Aingoulaincourt est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.
Aingoulaincourt | |
![]() photo du village prise par drone | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Haute-Marne |
Arrondissement | Saint-Dizier |
Intercommunalité | Communauté de communes du bassin de Joinville en Champagne |
Maire Mandat |
Paul David 2020-2026 |
Code postal | 52230 |
Code commune | 52004 |
Démographie | |
Gentilé | Aingoulaincourtois |
Population municipale |
13 hab. (2019 ![]() |
Densité | 2,5 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 27′ 24″ nord, 5° 17′ 12″ est |
Altitude | Min. 303 m Max. 386 m |
Superficie | 5,1 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Joinville (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Poissons |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Le petit village d'Aingoulaincourt se situe dans le canton de Poissons. La commune se situe à 1,9 kilomètre d'Échenay via la D 215, et à 2,9 kilomètres de Pansey via la D 60.
Le village est situé sur la rive gauche de la Saulx (rivière passant à Échenay).
![]() |
Pansey | ![]() | ||
Montreuil-sur-Thonnance | N | Échenay | ||
O Aingoulaincourt E | ||||
S | ||||
Sailly |
Aingoulaincourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Joinville, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,7 %), forêts (24,1 %), prairies (7,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,2 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Aingoulaincourt est un village se finissant par le suffixe « court », venant du latin curtis, signifiant « domaine » ou « terres agricoles ».
Aingoulaincourt viendrait de Angulencurt qui est un nom propre d'origine germanique signifiant « Inguelina », suivi du suffixe « court », et qui donne une fois traduit « domaine d'Inguelina ».
Le village existait déjà en l'an 978[8], auquel on retrouve l'acte de donation des terres par l'évêque de Toul.
Ensuite, les terres ont été données à l'abbaye de Morimond en 1144[9].
Aingoulaincourt appartenait jusqu'en 1789 au marquis de Pimodan, le baron d'Échenay.
En 1789, Aingoulaincourt est considéré comme un village qui dépend de l'élection de Joinville. Aingoulaincourt ressortissait de la prévôté du bailliage de Chaumont. L'église Saint-Rémy était une annexe du diocèse de Toul.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mars 2008 | Pierre Archambaux | ancien agriculteur | |
mars 2008 | En cours | Paul David | DVD | Agriculteur |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].
En 2019, la commune comptait 13 habitants[Note 3], en diminution de 7,14 % par rapport à 2013 (Haute-Marne : −4,96 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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69 | 62 | 66 | 78 | 61 | 57 | 60 | 62 | 60 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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65 | 74 | 71 | 60 | 57 | 74 | 67 | 72 | 56 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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53 | 56 | 38 | 30 | 36 | 29 | 19 | 18 | 21 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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25 | 20 | 18 | 17 | 17 | 10 | 12 | 13 | 14 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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13 | 13 | - | - | - | - | - | - | - |
Le village tire essentiellement son économie de l'agriculture-élevage.
L'église Saint-Rémy date probablement de la fin du XIIe siècle, ou commencement du XIIIe siècle[8]. Le chœur de l'église était constitué à l'origine de deux voûtes d'ogive et en cul de four, mais elles se sont effondrées peu de temps après sa construction. De nombreuses modifications ont été faites au fil du temps: ainsi, la porte a été condamnée puis murée sur la façade Sud (confère photo, à gauche de la première fenêtre de l'église). L'église fut bâtie au cœur du village, qui se trouve aussi être en pente. Le dénivelé entre la première pierre de la porte et de la première pierre des contreforts à l'opposé, est d’environ d'un mètre
Le chœur de l'église est constitué de trois fenêtres en lancettes, (photo ci-dessous, au fond), qui datent de la construction (XIIe siècle) et font partie des mieux conservées du département.
L'église a été restaurée en 2013. Le monument aux morts se situe à l'intérieur. Il y figure trois personnes : Henri Schneider, Justin Roussel, Marcelin Morhs.
Néanmoins, des réparations sont prévues au printemps 2019, dans la mesure où l'enduit des murs de la nef se décolle.
Sur les autres projets Wikimedia :
Émile Jolibois, La Haute-Marne ancienne et moderne. Dictionnaire géographique, statistique, historique et biographique de ce département, Chaumont, 1858. Réédité. Disponible en ligne :La Haute-Marne ancienne et moderne