Acy-en-Multien est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Acéens.
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Acy-en-Multien | |
La mairie | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Oise |
Arrondissement | Senlis |
Intercommunalité | CC du pays de Valois |
Maire Mandat |
Jean-Michel Ramiz 2020-2026 |
Code postal | 60620 |
Code commune | 60005 |
Démographie | |
Gentilé | Acéens |
Population municipale |
872 hab. (2019 ![]() |
Densité | 76 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 06′ 21″ nord, 2° 57′ 19″ est |
Altitude | Min. 77 m Max. 140 m |
Superficie | 11,47 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Nanteuil-le-Haudouin |
Législatives | 4e circonscription de l'Oise |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.mairie-acyenmultien.com/ |
modifier ![]() |
Acy-en-Multien est un bourg du Valois (région), situé dans une vallée sur le ruisseau de la Gergogne, au sud-est du département de l'Oise, et limitrophe de la Seine-et-Marne, à 52 km au nord-est de Paris, 40 km au sud-ouest de Soissons, 38 km au sud-est de Creil et à 80 km à l'ouest de Reims.
Il est aisément accessible depuis la route nationale 2.
Le territoire communal de forme grossièrement rectangulaire, dont le terrain est inégal et tourmenté, traversé. d'ouest en est par la vallée de la Gergogne, :à: laquelle se réunit sur la gauche un ravin descendant du bois. de Montrolle. Les bords de ces vallons sont découpés en lobes arrondis, à talus escarpés. Toutes les pentes sont sablonneuses, ainsi que te fond de la- vallée[1],
Bouillancy | Betz | Étavigny |
![]() |
||
Réez-Fosse-Martin | Vincy-Manœuvre Seine-et-Marne |
Rosoy-en-Multien |
La commune est drainée par la Gergogne, un affluent de l'Ourcq qui alimente le canal de l'Ourcq, ainsi que par le Ru La Macla[2].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vendrest-Spc », sur la commune de Vendrest, mise en service en 1951[9] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de précipitations de 726,1 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Le Bourget », sur la commune de Bonneuil-en-France, dans le département du Val-d'Oise, mise en service en 1920 et à 41 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[13] à 11,6 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,1 °C pour 1991-2020[15].
Acy-en-Multien est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (75,8 %), forêts (20,4 %), zones urbanisées (3,8 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 418, alors qu'il était de 366 en 2013 et de 333 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 78,6 % étaient des résidences principales, 1,2 % des résidences secondaires et 20,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 80,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 9,8 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Acy-en-Multien en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,2 %) inférieure à celle du département (2,5 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 82,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (81,8 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].
Typologie | Acy-en-Multien[I 1] | Oise[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 78,6 | 90,4 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 1,2 | 2,5 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 20,2 | 7,1 | 8,2 |
Formes : Assy-en-Multien, Aacy (Assiacum in Meldico, Aciacum in Melciano, Assiacum in Milciano), Arsy-en-Mussien.
La forme Assiacum in Meldico indique que ce village se trouve in Meldic dont la racine celte est Meld- du nom des Meldes (peuple de la région de Meaux) avec le suffixe gaulois –ica latinisé en icus souvent utilisé pour qualifier un pays (ou pagus). Le pays de Meaux est donc aussi le pagus Meldicus. Dès l’époque mérovingienne (428-751), on trouve l’expression pagus Meldensis, pagus Melciacus, pagus Melcianus. Plus tard, au Moyen Âge, cette dernière expression prend la forme vulgaire Mussien (voir plus haut les anciens noms d’Acy) d’où, aujourd’hui, Multien.
Louis Graves indique : « Acy est considéré comme ayant été le chef-lieu ou la capitale du pays de Multien, petite contrée naturelle qui s'étendait (...) jusqu'à la falaise au-delà de Gondreville et de Lévignen, mais.dont le territoire fut restreint plus tard à la vallée de Grisette[1] ».
Dès le VIe siècle, Acy était le siège d'une seigneurie considérable[1].
Acy comptait vers l'an 1100 une maladrerie dite de Saint-Loup et un Hôtel-Dieu[23].
Le nom d'Armagnacs aurait été donné pour la première fois à Acy-en-Multien aux partisans du duc d'Orléans qui étaient opposés aux Bourguignons. C'est en effet près d'Acy-en-Multien, sur le plateau d'Étavigny, que ce dernier aurait établi en 1411 son quartier général en ayant avec lui le comte d'Armagnac (Bernard VII)[1].
Selon Louis Graves, « Le onze avril 1521, une bande composée de soldats déserteurs et de vagabonds, telle qu'il s'en formait au Moyen Âge pendant les discordes civiles, après avoir pillé le Mulcien, se réfugia dans Acy pour échapper aux compagnies bourgeoises de Meaux qui la poursuivaient. Elle se retrancha aux dépens du bourg et fit une telle défense, que les bourgeois furent contraints de se retirer après avoir perdu dix-neuf hommes, auxquels on donna sépulture sur le lieu même et dans une même fosse. Le bourg éprouva une ruine presque complète. Les anciennes fortifications étaient détruites. Thierry Dumont, seigneur du Bas-Acy obtint en 1542 des lettres patentes de François Ier, portant permission de relever les murs, d'enclore la place et d’établir des pont-levis aux portes. Il ne reste plus trace de ces défenses dont la rue de la Tournelle marquait, dit-on, l'une des limites. La place fut prise le vingt-six mars 1591 par Saint-Paul, capitaine du duc de Mayenne, qui, en donna. le commandement au seigneur de Vincy-Manœuvre[1] ».
En 1851, on comptait un moulin à eau ainsi que deux tuileries. La population était alors composée principalement de. cultivateurs, d'ouvriers agricoles, de marchands en détail, de quelques,tisserands et artisans[1].
Au début de la Première Guerre mondiale, entre le 5 et le , Acy-en-Multien a été au sein des combats de la première bataille de la Marne (bataille de l'Ourcq).
La bataille d'Acy-en-Multien a eu lieu le durant laquelle la 6e armée du général Maunoury, après plusieurs assaut et replis, parvient à faire reculer l'armée prussienne.
La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département de l'Oise.
Après avoir été chef-lieu de canton de 1793 à 1802, Acy-en-Multien faisait partie du canton de Betz[24]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Nanteuil-le-Haudouin
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription de l'Oise.
Acy-en-Multien est membre de la communauté de communes du Pays de Valois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1996 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2012, 240 voix ont été données à Nicolas Sarkozy (UMP, 56,34 %) et 188 pour François Hollande (PS, 43,66 %). 21,26 des électeurs se sont abstenus[25].
Au second tour de l'élection présidentielle de 2017, 197 électeurs ont voté pour Marine Le Pen (FN, 54,27 %) et 166 pour Emmanuel Macron (EM, 45,73 %). 30,86 % des électeurs se sont abstenus[26].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1794 | 1798 | Le Roy | ||
1798 | 1808 | Mutel | ||
1808 | 1818 | Legrand | ||
1841 | 1852 | Adolphe Jacques Cadeau D'Acy | ||
1855 | 1860 | Bernard Gibert | ||
1860 | 1863 | Alphonse Mignot | ||
1865 | après 1884 | Albert Jacques Cadeau d'Acy | Comte d'Acy[27] | |
1886 | 1894 | Charles François Noël | ||
1895 | 1900 | Alphonse Morel | ||
1900 | 1912 | Emile René Delozanne | ||
1912 | Jacques Amédée Cadeau D'Acy | |||
1928 | Emile René Delozanne | |||
1953 | François Poirette | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1953 | 1974 | Roger Vassar | ||
1974 | 2001 | Anne Motte | ||
2001 | 2008 | Michel Leroux | ||
2008 | 2009 | Jacques Fuzelier | Retraité Démissionnaire | |
janvier 2009[28] | 2014[29] | Monique Petit | ||
mars 2014[29] | mai 2020 | Nicole Colin | DVD | Retraitée Conseillère départementale (2015 → ) |
mai 2020[30] | En cours (au 2 décembre 2020) |
Jean Michel Ramiz | Retraité |
Les enfants de la commune sont scolarisés avec ceux de Rosoy-en-Multien au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI)
L'école maternelle, vétuste, doit être remplacée par un nouvel équipement à l'horizon 2019[31]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[33].
En 2019, la commune comptait 872 habitants[Note 8], en augmentation de 5,06 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
501 | 657 | 668 | 708 | 758 | 753 | 788 | 789 | 782 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
757 | 780 | 742 | 708 | 752 | 732 | 747 | 727 | 745 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
749 | 703 | 701 | 597 | 606 | 580 | 592 | 545 | 489 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
444 | 473 | 503 | 734 | 766 | 752 | 754 | 754 | 815 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
849 | 872 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,8 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 410 hommes pour 449 femmes, soit un taux de 52,27 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,2 | 90 ou + | 0,7 |
4,4 | 75-89 ans | 4,9 |
13,9 | 60-74 ans | 15,4 |
15,5 | 45-59 ans | 16,1 |
25,0 | 30-44 ans | 22,8 |
13,8 | 15-29 ans | 16,2 |
27,1 | 0-14 ans | 23,9 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,3 | 75-89 ans | 7,5 |
15,1 | 60-74 ans | 15,8 |
20,9 | 45-59 ans | 20,1 |
19,5 | 30-44 ans | 19,4 |
17,9 | 15-29 ans | 16,5 |
20,8 | 0-14 ans | 19,4 |
La commune accueille le siège du club de football de l'Entente Sportive Valois Multien, mais à défaut de terrain les équipes évoluent sur différents stades du canton.
Acy-en-Multien compte un monument historique sur son territoire.
On peut également signaler :
Acy-en-Multien était autrefois une ville relativement importante, qui était protégée par des fortifications. On y trouvait de nombreux lieux qui illustraient son prestige, dont le manoir du Grand Hostel. Le bourg était un centre religieux, et accueillait même un pèlerinage à la chapelle Saint-Prix, au cimetière. Il y avait un ermitage, une seconde chapelle dédiée à saint Leu, une maladrerie, un hôtel-Dieu à l'endroit même où l'on trouve aujourd'hui la place de l'Hôtel-Dieu. Dès le milieu du XIXe siècle, Acy accueillait une caserne de gendarmerie. La ville comptait une chaudronnerie, deux tuileries et plusieurs moulins sur la Gergogne. Il y avait un marché hebdomadaire sous une halle disparue aujourd'hui, et une foire deux fois par an[39].
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