Amagney est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle fait partie de la région culturelle et historique de Franche-Comté.
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Amagney | |
Église d'Amagney. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Doubs |
Arrondissement | Besançon |
Intercommunalité | Grand Besançon Métropole |
Maire Mandat |
Thomas Javaux 2020-2026 |
Code postal | 25220 |
Code commune | 25014 |
Démographie | |
Gentilé | Magnoulots |
Population municipale |
929 hab. (2019 ![]() |
Densité | 71 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 18′ 21″ nord, 6° 09′ 09″ est |
Altitude | Min. 253 m Max. 504 m |
Superficie | 13,13 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Besançon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Besançon-5 |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | amagney.fr |
modifier ![]() |
Le village est situé à environ 11 km à l'est de Besançon.
![]() |
Marchaux-Chaudefontaine | Châtillon-Guyotte | Pouligney-Lusans | ![]() |
Thise | N | Deluz | ||
O Amagney E | ||||
S | ||||
Roche-lez-Beaupré | Novillars, Vaire |
La commune est desservie par la ligne 73 du réseau de transport en commun Ginko.
Amagney est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 312 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (65,8 %), prairies (14,8 %), zones agricoles hétérogènes (8,4 %), cultures permanentes (5,8 %), zones urbanisées (5,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
L'origine du nom d'Amagney proviendrait de l’association des mots celte « magos » (maison, village, marché) et du suffixe bas latin « iacos » déformé en « ey » dans la région (un lieu habité). Cette étymologie semble assez répandue, les racines de ses mots se retrouvent dans Émagny, Magny et Ameugny (Saône-et-Loire).
Amagnys en 1233 ; Amaygnées en 1253 ; Asmaynes en 1261 ; Amaignés ou Amaiacus en 1385 ; Ameigney en 1425. On a retrouvé sur le territoire d'Amagney des tuileaux d'origine romaine indiquant que la région était habitée au début de notre ère. La vallée du Doubs ayant été un lieu de passage important on peut penser qu'elle était habitée dès la préhistoire. Les premières mentions d'Amagney datent du XIIIe siècle. Le Chapitre métropolitain de Besançon y avait ses droits, notamment la dîme du vin en 1229. La famille de Montfaucon était également présente à Amagney selon un acte dans lequel Amédée de la Tour, chevalier de Besançon, déclare tenir en fief tout ce qu'il a à Amagney d'Amé de Montbéliard, seigneur de Montfaucon. En 1300 le seigneur de Montfaucon, Jean de Montbéliard, donne à l'hôpital du Saint Esprit de Besançon quatre bichets[8] de froment assignés sur le moulin d'Amagney et le droit de pâturage pour les bêtes aux Longeaux. Amagney existe depuis le XIIIe siècle, et en 1522 le lieu-dit Malmaison est officiellement rattaché au village. Amagney fut d'abord une terre vignoble, avant de produire des mirabelles surtout à la fin du XIXe siècle. Ce fruit est fêté chaque année le dernier dimanche du mois d'août dans le village.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1977 | 2008 | Jean-Pierre Fostel | ||
2008 | En cours (au 1er juin 2020) |
Thomas Javaux [9] Réélu pour le mandat 2020-2026 |
DVD | Restaurateur |
Les données manquantes sont à compléter. |
Les habitants sont nommés les Magnoulots[10].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].
En 2019, la commune comptait 929 habitants[Note 3], en augmentation de 25,03 % par rapport à 2013 (Doubs : +2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
559 | 564 | 575 | 539 | 663 | 706 | 673 | 653 | 678 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
629 | 585 | 572 | 528 | 516 | 482 | 521 | 517 | 471 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
442 | 437 | 473 | 439 | 412 | 439 | 433 | 407 | 415 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
433 | 422 | 597 | 656 | 664 | 680 | 714 | 724 | 743 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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904 | 929 | - | - | - | - | - | - | - |
Elle est attestée en 1275. En 1318, le patronage en appartient au trésorier du Chapitre métropolitain de Besançon. De cette église, dépendent Les Longeaux, La Malmaison et Rufille. L'église fut plusieurs fois reconstruite. Visité par l'archevêque de Besançon en mai 1665, elle reçut, en 1696, des ornements dus au ciseau du célèbre sculpteur Georges de La Seigne. Elle fut rebâtie en 1773 par l'entrepreneur Bidal. La décoration, cette fois, fut confiée au sculpteur Hugues Flamand, de Besançon, qui, en 1779, passa marché avec les habitants pour y installer deux retables et « décrasser la chaire à prêcher ». On commanda en outre au peintre Bisontin Jean-Pierre Fraichot deux tableaux. En 1775, on avait commandé une cloche au fondeur Claude-Joseph Lièvremont. En 1786, on plaça des bancs dans l'église et on dora le retable du maître-autel.
Cette église, devenue trop petite, dut être, un siècle plus tard considérablement agrandie. Les travaux furent à la charge des deux communes d'Amagney et de Novillars, ce dernier village ayant été rattaché au premier par décision archiépiscopale de 1714. Ce fut presque une reconstruction complète (à l'exception du clocher datant de 1821). L'architecte Maximilien Painchaux dressa les plans du nouvel édifice : vaste église-halle à coupole (peinte par Charpy en 1875) dans laquelle on entre par un clocher porche. L'architecte Lavie dressa les plans de l'ornementation, assez surprenante dans cette région, puisque c'est la pierre qui a été choisie, et non le bois : chaire en pierre, autels et retables en pierre, fonts baptismaux et chemin de croix en pierre. L'exécution de ces ouvrages fut confiée à l'entreprise bisontine Domange-Baldauf et André, le sculpteur en fut Dreyer. Le , l'archevêque de Besançon pouvait venir consacrer la nouvelle église.
Les anciens éléments de décoration furent donnés par la paroisse d'Amagney à la toute nouvelle chapelle de Novillars. L'ancien cimetière qui entourait l'église fut désaffecté et un nouveau cimetière fut ouvert en 1848, à l'écart du village.
En ce qui concerne l'enseignement, les recteurs d'école sont attestés depuis 1735. En fait, l'instruction des enfants était assurée par des temps plus anciens : à la fin du XVIIe siècle, en effet, le curé Pourcheresse avait acheté une maison pour la paroisse, afin d'y loger une fille ou une veuve « qui enseignera les petites filles ». L'église sous le patronage de saint Ferréol et saint Ferjeux possède aussi un tableau ancien du XVIIe siècle montrant Besançon et ses fortifications ainsi que les deux saints.
Trois fontaines en belles pierres de taille du XIXe siècle ornent le village. L'une est ronde. Une des deux autres devait servir de base à la mairie mais le projet ne parvint jamais à son terme.
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Blason | Écartelé : au 1er de gueules à trois mirabelles d'or chacune feuillée de deux pièces de sinople, au 2e d'or à une hure de sanglier de sable, défendue et allumée d'argent, au 3e d'or à un chêne fûté et fruité de tenné, feuillé de sinople, au 4e de gueules à un cheval cabré d'argent[15]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |