Mandeville est une municipalité du Québec (Canada), située dans la MRC de D'Autray, dans la région administrative de Lanaudière[1].
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Mandeville | |||||
![]() Église Saint-Charles de Mandeville. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Province | ![]() |
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Région | Lanaudière | ||||
Subdivision régionale | D'Autray | ||||
Statut municipal | Municipalité | ||||
Maire Mandat |
Michael C. Turcot 2021-2025 |
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Code postal | J0K 1L0 | ||||
Constitution | |||||
Démographie | |||||
Gentilé | Mandevillois, oise | ||||
Population | 2 363 hab. () | ||||
Densité | 7,3 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 22′ 00″ nord, 73° 21′ 00″ ouest | ||||
Superficie | 32 273 ha = 322,73 km2 | ||||
Divers | |||||
Fuseau horaire | UTC−05:00 | ||||
Indicatif | +1 450, +1 579 | ||||
Code géographique | 2452095 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Lanaudière
Géolocalisation sur la carte : Lanaudière
Géolocalisation sur la carte : Québec
Géolocalisation sur la carte : Canada
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Liens | |||||
Site web | Site officiel![]() |
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Ancien village forestier situé sur les contreforts des Laurentides, à la jonction des hautes terres de la plaine de Montréal, il chevauche le territoire de la zone seigneuriale, délimitée au XVIIIe siècle surtout et celui des cantons, délimité et concédé surtout à partir du XIXe siècle.
Nommée Saint-Charles-de-Mandeville de 1905 à 2001, la ville tire son appellation, attribuée au bureau de poste en 1905, de Maximillien Mandeville, né en 1811, l'un des premiers colons à s'établir sur les bords du lac Maskinongé vers 1824, non loin du site municipal présent[2].
Le territoire de la municipalité recouvre les parties de la seigneurie de Lanaudière (concédée en 1750), de l'arrière-fief Hope (créé en 1806), des cantons de Peterborough (nommé en 1792, proclamé en 1868), de Gauthier (1920) et d'Angoulême (1901).
Le territoire a appartenu en partie au comté de Maskinongé jusqu'en 1907, puis exclusivement à celui de Berthier par la suite. Sur le plan religieux, il appartient au diocèse de Trois-Rivières et depuis 1966, à celui de Joliette.
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Saint-Zénon | Baie-de-la-Bouteille | ![]() | |
Saint-Damien | N | Saint-Alexis-des-Monts | ||
O Mandeville (Québec) E | ||||
S | ||||
Saint-Gabriel, Saint-Gabriel-de-Brandon |
Saint-Didace |
1991 | 1996 | 2001 | 2006 | 2011 | 2016 |
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1 725 | 1 824 | 1 962 | 2 221 | 2 043 | 2 189 |
Les élections municipales se font en bloc et suivant un découpage de six districts.[6].
Mandeville Maires depuis 2003 | |||
Élection | Maire | Qualité | Résultat |
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2003 | François Benjamin | Député adéquiste de Berthier (2007-2008) | Voir |
2005 | Voir | ||
2007 | Francine Bergeron | Voir | |
2009 | Voir | ||
2013 | Voir | ||
2017 | Voir | ||
2021 | Michael C. Turcot | Voir | |
Élection partielle en italique Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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2007 | En cours | Francine Bergeron | ||
1999 | 2007 | François Benjamin | ||
1995 | 1999 | Roland Rocheleau | ||
1983 | 1995 | Jacques Prescott | ||
1981 | 1983 | Donat Savoie | ||
1979 | 1980 | Réal Bilodeau | ||
1972 | 1978 | Donat Savoie | ||
1971 | 1971 | Roger Dupuis | intérimaire | |
1963 | 1970 | Alcide Desjardins | ||
1961 | 1962 | Alfred Prescott | ||
1948 | 1960 | Alcide Desjardins | ||
1935 | 1947 | Albert Charbonneau | ||
1933 | 1934 | Henri Pontbriand | ||
1926 | 1932 | Joseph Prescott | ||
1925 | 1926 | Joseph Charpentier | ||
1916 | 1924 | Joseph Prescott | ||
1914 | 1915 | Amédée Sylvestre | ||
1908 | 1913 | Joseph Prescott | ||
1907 | 1908 | Joseph Dulac | ||
1905 | 1906 | Séraphin Baril | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L’économie de Mandeville, comme celle de beaucoup de paroisses des Laurentides, est dominée par le travail en forêt et l’agriculture. Toutefois, la présence de deux employeurs importants mérite d’être soulignée. De la fin des années 1880 à 1971, un club de pêche privé, le Mastigouche Fish and Game Club, propriété de New-Yorkais fortunés et incorporé en 1901, donne de l’emploi à une centaine de villageois, comme guides, cuisiniers, femmes de chambre et préposés divers. Son domaine de plusieurs kilomètres carrés s’étire le long de la Mastigouche Nord et sera incorporé à la Réserve faunique Mastigouche en 1971. Les bâtiments du club existent toujours, propriété du Pouvoyeur Mastigouche Inc. Mais il y a plus, car ce club est directement à l’origine d’une industrie locale importante, l’usine de tournage de bois de la Birchwood Manufacturing Company, qui a fonctionné de 1931 à 1988 et qui embauchait, dans ses meilleures années, plus de 200 travailleurs. Ainsi pendant près de 90 ans, l’activité économique du village a tourné autour d’un employeur principal. C’est en 1931, que le curé du village fait appel à l’un des membres du club pour contrer les difficultés de la crise. La réponse prend la forme de la création d’une manufacture de bobines de fil, fabriquées en bouleau, d’où le nom de l’entreprise, et qui dessert à l’origine l’industrie textile québécoise, grande consommatrice de fuseaux pour ses filatures et ses tissages. Modeste à l’origine, la manufacture prend de l’expansion après la Deuxième Guerre mondiale, alors qu’elle devient la propriété d’hommes d’affaires de la région de Québec. Bientôt, elle ajoute à sa production une profusion d’objets tournés, dont une variété de pattes de meubles, des pièces de jouet, des boutons, des bouchons, etc., tout en fabricant les bobines de fil que toutes les couturières connaissent. L’usine finit par fermer en 1988, devant la montée du plastique, qui remplace peu à peu le bois dans la fabrication des objets de la vie quotidienne. Depuis, l’économie de la municipalité est basée sur la villégiature.
Le Centre de services scolaire des Samares (auparavant la Commission scolaire des Samares) administre les écoles francophones:
La Commission scolaire Sir-Wilfrid-Laurier administre les écoles anglophones: