Tremblay est un village du comté de Gloucester, dans le Nord-Est de la province canadienne du Nouveau-Brunswick. Le village a le statut de DSL.
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Tremblay | |||
Administration | |||
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Pays | ![]() |
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Province | ![]() |
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Région | Chaleur | ||
Subdivision régionale | Gloucester | ||
Statut municipal | District de services locaux | ||
Maire Mandat |
aucun aucun |
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Démographie | |||
Population | 460 hab. (2011 ![]() |
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Densité | 69 hab./km2 | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 47° 45′ nord, 65° 45′ ouest | ||
Superficie | 662 ha = 6,62 km2 | ||
Divers | |||
Fuseau horaire | UTC-4 | ||
Indicatif | +1-506 | ||
Code géographique | 130094 | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : Nouveau-Brunswick
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Le village s'appelait Tremblay Settlement jusqu'en 1960[1].
Tremblay est situé le long de la route 315 et de la route 11, à 20 kilomètres de route au nord de Bathurst.
Les chutes Nigadoo ont une hauteur de 7 mètres[2]; elles sont situées sur la rivière Nigadoo, entre les routes 11 et 315.
Tremblay est généralement considéré comme faisant partie de l'Acadie[3].
La paroisse[note 1] comptait 2633 logements privés en 2006, dont 2445 occupés par des résidents habituels[4]. Parmi ces logements, 89,6 % sont individuels, 4,3 % sont jumelés, 0,0 % sont en rangée, 2,7 % sont des appartements ou duplex et 1,8 % sont des immeubles de moins de cinq étages. Enfin, 1,4 % des logements entrent dans la catégorie autres, tels que les maisons-mobiles[5]. 88,5 % des logements sont possédés alors que 11,5 % sont loués[5]. 68,1 % ont été construits avant 1986 et 12,9 % ont besoin de réparations majeures[5]. Les logements comptent en moyenne 6,2 pièces et 0,4 % des logements comptent plus d'une personne habitant par pièce[5]. Les logements possédés ont une valeur moyenne de 70 271 $, comparativement à 119 549 $ pour la province[5].
Tremblay est situé dans le territoire historique des Micmacs, plus précisément dans le district de Gespegeogag, qui comprend le littoral de la baie des Chaleurs[6].
La seigneurie de Népisiguit est concédée en au Sieur Jean Gobin, un marchand de Québec; elle avait un territoire long de 12 lieues et profond de 10 lieues, à partir du littoral de la baie et probablement centré sur la rivière Népisiguit ce qui, selon William Francis Ganong, inclut le site de Tremblay[7]. Gobin donne la seigneurie à Richard Denys de Fronsac[7]. La seigneurie, par l'héritage à sa femme, tombe aux mains de Rey-Gaillard, qui la possédait en 1753[7]. Cooney parle d'une concession à un certain Enaud, qui est vraisemblablement Philippe Hesnault, seigneur de Pokemouche et peut-être agent de Gobin[7].
En 1825, le territoire est touché par les Grands feux de la Miramichi, qui dévastent entre 10 000 km2 et 20 000 km2 dans le centre et le nord-est de la province et tuent en tout plus de 280 personnes[8],[9].
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D'après le recensement de Statistique Canada, il y avait 466 habitants en 2006, comparativement à 487 en 2001, soit une baisse de 4,3 %. Il y a 184 logements privés, dont 172 occupés par des résidents habituels. Le village a une superficie de 6,62 km2 et une densité de population de 70,4 habitants au kilomètre carré[12].
Entreprise Chaleur, un organisme basé à Bathurst faisant partie du réseau Entreprise, a la responsabilité du développement économique de la région[13].
L'activité économique de la région est dominée par l'exploitation forestière, les mines et les télécommunications[13]. Un grand nombre d'emplois sont également disponibles dans le commerce de détail, les services publics ainsi que dans l'industrie manufacturière[13]. L'activité économique est en fait concentrée principalement à Belledune et Bathurst[13].
En tant que district de services locaux, Tremblay est administré directement par le Ministère des Gouvernements locaux du Nouveau-Brunswick, secondé par un comité consultatif élu composé de cinq membres dont un président.
Tremblay fait partie de la Région 3[14], une commission de services régionaux (CSR) devant commencer officiellement ses activités le [15]. Contrairement aux municipalités, les DSL sont représentés au conseil par un nombre de représentants proportionnel à leur population et leur assiette fiscale[16]. Ces représentants sont élus par les présidents des DSL mais sont nommés par le gouvernement s'il n'y a pas assez de présidents en fonction[16]. Les services obligatoirement offerts par les CSR sont l'aménagement régional, l'aménagement local dans le cas des DSL, la gestion des déchets solides, la planification des mesures d'urgence ainsi que la collaboration en matière de services de police, la planification et le partage des coûts des infrastructures régionales de sport, de loisirs et de culture; d'autres services pourraient s'ajouter à cette liste[17].
Nouveau-Brunswick: Tremblay fait partie de la circonscription de Nigadoo-Chaleur, qui est représentée à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick par Roland Haché, du parti libéral. Il fut élu en 1999 et réélu depuis.
Canada: Tremblay fait partie de la circonscription fédérale d'Acadie-Bathurst. Cette circonscription est représentée à la Chambre des communes du Canada par Yvon Godin, du NPD. Il fut élu lors de l'élection de 1997 contre le député sortant Doug Young, en raison du mécontentement provoqué par une réforme du régime d’assurance-emploi[18].
Tremblay fait partie du sous-district 3 du district scolaire Francophone Nord-Est[19].
Tremblay, comme plusieurs localités de la région Chaleur, partage ou achète plusieurs de ses services. Ainsi, l'aménagement du territoire est de la responsabilité de la Commission d'urbanisme de Belledune[13]. Le service de police est assuré par le poste de la Gendarmerie royale du Canada de Bathurst[13]. Le poste d'Ambulance Nouveau-Brunswick le plus proche est aussi à Bathurst. La collecte des déchets et matières recyclables est effectuée par la Commission de gestion des déchets solides de Népisiguit-Chaleur[13]. Certaines résidences du DSL sont reliées à l'égout et à l'aqueduc de Petit-Rocher[20].
Les francophones bénéficient du quotidien L'Acadie nouvelle, publié à Caraquet, ainsi qu'à l'hebdomadaire L'Étoile, de Dieppe. Ils ont aussi accès à l'hebdomadaire Hebdo Chaleur, publié à Bathurst. Les anglophones bénéficient des quotidiens Telegraph-Journal, publié à Saint-Jean ainsi que de l'hebdomadaire Northern Light, de Bathurst.
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Laplante | Petit-Rocher Nord (Paroisse de Beresford) |
Petit-Rocher (Paroisse de Beresford) |
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Nicholas-Denys | N | Petit-Rocher Sud | ||
O Tremblay E | ||||
S | ||||
rivière Nigadoo Saint-Laurent |
Nigadoo | Petit-Rocher Sud |