Sainte-Émélie-de-l'Énergie est une municipalité de la municipalité régionale de comté de Matawinie, située dans la région administrative de Lanaudière, au Québec, au Canada[1].

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Sainte-Émélie-de-l'Énergie
Administration
Pays	Canada
Province	Québec
Région	Lanaudière
Subdivision régionale	Matawinie
Statut municipal	Municipalité
Maire Mandat	Martin Héroux 2021-2025
Code postal	J0K 2K0
Constitution	10 juin 1884
Démographie
Gentilé	Émélinois, oise
Population	1 754 hab. (2022)
Densité	11 hab./km2
Géographie
Coordonnées	46° 19′ 00″ nord, 73° 39′ 00″ ouest
Superficie	15 620 ha = 156,2 km2
Divers
Code géographique	2462070
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Canada Sainte-Émélie-de-l'Énergie Géolocalisation sur la carte : Québec Sainte-Émélie-de-l'Énergie Géolocalisation sur la carte : Lanaudière Sainte-Émélie-de-l'Énergie Géolocalisation sur la carte : Lanaudière Sainte-Émélie-de-l'Énergie
Liens
Site web	Site officiel
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Toponymie

Le village est nommé en l'honneur de l'épouse du premier colon, Jean-Antoine Leprohon[2].

Géographie

Dans la MRC : Matawinie.

La municipalité est située entre la rivière Noire et la rivière Leprohon.

Municipalités limitrophes

	Saint-Guillaume-Nord	Saint-Zénon
		N	Saint-Damien
		O    Sainte-Émélie-de-l'Énergie    E
		S
	Saint-Côme	Sainte-Béatrix	Saint-Jean-de-Matha

Histoire

Histoire des premiers colons à Sainte-Émélie

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Bien que fondée en 1870, Sainte-Émélie-de-l'Énergie a accueilli ses premiers habitants en 1852. Les terres acquises par les Arbour, premiers colons du village, sont toujours occupées aujourd'hui par quatre descendants directs de la lignée.

Quatre frères et sœurs de la dixième génération des Arbour résident dans une maison construite par Joseph, fils du premier colon du village, Jean-Baptiste Arbour. On estime qu'elle a été bâtie en 1880, soit quelques années avant la mort de Jean-Baptiste, en 1888.

Outre les habitants de cette résidence, plusieurs autres descendants des premiers colons sont répertoriés ailleurs sur le territoire du nord de Lanaudière. En 2008-2009, on recensait neuf familles Arbour qui habitaient le long du chemin du Grand Rang, lequel relie Sainte-Émélie à Saint-Côme. On estime que les villages de la Haute-Matawinie en comptent plusieurs autres.

Le maire de Sainte-Émélie, Atchez Arbour, est l'arrière-arrière-petit-fils du premier colon de la municipalité. Il est le frère des quatre résidents de la maison datant de 1880.

« C'est une maison qui a été léguée de génération en génération. Mon père y habitait. J'ai grandi là et j'y suis resté jusqu'à ce que je me marie », témoigne-t-il.

Joseph Arbour, fils de Jean-Baptiste, a construit la maison que l'on appelle aujourd'hui « la maison des premiers colons ».

« Une bonne génétique »

« Selon ce que j'ai pu comprendre, le village doit son nom à l'énergie requise à l'époque pour travailler sur les terres qui étaient très difficiles à cultiver. Émélie, c'était le nom de la femme du fondateur de la municipalité, Émélie Bolduc », témoigne Jean Chevrette, un féru d'histoire locale. Il a lui-même des liens familiaux avec les Arbour.

Si cette famille a colonisé le village, Sainte-Émélie a été fondée par Jean-Antoine Leprohon, époux d'Émélie. Lors de la fondation, il y a presque 150 ans, la municipalité comptait environ 200 habitants, alors qu'aujourd'hui, on évalue la démographie à 1 680 citoyens.

« Il y avait plus d'Arbour avant, parce que mes ancêtres ont eu beaucoup d'enfants. Aujourd'hui, les familles sont plus petites. J'ai plusieurs frères et sœurs qui ne se sont pas mariés et qui n'ont pas eu d'enfants », indique Atchez Arbour.

En effet, les ancêtres du maire ont fondé des familles très nombreuses. Jean-Baptiste Arbour a eu vingt enfants, qui eux-mêmes en ont eu plusieurs à leur tour.

« Mon père avait dix frères et sœurs. On a toujours été nombreux, de génération en génération. »

Et les Arbour vivent très vieux. « Plusieurs membres de ma famille sont morts après 90 ans. Je pense que c'est parce qu'on a une bonne génétique et qu'on a toujours su prendre la vie du bon côté. » Le travail sur la ferme était dur à Sainte-Émélie-de-l'Énergie.

Le temps à bien changé, avant le travail était dur pour les personnes et aussi pour les animaux. Maintenant c’est la machine qui fait le travail.

Démographie

Administration

Les élections municipales se font en bloc pour le maire et les six conseillers[5].

Éducation

La Commission scolaire des Samares administre les écoles francophones:

• École de l'Ami-Soleil[6]

La Commission scolaire Sir Wilfrid Laurier administre les écoles anglophones:

• École primaire Joliette à Saint-Charles-Borromée[7]
• École secondaire Joliette à Joliette[8]

Notes et références

Annexes

Articles connexes

• Rivière Noire (Matawinie), un cours d'eau
• Rivière Blanche, un cours d'eau
• Rivière Leprohon, un cours d'eau
• Crique à David, un cours d'eau
• Matawinie, une municipalité régionale de comté (MRC)

Liens externes

• Site officiel
• Ressources relatives à la géographie :
  • Banque de noms de lieux du Québec
  • Base de données toponymiques du Canada
  • Répertoire des municipalités
  • Statistique Canada

• Portail de Lanaudière

На других языках

[en] Sainte-Émélie-de-l'Énergie

[es] Sainte-Émélie-de-l’Énergie