Ambialet (en occitan : Ambialet), est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Ségala, un territoire s'étendant sur les départements du Tarn et de l'Aveyron, constitué de longs plateaux schisteux, morcelés d'étroites vallées.
Ambialet | |
Vue générale. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Tarn |
Arrondissement | Albi |
Intercommunalité | Communauté de communes des Monts d'Alban et du Villefranchois |
Maire Mandat |
Florence Durand 2020-2026 |
Code postal | 81430 |
Code commune | 81010 |
Démographie | |
Gentilé | Ambialetois |
Population municipale |
467 hab. (2019 ![]() |
Densité | 16 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 56′ 51″ nord, 2° 22′ 48″ est |
Altitude | 190 m Min. 180 m Max. 502 m |
Superficie | 30,04 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Albi (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Haut Dadou |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ambialet.fr |
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Exposée à un climat méditerranéen altéré, elle est drainée par le Tarn, le Ruisseau d'Aygou, le Ruisseau de Blasou, le Ruisseau de la Broncarié, le ruisseau de Cézens, le ruisseau de Lagouste et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Ambialet est une commune rurale qui compte 467 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 3 623 habitants en 1831. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Albi. Ses habitants sont appelés les Ambialetois ou Ambialetoises.
Commune située à l'est d'Albi.
Sérénac | Saint-Cirgue | Courris, Assac |
Villefranche-d'Albigeois | ![]() |
Saint-André |
Le Fraysse |
Le village est divisé en deux parties :
D'autres petits hameaux forment cette commune très étendue ; son activité principale est agricole sur les plateaux et touristique auprès de la rivière.
Le site est le résultat des caprices du Tarn : l'un de ses méandres, long de 3 km, enlace l'aiguille schisteuse de la presqu'île d'Ambialet sur laquelle est bâti le bourg, réunissant ainsi les cours supérieur et inférieur en un isthme d'une trentaine de mètres seulement.
La commune est desservie par la ligne 708 du réseau régional liO, la reliant à Albi et à Lacaune.
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par le Tarn, le ruisseau d'Aygou, le ruisseau de Blasou, le ruisseau de la Broncarié, le ruisseau de Cézens, le ruisseau de Lagouste, un bras du Tarn, le ruisseau de Cambounet, le ruisseau de la Cayrelié, le ruisseau de la Resse, le ruisseau du Gazet, le ruisseau du Riou Vieil et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 40 km de longueur totale[3],[Carte 1].
Le Tarn, d'une longueur totale de 380 km, prend sa source sur le mont Lozère, dans le nord de la commune du Pont de Montvert - Sud Mont Lozère en Lozère, et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave, en Tarn-et-Garonne.
Le ruisseau d'Aygou, d'une longueur totale de 15,8 km, prend sa source dans la commune de Valence-d'Albigeois et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il se jette dans le Tarn sur le territoire communal, après avoir traversé 5 communes[4].
Le ruisseau de Blasou, d'une longueur totale de 12,7 km, prend sa source dans la commune d'Alban et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest puis vers le nord. Il se jette dans le Tarn sur le territoire communal, après avoir traversé 3 communes[5].
Le ruisseau de la Broncarié, d'une longueur totale de 15,2 km, prend sa source dans la commune du Dourn et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il se jette dans le Tarn sur le territoire communal, après avoir traversé 6 communes[6].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressortit au type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[7].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bastide Solages », sur la commune de Bastide-Solages, mise en service en 1987[12] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[13],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 917,4 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et à 23 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,4 °C pour 1981-2010[16] à 13,8 °C pour 1991-2020[17].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[18] : la « rivière Tarn (partie Aveyron) » (2 381 ha), couvrant 41 communes dont 25 dans l'Aveyron et 16 dans le Tarn[19], et la « vallée du Tarn de puech Mergou à Gaycre » (2 562 ha), couvrant 11 communes du département[20] et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[18] : la « vallée du Tarn, amont » (36 322 ha), couvrant 57 communes dont 31 dans l'Aveyron, une dans la Lozère et 25 dans le Tarn[21].
Ambialet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[22],[I 1],[23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Albi, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,7 %), zones agricoles hétérogènes (37,1 %), prairies (12,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune d'Ambialet est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Tarn, le ruisseau de Blasou, le ruisseau de la Broncarié et le ruisseau d'Aygou. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[27]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1996, 2003 et 2014[28],[25].
Ambialet est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 8],[29].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[30]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 71,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 345 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 295 sont en en aléa moyen ou fort, soit 86 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[32].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[33].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Ambialet est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[34].
Le nom de la ville est attesté sous les formes Ambiledo en 1070, et Ambiletum en 1112[35], du gaulois ambi « autour de » et de ledo « reflux », dont le sens serait « qui coule autour », pour désigner le méandre[35].
Ambialet a été une des deux vicomtés de l'Albigeois, dont l'origine est le siège d'une viguerie carolingienne. L'autre était la vicomté de Lautrec.
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Son blasonnement est : Écartelé : au premier et au quatrième d'argent au château donjonné de sable maçonné du champ, au deuxième d'azur au sautoir d'or, au troisième d'or au lion de gueules.
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | mars 2008 | Jacques Garrier | - | - |
mars 2008 | mai 2020 | Jean-Pierre Lefloch | - | - |
mai 2020 | En cours | Florence Durand[36] | - | - |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[38].
En 2019, la commune comptait 467 habitants[Note 9], en augmentation de 2,64 % par rapport à 2013 (Tarn : +2,07 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
En 2018, la commune compte 203 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 452 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 380 €[I 4] (20 400 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 6] | 12,1 % | 6,1 % | 10 % |
Département[I 7] | 8,2 % | 9,9 % | 10 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 279 personnes, parmi lesquelles on compte 79,4 % d'actifs (69,4 % ayant un emploi et 10 % de chômeurs) et 20,6 % d'inactifs[Note 11],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Albi, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 66 emplois en 2018, contre 73 en 2013 et 72 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 197, soit un indicateur de concentration d'emploi de 33,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,4 %[I 10].
Sur ces 197 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 49 travaillent dans la commune, soit 25 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 85,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,5 % les transports en commun, 4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
27 établissements[Note 12] sont implantés à Ambialet au [I 13]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 37 % du nombre total d'établissements de la commune (10 sur les 27 entreprises implantées à Ambialet), contre 26,7 % au niveau départemental[I 14].
La commune est dans le Segala, une petite région agricole située dans le nord-est du département du Tarn. C’est la relative pauvreté du sol de cette région où ne poussait jadis que le seigle qui a donné son nom à cette aire géographique. Situé en moyenne altitude, le Ségala s’étend sur des territoires vallonnés et riches en schiste.[41]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 49 | 32 | 24 | 18 |
SAU[Note 14] (ha) | 1 384 | 1 324 | 1 161 | 1 198 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 49 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 32 en 2000 puis à 24 en 2010[43] et enfin à 18 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 63 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[44],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1384 ha en 1988 à 1198 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 28 à 67 ha[43].
Longtemps appelée Notre-Dame-de-la-Chapelle, c'est une ancienne chapelle castrale dédiée à la Vierge Marie.
Magnifique prieuré situé en hauteur, dans la boucle du Tarn.
L'actuelle église Notre-Dame et le prieuré sont mentionnés dans le même acte en 1057.
Frotaire II, évêque de Nîmes, et son neveu Raymond-Bernard Trencavel, vicomte d'Albi, cèdent "le mont qu'on appelle de la Voute" près du castrum d'Ambialet hérité de ses parents à Dieu et "à l'autel de sainte Marie situé en ce lieu dans une église d'antique fondation"[45].
Le prieuré est donné à l'abbaye Saint-Victor de Marseille avec l'église paroissiale d'Ambialet.
Frotaire, Raymond-Bernard associé à sa femme Ermengarde, donnent en 1076 la dîme de tout cens qu'ils ont dans le mandement d'Ambialet, c'est-à-dire sur les paroisses de Calvin, la Condomine, Bonneval, Crespinet, Fabas et Courris.
En 1079, le pape Grégoire VII confirme à l'abbé Bernard les possessions de Saint-Victor. Cet acte est renouvelé en 1135 par le pape Innocent II.
Quand, en 1150, Raimond Ier Trencavel succède à Roger Ier Trencavel, il renonce à son droit d'albergue dans le prieuré.
La croisade des Albigeois entraîne la chute de la famille de Trencavel et donc de leur appui qui avait permis l'accroissement des biens dépendant du prieuré. Les campagnes de Simon de Montfort ne semblent pas avoir eu d'autres conséquences sur le prieuré. Cette disparition de la famille fondatrice va conduire à un déclin de la vie conventuelle au XIIIe et XIVe siècles.
Datée de 1759, elle est inscrite aux Monuments Historiques depuis le .
Construite au XIIIe siècle sur une falaise rocheuse en bordure du Tarn, elle a été relevée récemment.
Appelé, le Castella, c'est un ancien château-fort qui figure dans les armoiries de la ville.
Entièrement ruiné, sa plateforme en hauteur se voit encore à l'entrée de la boucle du Tarn où se trouve le prieuré, derrière l'église qui est l'ancienne chapelle castrale.
Il a existé avant ce château, appelé Châteauneuf dans les anciens documents (dans un traité de paix de 1142), un châteauvieux qui appartenait aux comtes de Toulouse.
Il était le siège de la vicomté.
Petit château en partie démoli au milieu du XIXe siècle, il appartenait à un rameau de la famille Del Puech.
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