente tornade (classée F5 sur l'échelle de Fujita) en provenance de Montville, frappe Anceaumeville, arrachant des arbres et toitures (dont celle du maire de l'époque, M. Duval). Mort des jeunes Désirée Valtier, 17 ans, et Caroline Théodore, 22 ans, ouvrières aux filatures et décédées des suites de la tornade.
En 1848, la ligne Rouen - Dieppe, traversant la commune d'Anceaumeville sans s'y arrêter[31], est mis en service par la Compagnie des chemins de fer de Dieppe et de Fécamp. Fermeture du relai de Poste aux chevaux la même année. Forte instabilité politique de la commune.
Évode Chevalier est élu le maire d'Anceaumeville puis de Montville. Il fait construire la mairie-école en 1880 et fait agrandir l'église.
Anceaumeville au tout début du XXesiècle
Mairie/École
Église
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
La commune se trouve dans l'arrondissement de Rouen du département de la Seine-Maritime[42].
Elle faisait partie du canton de Bois-Guillaume[43]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Bois-Guillaume[44]
Articles détaillés: Liste des cantons de la Seine-Maritime, Conseil départemental de la Seine-Maritime et Liste des conseillers départementaux de la Seine-Maritime.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de la Seine-Maritime[45].
Articles détaillés: Liste des circonscriptions législatives de la Seine-Maritime et Liste des députés de la Seine-Maritime.
Intercommunalité
Anceaumeville était membre de la communauté de communes des Portes Nord-Ouest de Rouen, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2002 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales[46].
Dans le cadre de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (loi NOTRe) du prescrivant la constitution d'intercommunalités d'au moins 15 000 habitants, sauf exception), cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes Inter-Caux-Vexin[47].
Réélu pour le mandat 2020-2026[50] Retraité salarié privé
Distinctions et labels
Depuis 2003, la commune détient le label "Ville Internet @" [51]
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[53].
En 2019, la commune comptait 675 habitants[Note 8], en diminution de 1,17% par rapport à 2013 (Seine-Maritime: +0,08%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
415
297
340
370
450
500
481
527
450
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
450
415
402
370
384
376
339
333
359
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
388
399
422
307
310
292
295
326
349
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
317
350
367
521
566
714
668
667
699
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
655
675
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[54].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,2%, soit en dessous de la moyenne départementale (36,5%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,5% la même année, alors qu'il est de 26,0% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 336 hommes pour 325 femmes, soit un taux de 50,83% d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,10%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[55]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,3
90 ou +
0,6
7,1
75-89 ans
8,6
22,9
60-74 ans
19,5
18,9
45-59 ans
21,2
17,7
30-44 ans
18,9
13,7
15-29 ans
14,7
19,4
0-14 ans
16,5
Pyramide des âges du département de la Seine-Maritime en 2018 en pourcentage[56]
Fête de la Saint-Gilles le 1erdimanche de septembre.
Économie
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Revenus et fiscalité
La pertinence de cette section est remise en cause. Considérez son contenu avec précaution. Améliorez-le ou discutez-en. (février 2021) Motif avancé: L'ensemble de ces chiffres est purement annecdotique tant qu'ils ne sont pas mis en rapport avec d'autres territoires pertinents, qui permettraient d'apprécier la "richesse" et le "fardeau fiscal" des habitants. Ces chiffres dans l'absolu n'ont aucun sens encyclopédique
Le revenu médian de la commune en 2016 s'élève à 22 528 € annuels, un total plus élevé (+13,86%) que le revenu médian national (19 785 €). La localité compte 27,6% de foyers fiscaux non imposables. Le revenu médian annuel des habitants de Anceaumeville était de 23 779 euros en 2017. C'est 14,27% de plus que dans l’ensemble de la France métropolitaine (20 809 euros)[58].
Le taux de chômage dans la zone d’emploi d'Anceaumeville au premier trimestre 2020 est de 8% (la moyenne est de 8,1% au quatrième trimestre 2019 en France métropolitaine).
Au niveau des impôts locaux, les foyers fiscaux d'Anceaumeville s'acquittent en moyenne d'une taxe de 839 €, soit un résultat plus élevé que la moyenne du département (827 € par foyer fiscal). Le produit total des impôts locaux collecté par Anceaumeville s'élève à 271 000 €. Concernant l'impôt sur le revenu, la population est taxée à hauteur de 1 436 € en moyenne et par foyer. Il s'agit d'un chiffre plus élevé que l'impôt moyen du département (1 211 €)[59].
Les habitants d'Anceaumeville (Seine-Maritime) déclarent en 2019 des revenus annuels de 2 938 € / par mois pour un foyer fiscal moyen, soit 35 256 € par an et par foyer[60].
La taxe d'habitation communale en 2019 était à un taux de 28,94%, plaçant la commune en 148eme position dans le classement national.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Notre-Dame-et-Saint-Martin d'Anceaumeville, dédiée à Saint-Martin et à Notre-Dame[61] L'édifice (qui a été profondément remaniée au fil des siècles) est de plan allongé avec un seul vaisseau. La tour-clocher surmontée d'une flèche polygonale sert d’entrée à cet édifice. Ses murs sont en calcaire, silex, grès, brique, moellon, brique avec pierre en remplissage ainsi que de l'enduit. Le toit est à double pente en ardoise et s’achève en croupe jusqu'au chevet circulaire. Le grand volume principal de la nef est accolé à d'autres parties plus modestes (sacristie) ou importantes [comme la tour-clocher]. Le baptistère, en pierre, date du XIIIesiècle, et a été retaillé sous le règne de Louis XIV. Le portail et le pignon ont été édifiés en 1781, et la nef renferme des parties du XVIesiècle. En 1792, l'église d'Anceaumeville possédait deux cloches. L'une d'elles, d'un poids de 505 livres (soit environ 229kg), est réquisitionnée pour les besoins de la Nation durant la Révolution française. La cloche restée seule dans le clocher a été refondue en 1807. L'église comporte deux chapelles: l'une dédiée au Sacré-Cœur, l'autre à Notre-Dame-de-Bon-Secours. Sa cloche, nommée Julie-Marie-Hyacynthe, fut bénite en 1873 en remplacement de la précédente. On peut y lire gravé dessus: "J'étais mortellement blessée; J'ai été guérie et augmentée aux frais de ma marraine" [62]. L’église est également rénovée en 1990, car un orage s'est abattu sur le clocher. L’église est dédiée à la sainte Vierge et à saint Martin, et possède un pèlerinage de saint Gilles, fixé au 1er Septembre pour la guérison des enfants boîteux.
Ruines d'un château du XIXesiècle autrefois habité par Adolphe Debouïs, docteur en médecine[63], cofondateur de la Société botanique de France[64],[65] et son parent éloigné Evode Chevalier. Le bâtiment est reconstruit en 2018 par son descendant Sébastien Champallou.
Manoir de la ferme des Murs, propriété construite sur une ancienne vavassorie, datant des XVIIeetXVIIIesiècles. Elle abritait un colombier du XVIIIesiècle et un magasin d'antiquités en lieu et place de l'actuel lotissement.
Personnalités liées à la commune
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Voir aussi
Bibliographie
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Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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«Au service des idéaux portés par Jaurès: Chaque jour, rencontre avec un acteur de la défense de l’Humanité. Aujourd’hui : Jean-Yves Flaux, de la campagne normande aux contreforts des Alpes, cet "Ami de l'Humanité" veut boucher les "trous noirs" de la diffusion de l’Humanité. Un passionné qui allie engagement militant et soif de culture», L'Humanité, (lire en ligne, consulté le ).
«Anceaumeville: le maire ne se représente pas», Le Courrier cauchois, (lire en ligne, consulté le )«Le maire, arrivant à la fin de son second mandat, a déclaré ne pas postuler à sa propre succession. En effet, après treize années à gérer la commune, malgré l'usage intensif du mail, d'Internet, du téléphone et des documents dématérialisés, la fonction de maire devient incompatible avec ses nouvelles activités professionnelles».
«Anceaumeville. Jean-Marie Langlois est réélu», Le Courrier cauchois, (lire en ligne, consulté le ).
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