Acq est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
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Acq | |
![]() Salle des fêtes. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Pas-de-Calais |
Arrondissement | Arras |
Intercommunalité | Communauté urbaine d'Arras |
Maire Mandat |
Alain Bartier 2020-2026 |
Code postal | 62144 |
Code commune | 62007 |
Démographie | |
Gentilé | Acquois |
Population municipale |
798 hab. (2019 ![]() |
Densité | 164 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 20′ 54″ nord, 2° 39′ 27″ est |
Altitude | Min. 77 m Max. 145 m |
Superficie | 4,86 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Arras (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Arras-1 |
Législatives | 2e circonscription du Pas-de-Calais |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie-acq.fr |
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Les habitants de la commune sont appelés les Acquois.
La commune fait partie de la communauté urbaine d'Arras qui regroupe 46 communes et compte 108 347 habitants en 2018.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :
Camblain-l'Abbé | Villers-au-Bois | |
Frévin-Capelle | ![]() |
Mont-Saint-Éloi |
Haute-Avesnes, La couture |
La commune est traversée par la rivière Scarpe, cours d'eau naturel non navigable de 26,8 km qui prend sa source dans la commune de Tincques et se jette dans la Scarpe canalisée au niveau de la commune de Saint-Nicolas[1].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé de type 3 »[Note 1], selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2].
Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après[2].
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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3] : le coteau boisé de Camblain-l'Abbé et de Mont-Saint-Éloi. Cette ZNIEFF est composée de bois plus ou moins pentus. Dans le bois d’Écoivres, une couche géologique du Landénien continental affleure au sommet, avec un sol constitué de sables fins et de blocs de grès, grès qui a été exploité dans le bois d’Écoivres[3].
Acq est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 163 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,3 %), prairies (14,3 %), zones urbanisées (9,2 %), forêts (2,2 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Asc en 1104, Aesc en 1154 dans le cartulaire du chapitre d'Arras, Aesch entre 1154 et 1159 dans le même cartulaire, Asch 1220[11], Ack au XIIIe siècle[12], Aasc en 1258[13], Aasch en 1261[14], Asck en 1305[15], Asq en 1430[16], Asques en 1570[17],[18].
Du germanique ask (frêne)[19].
Acq est cité une première fois en 862, au sujet d'un combat entre Bauduin de Fer, forestier de Flandre et les troupes du roi de France Charles le Chauve (Juxta Ascum).
Bauduin avait enlevé Judith, la fille de Charles le Chauve, son suzerain. Vaincu par son vassal, certaines personnes avaient regardé les deux grandes pierres, plus connues sous le nom de Pierres Jumelles comme un trophée en souvenir de la victoire de Bauduin.
Acq est cité, une seconde fois, en 1269, pour une exécution judiciaire qui démontre les rivalités entre les différents pouvoir sur une même commune.
Les gens du comte de Saint-Pol avaient brûlé la maison d'un criminel et le lendemain, ce fut au tour des gens du comte d'Artois de brûler deux autres maisons afin de ne pas laisser empiéter ses droits.
Acq a toujours été la propriété des seigneurs d'Ecoivres : les d'Oisy (jusqu'au début du XVIe siècle), les Longueval, les Soissons-Moreuil. Puis en 1670, la seigneurie d'Acq ainsi que celle d'Ecoivres furent vendues à Antoine-Guillaume Mathon, écuyer, receveur des États d'Artois. En 1743, le dernier Mathon mourut en laissant trois filles. L'une d'elles, Jeanne Mathon, épousa Alexandre François Ignace de Brandt de Galametz dont le fils était seigneur d'Ecoivres à la Révolution[21].
Lors de la Bataille de l'Artois (mai-juin 1915), un des affrontements de la Première Guerre mondiale, Acq, située à l'arrière du front, accueille des soldats relevés du front, par exemple en juin 1915. Pendant cette période de cantonnement,les troupes restent en cantonnement d'alerte, récupèrent, se livrent à des opérations de nettoyage de leurs équipements et suivent des périodes d'instruction, d'entrainement à la marche. On retrouve également des soldats qui bivouaquent à Wanquetin, Frévin-Capelle[22].
Des troupes séjournent dans les mêmes lieux au début septembre 1915, peu de temps avant la 3e bataille de l'Artois[23].
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.
La commune est membre de la communauté urbaine d'Arras.
La commune est rattachée au canton d'Arras-1.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la deuxième circonscription du Pas-de-Calais.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1791 | 1797 | Pierre Guislain Génel | ||
1797 | 1831 | Albert Dufour | ||
1831 | 1833 | Jean-Baptiste Génel | ||
1833 | 1863 | Louis Bacqueville | ||
1863 | 1875 | Nicolas Allart | ||
1875 | 1887 | Louis Cuvellier | ||
1887 | 1917 | Benoit Gernez | ||
1917 | 1929 | Alexandre Wartel | ||
1929 | 1942 | Armant Cuisinier | Cultivateur | |
1942 | 1971 | Ernest Cuvellier | ||
1971 | 1989 | George Lécuyer | Commerçant | |
1989 | 1995 | Roger Follet | Enseignant à la retraite | |
1995 | mai 2020 | Jean-Pierre Delcour | Enseignant à la retraite | |
mai 2020[25] | En cours (au 19 Avril 2021) |
Alain Bartier | Ingénieur |
La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants d'Arras[26].
Les habitants de la commune sont appelés les Acquois[27].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].
En 2019, la commune comptait 798 habitants[Note 6], en augmentation de 13,51 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
250 | 270 | 282 | 363 | 424 | 378 | 411 | 402 | 432 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
444 | 454 | 459 | 450 | 450 | 462 | 494 | 492 | 512 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
507 | 504 | 451 | 487 | 434 | 441 | 409 | 404 | 399 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
394 | 413 | 412 | 457 | 511 | 502 | 456 | 449 | 691 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
769 | 798 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,3 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 386 hommes pour 400 femmes, soit un taux de 50,89 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 0,5 |
4,2 | 75-89 ans | 8,0 |
12,0 | 60-74 ans | 11,3 |
16,3 | 45-59 ans | 16,2 |
28,5 | 30-44 ans | 27,0 |
11,5 | 15-29 ans | 11,3 |
26,8 | 0-14 ans | 25,8 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,5 |
5,4 | 75-89 ans | 8,9 |
15,9 | 60-74 ans | 17,3 |
20,2 | 45-59 ans | 19,4 |
19,1 | 30-44 ans | 18,2 |
18,6 | 15-29 ans | 16,3 |
20,3 | 0-14 ans | 18,3 |
En 2019, dans la commune, il y a 293 ménages fiscaux qui comprennent 790 personnes pour un revenu médian disponible par unité de consommation[Note 7] de 25 550 euros, soit supérieur au revenu de la France métropolitaine qui est de 21 930 euros[34],[35].
Les "Pourcheaux" d'Acq (les pourceaux d'Acq) était un sobriquet attribué autrefois aux villages d'Acq.
En patois artésien, un "pourcheau" désigne un porc, jeune ou adulte.
Pendant la période révolutionnaire les Maire devaient assister à des réunions se tenant au chef-lieu du canton. Un jour le Maire d'Acq donna pouvoir à son collègue de Villers-au-bois pour le remplacer et voter à sa place. Ce jour il y eut de nombreux votes et chaque fois que le Maire de Villers-au-Bois votait pour son collègue d'Acq, il déclarait à haute voix, en patois: "Pour chaux d'Acq", ce qui veut dire: " Pour ceux d'Acq". L'expression eut un succès inespéré, l'auditoire faisant semblant d'entendre: "Pourcheaux d'Acq". Un pourcheaux d'Acq étant donc un habitant d'Acq[37].
Une autre explication du sobriquet est que les habitants d’Acq qui fréquentaient les cafés buvaient trop de bière et d’alcool, et devaient sortir souvent pour vomir leur trop plein[38].
![]() |
Blason | D'azur semé de fleurs de lis d'or, au lion naissant d'argent; à la bordure réduite du même.[39]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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