Allègre-les-Fumades est une commune française située dans le nord du département du Gard, en région Occitanie. Elle est située en vallée de la Cèze à proximité de l'Ardèche.
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Allègre-les-Fumades
L'église Saint-Félix de Boisson à Allègre-les-Fumades.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Cèze, l'Auzon, l'Alauzène, l'Argensol, le ruisseau du Peyrol et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable: deux sites Natura 2000 («la Cèze et ses gorges» et les «garrigues de Lussan»), un espace protégé (le «secteur nord du massif du Bouquet») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Allègre-les-Fumades est une commune rurale qui compte 953 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Alès. Ses habitants sont appelés les Allégrais ou Allégraises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château d'Allègre, inscrit en 1997.
Géographie
La commune est composée de différents hameaux dispersés sur son territoire dont les plus importants sont: Boisson, Auzon, Arlende, la Bégude, Les Vieilles Fumades, Fumades-les-Bains et le Mas Chabert.
La station thermale des Fumades-les-Bains est désormais le seul centre thermal du département du Gard accueillant des curistes et une clientèle venant se relaxer grâce à des soins de remise en forme. Ses sources riches en hydrogène sulfuré sont employées pour soigner les affections des voies respiratoires et de la peau, la rhumatologie et la fibromyalgie.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat méditerranéen franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat méditerranéen» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 13,4°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,7 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 16,3 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 3,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Salindres», sur la commune de Salindres, mise en service en 1915[6] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,5°C et la hauteur de précipitations de 1 068,8 mm pour la période 1981-2010[8].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Lanas Syn», sur la commune de Lanas, dans le département de l'Ardèche, mise en service en 1990 et à 39 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 13,6°C pour la période 1971-2000[10], à 13,5°C pour 1981-2010[11], puis à 13,9°C pour 1991-2020[12].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14].
Un espace protégé est présent sur la commune:
le «secteur nord du massif du Bouquet», objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 147,6ha[15].
Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[17]:
«la Cèze et ses gorges», d'une superficie de 3 550ha, un territoire dont les principaux habitats naturels sont des formations méditerranéennes (Asplenion, Quercion ilicis) dans les gorges, avec notamment des descentes remarquables d'espèces montagnardes[18]
les «garrigues de Lussan», d'une superficie de 29 150ha. Ce site abritait en 1999 un site de nidfication d'un couple de vautour percnoptère. Ce site constitue un lien essentiel dans la petite population méditerranéenne résiduelle du Sud-Est de la France (comprenant une vingtaine de couples seulement), situé entre les noyaux d'Ardèche et Drôme-Isère, au nord, des gorges du Gardon, au sud, du Lubéron et des Alpilles, à l'est, du haut montpelliérais et des Gorges Tarn-Jonte, à l'ouest[19].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[20]:
la «rivière de la Cèze à l'aval de Saint-Ambroix» (228ha), couvrant 9 communes du département[21], et
les «rochers de St-Peyre et d'Aiguières» (171ha), couvrant 3 communes du département[22]
et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[20]:
le «cours moyen de la Cèze» (648ha), couvrant 16 communes du département[23];
le «plateau de Lussan et Massifs Boisés» (37 159ha), couvrant 40 communes du département[24].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Allègre-les-Fumades.
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Allègre-les-Fumades est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[25],[I 1],[26].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alès, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,4% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (52%), zones agricoles hétérogènes (38%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,4%), prairies (3,4%), zones urbanisées (1,2%)[27].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Allègre-les-Fumades est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier: le risque de radon[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment la Cèze, l'Auzon et l'Alauzène. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1987, 1993, 1997, 1998, 2001, 2002 et 2014[30],[28].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Allègre-les-Fumades.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[31]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 91,2% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 595 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 570 sont en en aléa moyen ou fort, soit 96%, à comparer aux 90% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2012, 2016, 2017 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1983[28].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[34].
La commune est en outre située en aval du barrage de Sénéchas, un ouvrage de classe A[Note 9] doté d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[36].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Allègre-les-Fumades est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[37].
Toponymie
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Histoire
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Préhistoire et Antiquité
Un oppidum et des enceintes néolithiques sont parmi les premières traces de présence humaine. Deux sites archéologiques d'époque gallo-romaine ont été découverts, l'un sur le hameau d'Arlende, un second aux Fumades-les-Bains. Le site d'Arlende correspond à une agglomération secondaire du Iersiècleav. J.-C. au IIesiècle apr. J.-C. Elle a été étudiée par l'INRAP (Institut national de recherche et d'archéologie préventive) en 2003 avec la collaboration d'associations locales. Un diagnostic archéologique d'un mois a révélé une zone d'habitat, d'artisanat (fours de potier et certainement de métallurgie) et de culte. Ce site devait être étroitement lié à celui des Fumades déjà reconnu pour les vertus de ses eaux. En effet, des bas-reliefs dédiés aux nymphes des eaux ont été découverts. Sur l'un d'entre eux, la vénération des divinités des eaux est associée au culte de l'empereur. Parmi les vestiges, on répertorie notamment une piscine carrelée de 4 mètres de diamètre, des cippes, des monnaies, des mosaïques. Ces témoignages sont aujourd'hui enfouis.
Moyen Âge
La vie s'organisait autour du château d'Allègre. Les premières sources écrites mentionnant cet édifices datent du début du XIIesiècle. Il est l'un des exemples de co-seigneurie en Languedoc-Roussillon, ce qui lui vaut le surnom de "village de chevaliers". Une quinzaine de familles se partageaient les droits et les obligations et cohabitaient sous l'égide d'un seigneur dominant. Il est classé à l'Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. Au-dessus du château se dresse les vestiges de la Chapelle Saint Saturnin, placée sous la protection du saint thaumaturge, recevait de nombreux enfants malades que l’on mouillait avec l'eau de sa source. La croyance assurait que la maladie restait dans les vêtements retirés et laissés sur place en ex-voto.
Les Templiers et les Hospitaliers
Mas de Peyrolles est une ancienne grange de l'ordre du Temple qui dépendait de la maison du Temple d'Alès[38], devenue une commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[39] dite de Saint-Julien de Peyrolles lors de la dévolution des biens de l'ordre du Temple puis un membre de la commanderie de Jalès au sein du grand prieuré de Saint-Gilles[40],[41].
Politique et administration
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 2001
2014
Pierre Brun
DVG
Ancien président de la Communauté de communes du Pays de Cèze Président de la Communauté de communes Cèze-Cévennes (2011-2014)
mars 2014
En cours
Geneviève Coste
SE
Les données manquantes sont à compléter.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[43].
En 2019, la commune comptait 953 habitants[Note 10], en augmentation de 14,13% par rapport à 2013 (Gard: +2,08%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
970
767
786
863
1 020
1 029
1 090
1 133
1 273
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 272
1 247
1 250
1 151
1 093
967
1 007
1 012
991
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
917
917
932
788
774
721
634
572
591
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
588
563
577
581
623
616
695
713
777
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
853
953
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,7%, soit en dessous de la moyenne départementale (32,6%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,3% la même année, alors qu'il est de 29,6% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 470 hommes pour 458 femmes, soit un taux de 50,65% d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,18%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 4]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ou +
1,3
8,1
75-89 ans
10,9
21,1
60-74 ans
18,9
22,6
45-59 ans
20,0
15,5
30-44 ans
19,8
13,0
15-29 ans
12,3
19,3
0-14 ans
16,8
Pyramide des âges du département du Gard en 2018 en pourcentage[46]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,8
90 ou +
1,9
7,9
75-89 ans
10,3
18,9
60-74 ans
19,4
20,6
45-59 ans
20,6
17,1
30-44 ans
17,1
16,5
15-29 ans
14,6
18,1
0-14 ans
16,2
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 402 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 909 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 720 €[I 5] (20 020 € dans le département[I 6]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 556 personnes, parmi lesquelles on compte 72,7% d'actifs (60,6% ayant un emploi et 12,1% de chômeurs) et 27,3% d'inactifs[Note 12],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Alès, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 10]. Elle compte 167 emplois en 2018, contre 166 en 2013 et 187 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 339, soit un indicateur de concentration d'emploi de 49,2% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,4%[I 11].
Sur ces 339 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 66 travaillent dans la commune, soit 20% des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 88,8% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4% les transports en commun, 3,4% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,3% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
91 établissements[Note 13] sont implantés à Allègre-les-Fumades au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 14].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
91
100%
(100%)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
6
6,6%
(7,9%)
Construction
14
15,4%
(15,5%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
34
37,4%
(30%)
Information et communication
1
1,1%
(2,2%)
Activités financières et d'assurance
1
1,1%
(3%)
Activités immobilières
5
5,5%
(4,1%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
9
9,9%
(14,9%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
11
12,1%
(13,5%)
Autres activités de services
10
11%
(8,8%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 37,4 % du nombre total d'établissements de la commune (34 sur les 91 entreprises implantées à Allègre-les-Fumades), contre 30% au niveau départemental[I 15].
Entreprises
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[47]:
Socafuma Societe D'exploitation Du Casino Des Fumades, organisation de jeux de hasard et d'argent (4 206 k€)
Chateau De Boisson, terrains de camping et parcs pour caravanes ou véhicules de loisirs (747 k€)
Soc Gardoise De Thermalisme, entretien corporel (593 k€)
Pole Mecanique Performance, formation continue d'adultes (109 k€)
Societe D'exploitation Des Thermes Ales-Les-Fumades, construction d'autres bâtiments (10 k€)
La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[48]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 4]. Six exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 17] (43 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 216ha[50],[Carte 5],[Carte 6].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le château d'Allègre.
Église Saint-Félix de Boisson (carillon de 10 cloches, le plus important du Gard).
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[16].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[35].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[49].
Le mas de Peyrolles se trouve au nord du village en direction de Boisson: 44° 12′ 16″ N, 4° 15′ 04″ E
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Émile Bonnet, «Les maisons de l'ordre du Temple dans le Languedoc méditerranéen», Cahiers d'histoire et d'archéologie, t.VII, , p.524-525, lire en ligne sur Gallica.
Emmanuel-Ferdinand de Grasset, Essai sur le grand prieuré de Saint-Gilles de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, suivi du catalogue des chevaliers, chapelains, diacots, donats et servants d'armes de la vénérable langue de Provence, dressé sur les titres originaux, Paris, (lire en ligne), p.195.
Abbé C. Nicolas, «Histoire des grands prieurs et du prieuré de Saint-Gilles faisant suite au manuscrit de Jean Raybaud 1751-1806: tome III», Mémoires de l'Académie de Nîmes, t.XXIX, , p.104-107, lire en ligne sur Gallica.
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