Le périmètre de protection de la Réserve naturelle géologique de Haute-Provence couvre également la commune de La Rochette.
Sismicité
La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[3].
Hydrographie et eaux souterraines
La commune d'Aiglun est traversée[4] au sud par la Bléone[5], rivière affluente de la Durance et au nord par les Duyes, affluent de la Bléone[6].
La Bléone prend sa source à 2 240 m, son cours le plus bas est à une altitude de 419 m. Son cours s'étend sur plus de 180 km. Les cours d'eau qui la composent ont formé d'importants lits, qui associent le cours d'eau actif et des bras morts[6].
Environnement
La commune compte 438 hectares de bois et forêts[7].
Climat
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 11,5°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 8 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 14,7 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 6,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 4,6 j
La commune bénéficie d’un «climat méditerranéen altéré», selon la typologie des climats en France définie en 2010, comme 139 autres communes des Alpes-de-Haute-Provence soit 70 % du département[Note 2]. Ce type de climat est caractérisé par une température moyenne annuelle élevée, des jours de froid en nombre réduit et des jours chauds compris entre 15 et 23 par an[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[8].
Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[10]. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Saint-Auban», sur la commune de Château-Arnoux-Saint-Auban, qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,9°C et la hauteur de précipitations de 694,9 mm pour la période 1981-2010[11],[12].
Lieux-dits et hameaux
En plus du village, du Thoron et des Grées, la commune comporte 13 hameaux, lieux-dits ou quartiers:
les Lavandes
le Hameau du Roux
le Collet
le Château
les Hubacs
le Vallon et l’École
la Treille
la Ruchonne et la Gibonne
le Monégros
les Paluts
la Roche Frison
la Lauze
les Terres Rouges
Urbanisme
Typologie
Aiglun est une commune rurale[Note 5],[13]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[14],[15].
Elle appartient à l'unité urbaine d'Aiglun, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[16] et 2 486 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digne-les-Bains, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,4% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (31,6%), zones agricoles hétérogènes (23,5%), forêts (22,8%), terres arables (15,6%), zones urbanisées (3,1%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5%)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Voies de communications et transports
Voies routières
La commune, limitrophe de Digne, est accessible par la RD 417, via la route nationale 85.
Transports en commun
Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur
Une ancienne ligne de chemin de fer, la ligne de Saint-Auban à Digne, traverse la commune, mais est neutralisée depuis 1991.
Réseau des lignes régulières de transports des Alpes-de-Haute-Provence[23].
Risques naturels et technologiques
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Digne-les-Bains-Ouest auquel appartient Aiglun est en zone 1b (risque faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[24], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[25]. La commune d’Aiglun est également exposée à trois autres risques naturels[25]:
feu de forêt;
inondation (dans la vallée de la Bléone);
mouvement de terrain: la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort[26].
La commune d’Aiglun est également exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses, par route et canalisations[27]. La route nationale 85 peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[28]. Enfin, le gazoduc servant à alimenter Digne en gaz naturel traverse la commune (le long de la voie ferrée) et constitue donc un facteur de risque supplémentaire[29].
Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2006 pour les risques d’inondation, de mouvement de terrain et de séisme[27] et le Dicrim existe depuis 2011[30].
La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle: en 1984 pour un tremblement de terre, pour des inondations et des coulées de boue en 1996 et 2001, pour des sécheresses en 1989, 1990 et 1998, et en 1996 pour des glissements de terrain[25],[31]. Le tremblement de terre du 19 juin 1984 avait son épicentre à Aiglun, et une intensité macro-sismique de VI sur l’échelle MSK[32]. Le 25 juillet 2001, un orage, avec de la grêle, cumule 150 mm en trois heures, provoquant des inondations[33].
Toponymie
Le nom de la commune apparaît pour la première fois sous la forme Aigluzino en 1193[34], sous la forme de Aiglezino en 1195 (selon Rostaing et Nègre) et Aygladuno en 1319.
Le terme est formé sur le latin aquila (aigle) et le gaulois dunum (hauteur), et signifierait donc la hauteur de l’aigle[35],[36]. Selon les Fénié, il s’agirait de deux racines oronymiques, *akw-il, plus le celtique dunum[37].
La commune, à l'origine Agleduno[38], dépend à l'époque romaine de l'oppidum Dignensis.
Dans l'Antiquité, les Bodiontiques (Bodiontici) peuplaient la vallée de la Bléone, et étaient donc le peuple gaulois qui vivait dans l’actuelle commune d’Aiglun. Les Bodiontiques, qui sont vaincus par Auguste en même temps que les autres peuples présents sur le Trophée des Alpes (entre 23 av. J.-C. et 14 av. J.-C.), sont rattachés à la province des Alpes-Maritimes lors de sa création[39]. La voie romaine reliant Segustero (Sisteron) à Vintium (Vence) traversait le territoire de la commune actuelle[40]. Quelques tombes gallo-romaines ont été retrouvées[2].
Au Moyen Âge, la communauté d'Aiglun relevait de la viguerie de Digne[40], et son église de l’évêque de Digne qui percevait les revenus liés à l’église. Il la donne à ses chanoines[41]. Du côté laïc, le village est partagé entre de multiples coseigneurs, qui arrivent au total de 22 en 1315[42]. Le village est une ancienne place forte, nommée castrum de Aglenio au Moyen Âge[2].
Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l'échec de l'insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République: Aiglun participe au mouvement et voit deux de ses habitants traduits devant la commission mixte[43].
Extrait du cadastre dit napoléonien de la commune d'Aiglun (section A feuille no1), archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 1808.
Au XIXesiècle, Aiglun est l'une des dernières communes de la région à se doter d’une école: lors de l’enquête de 1863, elle figure parmi les dix-sept communes du département (sur 245) à ne pas en posséder[44] et attend les lois Jules Ferry pour instruire les enfants[45].
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Libération d’Aiglun est marquée par le passage d'une colonne de la 36edivision d’infanterie américaine, le , venant de Malijai et se portant en renfort d'une colonne secondaire stoppée à Digne-les-Bains, afin de prendre à revers la garnison allemande de la ville[46].
Monuments aux morts de la commune d'Aiglun.
Jusqu’au milieu du XXesiècle, la vigne était cultivée dans la commune sur 55ha, pour la consommation locale. Une partie de la production était vendue à Digne. Cette culture a aujourd'hui disparu[47].
Politique et administration
Canton
En 1793, la commune d'Aiglun est incluse dans le canton de Champtercier. En 1801, elle est rattachée au canton de Digne puis, en 1973, à celui de Digne-Ouest[1]. Depuis les élections ayant suivi la réforme de 2014, la commune fait partie du canton de Digne-les-Bains-2.
Liste des maires
Article détaillé: Histoire des maires de France.
La décision d'élection du maire est un acquis de la Révolution française, l’élection se fait au suffrage censitaire de 1790 à 1795, pour un mandat de 2 ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maire élu, la commune désignant un agent municipal qui est délégué à la municipalité de canton. En 1799-1800, durant le Consulat, les maires sont nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de la Deuxième République (1848-1851). La Troisième République libéralise l'administration des communes, par la loi du 5 avril 1884 qui confirme celle du 4 mars 1882: le conseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.
Aiglun était, en 2011, l'une des treize communes du département à n'être rattachée à aucun établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre. À la suite du schéma départemental de coopération intercommunale de 2011 établi par la préfecture, prévoyant «la couverture intégrale du territoire par des EPCI à fiscalité propre»[54], la commune a fait partie, de 2013 à 2016, de la communauté de communes Asse Bléone Verdon.
Depuis le , elle fait partie de la communauté d'agglomération Provence-Alpes.
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans les Alpes-de-Haute-Provence.
Budget et fiscalité
Le budget municipal principal 2014 totalisait 258 000 euros d'investissement et 850 000 euros de fonctionnement[55].
Taxe
Part communale
Part intercommunale
Part départementale
Part régionale
Taxe d'habitation
9,00%
8,08%
5,53%
0,00%
Taxe foncière sur les propriétés bâties
21,00%
4,61%
14,49%
2,36%
Taxe foncière sur les propriétés non bâties
48,33%
6,00%
47,16%
8,85%
Taxe professionnelle
0,00%
32,98%
47,16%
8,85%
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable. La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale).
Budget et fiscalité 2019
En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[56]:
total des produits de fonctionnement: 1 111 000 €, soit 772 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 760 000 €, soit 528 € par habitant;
total des ressources d'investissement: 387 000 €, soit 269 € par habitant;
total des emplois d'investissement: 1 217 000 €, soit 845 € par habitant;
endettement: 0 €, soit 0 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d'habitation: 9,00%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 21,00%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 48,33%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0,00% ;
cotisation foncière des entreprises: 0,00%.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017: médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation: 22 710 €[57].
Services publics
La section aérienne départementale de la gendarmerie nationale est basée à Aiglun[58]. La caserne de sapeurs-pompiers la plus proche est située à Digne, à l'ouest de la commune, donc à quelques kilomètres d'Aiglun. Le service est assuré par 127 sapeurs-pompiers dont 12 sont professionnels[59].
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[61].
En 2019, la commune comptait 1 432 habitants[Note 7], en augmentation de 6,07% par rapport à 2013 (Alpes-de-Haute-Provence: +1,48%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1765
1793
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
316
313
343
340
374
360
352
345
360
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
358
349
337
325
298
293
268
259
231
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
239
220
218
187
174
158
173
251
233
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
162
174
371
713
1 011
1 038
1 174
1 193
1 352
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 440
1 432
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[62].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution démographique avant 1765
1315
1471
46 feux
40 feux
L’histoire démographique d’Aiglun, après la saignée des XIVeetXVesiècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXesiècle, est marquée par une période d’«étale» où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1806 à 1871. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1926, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1851[63]. Le mouvement de baisse ne s'interrompt définitivement que dans les années 1960. Depuis, la population a crû très rapidement, pour dépasser largement son niveau du XIXesiècle.
Enseignement
Enseignement primaire[64]: groupe scolaire Julien Delaye, en 2016, 120 élèves et 5 classes 2 classes de maternelle, 1 CP, 1 CE et 1 CM[65].
Enseignement secondaire: collège et lycées à Digne-les-Bains.
Le Centre des Carmes, fondé en 1935 par Marguerite et Paul Jouve devenu maison de retraite (100 lits) et centre de rééducation fonctionnelle (70 lits)[67].
Paul Jouve et Marguerite Jouve achètent le Château d'en bas, transformé par leurs soins plus tard en centre héliothérapique en 1935[68]. On y soigne la tuberculose osseuse. Le centre devient un pourvoyeur d'emploi majeur sur la commune. À la suite de la disparition progressive de la tuberculose, la clinique devient un centre de réhabilitation dans les années 1950. Après le décès de Paul Jouve en 1953, Marguerite Jouve en reprend la direction seule. Elle crée un centre de balnéothérapie avec le docteur Jean Crozes. En 1969, Daniel Jouve en reprend la direction. Il la transforme en centre chirurgical en 1971.
Activités sportives et culturelles
Union sportive et culturelle d'Aiglun (USCA)
Football: l'US Aiglun créé en 1990 évolue actuellement en Promotion d'honneur B dans le district des Alpes. Le club est actuellement présidé par Christophe Vidussi. Le club est constitué de plusieurs catégories allant des U5-U6 jusqu'aux seniors masculins et féminins.
Gymnastique d'entretien
Yoga
Musculation
Cyclotourisme
Marche nordique
Danse orientale
École de musique (piano, solfège, clarinette et saxophone)
Comité des Fêtes et de Bienfaisance créé en 1978: 2 fêtes patronales et votives pour Pentecôte et début Septembre, Carnaval d'Antan, Lotos dont un au profit de la recherche contre le Cancer, soutien financier à la coopérative scolaire et au CCAS pour la journée des seniors,etc.
Association des amis du Vieil Aiglun: organisation d'activités culturelles à la chapelle du Vieil Aiglun (concerts, conférences, fête de la Sainte-Marie-Madeleine (le dimanche qui suit le 18 juillet).
Médias
La Provence est le quotidien régional le plus populaire à Aiglun. On trouve aussi l'hebdomadaire Haute Provence Info (HPI). Il existe aussi une chaîne de télévision locale, D!CI TV, disponible sur le canal no31 de la TNT.
Plusieurs radios locales et régionales émettent sur la commune dont notamment Durance FM, Alpes 1, Fréquence Mistral ou Radio Zinzine, une radio associative.
Cultes
Culte catholique
église Sainte-Delphine (contemporaine)
Culte protestant
Église protestante unie de France, boulevard Gassendi à Digne-les-Bains
Église évangélique, avenue Henri Jaubert, à Digne-les-Bains
Culte musulman
Salle de réunion à Digne-les-Bains
Vue panoramique de l'intérieur de l'église Sainte-Delphine.
Fêtes
Fêtes d'Aiglun: concours de pétanque (longue), orchestre, manège, aïoli monstre du lundi midi, etc.[70]
Week-end de Pentecôte
Premier week-end de septembre
Économie
Aperçu général
En 2013, la population active s'élevait à 602 personnes[71], dont 52 chômeurs[72]. Ces travailleurs sont majoritairement salariés (86,7%)[73] et travaillent majoritairement hors de la commune (84,9%)[73]. L'essentiel des actifs de la commune sont employés dans les services et l'administration (72,6% en 2013)[74]. L'industrie et la construction emploient 27,4% des actifs, et l’agriculture n'emploie aucun salarié[74].
Au 1er janvier 2014, les entreprises implantées dans la commune sont principalement des commerces et des services (54 des 112 établissements), et des entreprises du secteur de la construction (25)[75].
Agriculture
Fin 2013, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 6 établissements différents[76].
Le nombre d’exploitations n’a que peu augmenté dans les années 2000, passant de sept à huit en dix ans, dont quatre fermes de grandes cultures, des élevages ovins et des exploitations en polyculture[77]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile a augmenté, passant de 267 à 415 hectares, dont seulement 56 hectares de céréales, quasiment sans élevage[78]. Ce mouvement s’est poursuivi, la surface agricole utilisée doublant au cours des années 2000 pour passer à 886ha[77].
L’olivier n’était pas présent dans la commune au début du XIXesiècle. Actuellement[Quand?], il occupe quelques surfaces restreintes, avec une oliveraie comptant moins de 1 000 pieds[79].
Industrie
Espace Bléone, principale zone artisanale d’Aiglun.
En 2013, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 23 établissements différents, employant un total de 107 salariés[76].
Deux des principaux employeurs de la commune relèvent de ce secteur:
En 2013, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 54 établissements, auxquels s'ajoutent les 20 établissements administratifs et de services publics[76].
D'après l'Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est secondaire pour la commune, avec moins de 1 touriste accueilli pour un habitant[82] et une capacité d'hébergement limitée[83].
Enfin, les résidences secondaires sont tout à fait marginales dans le total des logements (moins de 3%[74]).
Le groupe Imbert Gestion Holding, qui a spécialisé la clinique des Carmes en centre de rééducation fonctionnelle[84] et EHPAD, est le plus gros employeur de la commune avec 135 salariés[85].
Un marché bio se tient le mardi place Edmond-Jugy, ainsi que trois saisonnales (printemps, automne et marché de Noël)[86].
Tourisme
La commune est membre du Géoparc de Haute Provence créé en 2000, par l’UNESCO[87].
La chapelle Saint-Jean est sur le chemin de randonnée Saint-Jean, reliant le centre bourg au Vieil Aiglun. C’est probablement la première église paroissiale de la communauté, pendant le Haut-Moyen Âge[40], et elle a été abandonnée dans la seconde moitié du XIXesiècle[40].
Une nouvelle église est construite en 1974, Sainte-Delphine. Le cimetière a été déplacé en périphérie du nouveau village[40].
Le château d'Aiglun, à Villeneuve, du XVIIesiècle, est une grande maison rectangulaire dotée de tourelles à chaque angle. La clinique des Carmes y est installée en 1935. Au village, l’ancien château fort est à l’état de reliques[93].
Dans le village, quelques maisons datent du XVIIesiècle[94].
Monument aux morts[95]: Conflits commémorés: Guerre franco-allemande 1914-1918 - 1939-1945 - AFN-Algérie (1954-1962)[96].
Personnalités liées à la commune
Jean de Rochas acquiert, le , la juridiction sur le territoire et le château d’Aiglun auprès du roi René à Angers[97],[98].
Jean de Rochas, fils du précédent, co-seigneur d'Aiglun, fait hommage le au roi René, à Tarascon[98]. Il est représentant de Digne aux États de Provence qui se réunissent le à Aix-en-Provence et scellent la réunion de la Provence à la France[99].
Mathieu Autric (1794-1868): officier d’ordonnance de Napoléon Ier, a vécu et est enterré à Aiglun[100].
Paul Jouve (1894-1959), conseiller de la République, résistant et chirurgien et sa femme Marguerite Jouve, chirurgienne, qui ont fondé le centre des Carmes en 1935.
Flora Berger (1953-), conteuse et écrivaine régionale.
Héraldique
Article détaillé: Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence.
Blasonnement: d'azur à la fasce d'or chargée de trois aigles de sable[101]
Pour approfondir
Bibliographie
Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559p.
Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF35450017)
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287p. (ISBN2-86535-070-3)
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Nombre de communes pour un climat donné et pourcentage par département sont définis sur la base du découpage territorial de 2009, qui a servi de canevas pour l’élaboration de la typologie climatique de 2010.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence: le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. «Villes et villages de France», 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) (ISBN2-7399-5004-7)
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 7 février 2012, consultée le 25 juin 2012
Préfecture, DDRM, p. 37
Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence, op. cit., p. 95
BRGM, «fiche 40176», Sisfrance, consulté le 25 juin 2012
BRGM, «fiche 40176», Sisfrance, consulté le 5 juillet 2012
Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 62
Dans les textes.
Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence depuis les origines jusqu’aux invasions barbares, Laffite Reprints, Marseille, 1973 (1reédition 1950), p 39-40
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France: étymologie de 35 000 noms de lieux, vol.1: Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll.«Publications romanes et françaises» (no193), , 1869p. (ISBN978-2-600-02884-4, lire en ligne)., § 2725, p 173
Super User, «Historique», sur www.commune-aiglun04.fr (consulté le )
Brigitte Beaujard, «Les cités de la Gaule méridionale du IIIe au VIIe s.», Gallia, 63, 2006, CNRS éditions, p. 22
Daniel Thiery, «Aiglun», Archeo Provence, publié le 22 décembre 2011, consulté le 25 juin 2012
Daniel Thiery, «Essai de datation», Archeo Provence, publié le 7 février 2012, consulté le 25 juin 2012
Thierry Pécout, «Noblesse provençale et pouvoir comtal», Rives nord-méditerranéennes, Aspects du pouvoir seigneurial de la Catalogne à l'Italie (IXe – XIVesiècles), mis en ligne le 22 juillet 2005. Consulté le 26 janvier 2008
Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, «Arrestations-condamnations», 1851-Pour mémoire, Les Mées: Les Amis des Mées, 2001, p.72.
Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN978-2-86-004-015-0), p.9.
Labadie, op. cit., p.11.
Henri Julien (directeur de publication), Guide du débarquement de Provence, 15 août 1944, Digne-les-Bains, Éditions de Haute-Provence, 1994, (ISBN2-909800-68-7), p. 126
André de Réparaz, op. cit., p. 56 et 59
[Sébastien Thébault, Thérèse Dumont], «La Libération», Basses-Alpes 39-45, publié le 31 mars 2014, consulté le 2 avril 2014.
Ministère de l'Agriculture, «Orientation technico-économique de l’exploitation», Recensements agricoles 2010 et 2000. (lien: attention, le fichier fait 4,4 Mio)
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