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Fort-Coulonge est une municipalité de village du Québec située dans la MRC de Pontiac dans la région administrative de l'Outaouais[2]. Le village et la communauté environnante de Mansfield-et-Pontefract sont situés à l'embouchure de la rivière Coulonge, au nord de L'Île-de-Grand-Calumet.

Fort-Coulonge

Rue Principale
Administration
Pays Canada
Province Québec
Région Outaouais
Subdivision régionale Pontiac
Statut municipal Municipalité de village
Mairesse
Mandat
Christine Francoeur
2021-2025
Code postal J0X 1V0
Constitution
Démographie
Gentilé Coulongien, ienne
Population 1 433 hab.[1] ()
Densité 462 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 51′ 00″ nord, 76° 44′ 00″ ouest
Superficie 310 ha = 3,10 km2
Divers
Code géographique 2484060
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Canada
Fort-Coulonge
Géolocalisation sur la carte : Québec
Fort-Coulonge
Géolocalisation sur la carte : Outaouais (Québec)
Fort-Coulonge
Géolocalisation sur la carte : Outaouais (Québec)
Fort-Coulonge
Liens
Site web Site officiel

    Géographie


    Dans la MRC : Pontiac.
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    La municipalité est enclavée dans Mansfield-et-Pontefract.


    Histoire


    Article connexe : Histoire du Pontiac.

    En Nouvelle-France


    1615 : Samuel de Champlain remonte la rivière des Outaouais, passe par le lac Coulonge, l'Isle-aux-Allumettes, puis la rivière Mattawa et se rend en Huronie.

    Printemps 1686 : les établissements anglais de la baie d'Hudson constituent une menace pour la Nouvelle-France. Les Français font la traite des fourrures avec les indiens de ce territoire.

    Le gouverneur et lieutenant général en Canada, Acadie, Terre-Neuve et autres pays de la France septentrionale, le marquis Jacques-René de Brisay de Denonville autorise qu'un groupe parte pour chasser la Compagnie de la Baie d'Hudson du nord et de l'ouest de la Nouvelle-France. Pierre de Troyes dit Chevalier de Troyes commande la mission. Son groupe se compose d'une centaine de personnes. Le départ a lieu de Montréal, en mars 1686.

    Le 1er mai, le groupe est de passage en face du site actuel du village de Fort-Coulonge et y installe son campement. Pierre de Troyes tient un journal de route rigoureux sur sa mission. Il ne signale aucun établissement à cet endroit. Il installe un campement sur le lac des Allumettes, dans l'actuel Baie Lamure, près de Petawawa, Ontario. À cette époque, la vallée de l'Outaouais n'est qu'un lieu de passage des coureurs des bois vers les Grands Lacs et vers la Baie d'Hudson.

    Hiver 1694-1695 : quelques années plus tard, Louis d'Ailleboust, Sieur de la Madeleine et de Coulonge, coureur des bois et commerçant de fourrures, occupe en compagnie d'une trentaine d'hommes, un fort situé à l'embouchure de la rivière que l'on nomma Coulonge[3]. Ils y passent l'hiver 1694-95 à chasser et à trapper. Certains dirent qu'ils étaient bloqués par les Iroquois. À cette époque, ces derniers sont passablement affaiblis, surtout à cause des expéditions punitives organisées contre eux par les Canadiens et les autres Amérindiens. Au printemps, ils repartent en direction de Ville-Marie pour vendre ce qu'ils ont récolté.


    Le poste de traite


    Situé au confluent de la rivière Coulonge et de la rivière des Outaouais et établi au début du XVIIIe siècle, le fort Coulonge est constitué d'une palissade de billots pointus à l'intérieur de laquelle sont construits une maison et quelques bâtiments. Le site est un poste de traite des fourrures puisque Louis d'Ailleboust, puis ses fils, Antoine, Louis (sieur de la Madeleine) et Paul-Joseph (sieur de Coulonge) feront commerce avec les Indiens Algonquins et Tête-de-Boules du lac Sqaw (situé un peu au nord-est du fort Coulonge) durant plus de cent ans à cet endroit. Le poste est d'autant plus important qu'il se situe sur la route de l'Ouest. Il est habité par des militaires, des commis des compagnies de traite ou des traités autorisés.

    Le poste est une véritable auberge où les voyageurs s'arrêtent pour s'approvisionner ou apporter les marchandises indispensables à la traite. On y trouve gîte, repas et sécurité. On s'y arrête aussi pour enterrer les morts puisqu'un cimetière existe à proximité.

    Le poste du fort Coulonge, entouré de pieux de bois de 12 pieds de hauteur, comprend :

    Les constructions sont de bois équarris et lambrissés avec couvertures en bardeau à deux versants à pic. Les fenêtres sont étroites et les portes peintes en rouge. Le cimetière était situé en bordure de la rivière des Outaouais[4].


    Années 1759 à 1888


    Pour les acheminer vers le St-Laurent jusqu'à Québec, les billes de bois sont rassemblées sous forme de radeaux (cages ou raft). Les radeaux descendent l'Outaouais, contournent Montréal puis sont dirigés vers Québec. Les radeaux sont démantelés puis chargés sur des navires en direction du Royaume-Uni. On utilisera ce moyen de transport jusqu'au début du XXe siècle.

    L'écossais George Bryson, fait construire une glissoire à billots de 915 mètres de long pour éviter les Chutes Coulonge. Georges Bryson est né en 1813 et décédé en 1900. Il est le fils de James Bryson et de Jane Cochrane, de Paisley en Écosse. Il épouse Robina Cobb. Son fils, également nommé Georges, épouse Ellen Graig. Il fait construire un peu plus tard (1843) la première scierie de la région.

    Georges Bryson fils fait construire une maison de pierre qu'il nomme Spruceholme (204 rue Principale, Fort-Coulonge). Son frère aîné John occupe une maison de pierre située un peu à l'est (200 rue Principale). Vers 1880, Georges Bryson père fait construire pour sa fille, une autre maison de pierre (224 rue Principale), située à l'ouest des précédentes. La famille Rabb l'habite depuis 1938.


    Années 1888 à 2000


    Gare de Fort-Coulonge vers 1930
    Gare de Fort-Coulonge vers 1930

    La petite ligne de chemin de fer, la Pontiac Pacific Junction Railway, fonctionne une bonne partie du XXe siècle. Le service de transport des passagers prend fin en 1959, et celui des marchandises à la fin des années 1980. La section de rail entre Wyman et Waltham est abandonnée en 1983. La section restante (Hull-Wyman) continue à fonctionner en raison de la mine de Bristol, située un peu au nord de Quyon. En 1996, tout est démantelé et sera converti en piste de randonnée.

    James Colton acquiert une maison construite vers 1870, rue principale. Marchand de bois, M. Colton y installe un magasin général au rez-de-chaussée. Sa famille réside à l'étage.


    Années 2000 à maintenant



    Démographie


    Évolution démographique
    1991 1996 2001 2006 2011 2016
    1 6471 7161 6611 3691 3771 433
    (Sources : Recensement du Canada[6],[7])

    Administration


    Les élections municipales se font en bloc pour le maire et les six conseillers[9].



    Fort-Coulonge
    Maires depuis 2003
    Élection Maire Qualité Résultat
    2003 Raymond Durocher Maire depuis 1999 Voir
    2005 Voir
    2009 Voir
    2013 Voir
    2017 Gaston Allard Voir
    nov. 2020 Debbie Laporte Voir
    2021 Christine Francoeur Voir
    Élection partielle en italique
    Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises

    Notes et références


    1. Ministère des Affaires municipales et de l'Habitation, « Décret de population 2018 », sur mamh.gouv.qc.ca, (consulté le )
    2. Gouvernement du Québec, « Fort-Coulonge », Répertoire des municipalités, sur Ministère des Affaires municipales et de l'Habitation
    3. Toponymie : Fort-Coulonge
    4. Dunn, Guillaume, Les forts de l'Outaouais, Éditions du Jour, 1975
    5. Monsieur Charles de Bellefeuille, missionnaire de l'Outawais (1836-38)( http://id.erudit.org/iderudit/801698ar
    6. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2006 - Fort-Coulonge, VL » (consulté le )
    7. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - Fort-Coulonge, VL » (consulté le )
    8. Statistiques Canada 2001 - Fort-Coulonge
    9. « Liste des municipalités divisées en districts électoraux », sur DGEQ (consulté en )

    Annexes



    Articles connexes



    Liens externes



    На других языках


    [en] Fort-Coulonge

    Fort Coulonge is a village in the Pontiac Regional County Municipality in western Quebec, Canada, at the mouth of the Coulonge River. Its population in 2016 was 1,433. It is also the francophone centre of the otherwise largely (57%) anglophone Pontiac MRC, with 79.6% listing French as their mother tongue in the Canada 2006 Census.
    - [fr] Fort-Coulonge



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