Waha (en wallonWahå) est une section de la ville belge de Marche-en-Famenne située en région wallonne dans la province de Luxembourg.
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Waha
L’église Saint-Étienne (1050)
Administration
Pays
Belgique
Région
Région wallonne
Communauté
Communauté française
Province
Province de Luxembourg
Arrondissement
Marche-en-Famenne
Commune
Marche-en-Famenne
Code postal
6900
Zone téléphonique
084
Démographie
Gentilé
Wahain(e)
Géographie
Coordonnées
50° 12′ nord, 5° 20′ est
Localisation
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Waha
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Waha
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C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977. Le village est situé à quelques kilomètres au sud de Marche.
Étymologie
Le nom de Waha trouve son origine dans le germanique «[chez] Wachart» ou simplement le nom Wadohard[1].
Histoire
À la période gallo-romaine, la chaussée de Rochefort passe entre Marche et Waha, c'est cette voie qu'emprunte la première évangélisation aux VIIe et VIIIe siècles. À 100 mètres environ de l'église actuelle, on construit un premier oratoire dédié à saint Martin.
Au Xesiècle, le domaine seigneurial appartient au comte Immon. Cette famille veut se doter d'une église, une bâtisse est transformée et consacrée en 1050 par Théoduin, évêque de Liège.
La seigneurie hautaine de Waha, donnée en 1226 à l'abbaye de Saint-Hubert par Lambert de Waha, appartient à l'abbaye jusqu'en 1608, puis est rétrocédée à la famille de Waha[2].
Pendant la campagne des 18 jours (Seconde Guerre mondiale), Waha est prise le par les Allemands de la 7e Panzerdivision[3] (du XV. Armee-Korps (mot.) qui a pour objectif de traverser la Meuse au niveau de Dinant).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le château de Waha date du XVIesiècle.
L'église Saint-Étienne, datant de 1050, est construite dans le plus pur style roman, c'est la plus ancienne église romane de Belgique[4]. On appréciera ses lignes simples, ses arrondis, son sol en pierre bleue. À l'intérieur subsiste la pierre dédicatoire qui commémore la consécration de l'église en 1050.
On peut aussi admirer plusieurs statues du « maître de Waha[5] », artiste du début du XVIesiècle dont on ignore l'identité, ainsi qu'un reliquaire de Saint Étienne qui est une petite châsse. Les vitraux du chœur sont de Louis-Marie Londot; ils datent des années 1950.
Les autres vitraux de l'église sont des œuvres de Jean-Michel Folon et ont été réalisés en 2004-2005, peu de temps avant sa mort. Ils retracent la vie de Saint Étienne. Sa tour du XIIesiècle est surmontée d'un clocher du XVIesiècle dont les pans carrés se superposent. L'intérieur, sobre, aux piliers massifs, conserve d'intéressants objets d'art. Sous le porche se remarquent plusieurs pierres tombales. Au-dessus de l'arc triomphal, calvaire de la fin de l'époque gothique (XVIesiècle). Dans le bas-côté droit, fonts baptismaux (1590) portant quatre têtes sculptées. Près de l'entrée du chœur se trouve, scellé à la paroi d'un des piliers, la pierre dédicatoire de l'église, de 1050. Une vitrine renferme des reliquaires, des livres et missels anciens, des chasubles. L'église contient également des statues d'art populaire: Saint Nicolas (XVesiècle), Sainte Barbe (XVIesiècle) et Saint Roch, en bois polychrome (XVIIesiècle).
La ferme des Blancs Curés, d'origine du XVIesiècle.
Il y a au centre du village une école communale de la prés maternelle a la 6eme primaire.
Jespers, J., Dictionnaire des noms de lieux en Wallonie et à Bruxelles, Bruxelles, Éditions Racine, 2005, p.620.
Jean-Jacques Jespers, Dictionnaire des noms de lieux en Wallonie et à Bruxelles, Lannoo Uitgeverij, (ISBN978-2-87386-409-5, lire en ligne)
Jean-Yves Mary, Le corridor des Panzers, tome I, p.140, Heimdal, 2009
Source?
ou « maître de Lesve ». Sur ce personnage, cf. Le Maître de Waha, un sculpteur hors du temps, Marche-en-Famenne, Musée des Francs et de la Famenne, , 192p.
Félix-Victor Goethals, Dictionnaire généalogique et héraldique des familles nobles du Royaume de Belgique, Polack-Duvivier, (lire en ligne)
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