Virelles (en wallonVirele) est une section de la ville belge de Chimay, située en Région wallonne dans la province de Hainaut.
La mise en forme de cet article est à améliorer ().
La mise en forme du texte ne suit pas les recommandations de Wikipédia: il faut le «wikifier».
Comment faire?
Les points d'amélioration suivants sont les cas les plus fréquents. Le détail des points à revoir est peut-être précisé sur la page de discussion.
Les titres sont pré-formatés par le logiciel. Ils ne sont ni en capitales, ni en gras.
Le texte ne doit pas être écrit en capitales (les noms de famille non plus), ni en gras, ni en italique, ni en «petit»…
Le gras n'est utilisé que pour surligner le titre de l'article dans l'introduction, une seule fois.
L'italique est rarement utilisé: mots en langue étrangère, titres d'œuvres, noms de bateaux,etc.
Les citations ne sont pas en italique mais en corps de texte normal. Elles sont entourées par des guillemets français: «et».
Les listes à puces sont à éviter, des paragraphes rédigés étant largement préférés. Les tableaux sont à réserver à la présentation de données structurées (résultats,etc.).
Les appels de note de bas de page (petits chiffres en exposant, introduits par l'outil « Source») sont à placer entre la fin de phrase et le point final[comme ça].
Les liens internes (vers d'autres articles de Wikipédia) sont à choisir avec parcimonie. Créez des liens vers des articles approfondissant le sujet. Les termes génériques sans rapport avec le sujet sont à éviter, ainsi que les répétitions de liens vers un même terme.
Les liens externes sont à placer uniquement dans une section «Liens externes», à la fin de l'article. Ces liens sont à choisir avec parcimonie suivant les règles définies. Si un lien sert de source à l'article, son insertion dans le texte est à faire par les notes de bas de page.
Insérer une infobox (cadre d'informations à droite) n'est pas obligatoire pour parachever la mise en page.
Pour une aide détaillée, merci de consulter Aide:Wikification.
Si vous pensez que ces points ont été résolus, vous pouvez retirer ce bandeau et améliorer la mise en forme d'un autre article.
Cet article est une ébauche concernant une localité de la province de Hainaut.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?) selon les recommandations des projets correspondants.
Virelles
Le quartier de l’église Saint-Martin et son clocher à bulbe
Administration
Pays
Belgique
Région
Région wallonne
Communauté
Communauté française
Province
Province de Hainaut
Arrondissement
Thuin
Commune
Chimay
Code postal
6461
Zone téléphonique
060
Démographie
Gentilé
Virellois(e)
Géographie
Coordonnées
50° 03′ 53″ nord, 4° 19′ 59″ est
Localisation
Localisation de Virelles au sein de Chimay
Géolocalisation sur la carte: Belgique
Virelles
Géolocalisation sur la carte: Belgique
Virelles
Géolocalisation sur la carte: Région wallonne
Virelles
Géolocalisation sur la carte: Hainaut
Virelles
modifier
C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.
Histoire
Par acte passé en 1217 en présence de Jean, abbé de Florennes, et d’Hugues, seigneur du même lieu, Gilles, chevalier, seigneur de Merlemont, et son épouse Agnès li Turion, vendent à l’abbaye de Foigny (La Bouteille, Aisne) six muids de blé à prendre sur la grange de Foulzy (Ardennes, France); en même temps, Gilles assigne à sa femme une rente équivalente sur ses biens de Virelles[1].
Virelles a été très tôt partagée entre deux seigneuries: le comté de Beaumont (les Bourlers du XIVe siècle au XVIe siècle puis les Jacquier) et la principauté de Chimay.
En cas de guerre, les habitants pouvaient se réfugier dans l’une ou l’autre de ces villes (droit de sauvement).
En 1697, Pierre Jacquier, maître de forges à Rance, seigneur de Lompret et Boutonville, achète aux héritiers des Bourlers une partie du territoire. Cette seigneurie passe à la famille de Maelcamp en 1810, dont une descendante Bertha-Joséphine épouse à Gand en 1870 Léon de Clercq Wissocq de Sousberghe.
En 1340, le village est pillé et brûlé par les Français qui se vengent de Jean de Hainaut, qui, allié du roi d’Angleterre, avait incendié de son côté nombre de villages-frontière. Un autre sac de Virelles est perpétré en 1636 par d’Isembourg.
Un recensement de 1764 signale l’existence de deux forges, propriétés des Desmanet. Les ruines de l’une d’elles — qui avaient fait l’objet d’un… classement — sont toujours visibles près du déversoir du lac du lieu[2].
À quelques centaines de mètres au sud du milieu du lac, la construction de la ligne de la Compagnie de Chimay — devenue la ligne 156 Hastière-Mariembourg-Chimay-Anor — a nécessité l’édification d’un viaduc imposant composé de sept arches et surplombant l’Eau Blanche de 38 m. La halte de Virelles, ouverte en 1904, a servi d'arrêt aux trains de voyageurs puis d'abri le long du RAVeL à partir des années 2000[3].
Dans la nuit du 10 au 11 avril 1943, un bombardier Wellington HE 652 de la R.A.F. revenant d’une mission sur Francfort, en Allemagne, s’abat au nord du village à l’orée du bois, à gauche du chemin qui mène à Froidchapelle. L’appareil, touché par les chasseurs allemands, a dû se désintégrer en vol. Sous l’impulsion de M. Jean Lalot, témoin de la chute à l’époque, un comité s’est formé une trentaine d’années plus tard en vue d’élever un monument commémoratif en cet endroit. (4)[réf.nécessaire]
En 2013, après une enquête, le plus grand laboratoire de production d'ecstasy d'Europe a été découvert dans une ferme de la commune, tenue par des trafiquants de drogue originaires d'Europe de l'Est[5].
Cultures et patrimoine
Environnement
Le Lac de Virelles et l'Aquascope: Virelles possède une réserve naturelle, ainsi qu'un centre destiné à sensibiliser les visiteurs aux problèmes de l'environnement, qui porte le nom d’Aquascope Virelles et dépend de l'association Natagora. Le lac s'étend sur 125 hectares ce qui en fait l'un des plus grands de Belgique. En , on y a relâché un castor européen retrouvé dans le port de Bruxelles[6].
La pelouse calcaire ou pelouse calcicole. Reprise dans la liste du patrimoine immobilier classé, elle se trouve face à l'entrée de l'Aquascope, rue du Lac en direction de Lompret et Cerfontaine.
Le CREAVES: le site du Lac de Virelles héberge également un Centre de revalidation pour espèces animales vivant à l'état sauvage (CREAVES) inauguré le .
La grange aux papillons: construit au départ d'une initiative privée, par un couple de passionnés, cet endroit permet de découvrir une multitude de papillons exotiques évoluant dans une végétation luxuriante. Provenant du monde entier, les papillons y sont élevés dans leurs biotopes fidèlement reconstitués pour la circonstance, et ce toute l'année durant. Cependant, la grange aux papillons n'est accessible au public qu'en saison estivale, du premier mai au .
Bâtiments
Sur le site du lac de Virelles, on trouve un petit pavillon de forme hexagonale. Il fut érigé au début du XIXesiècle à la demande de Madame Tallien, née Thérèsia Cabarus.
Personnalités liées à la commune
La croix Chalmagne (disparue aujourd’hui) — Le 21 octobre 1863, Hubert Chalmagne, (père de six enfants), commis-voyageur de Marbaix-la-Tour, qui vient de terminer une tournée de ses clients dans la région de Chimay-Momignies, repart chez lui vers 16 h 30, à pied à travers les bois que l’on défriche à cette époque. Le lendemain matin, vers 7 heures, on découvre son cadavre presqu’à la limite de Froidchapelle; aussitôt, les soupçons se portent sur Leurquin, un maçon de Chimay, qui sera, après une longue enquête et quelques péripéties, condamné à mort, peine commuée en travaux forcés. Notre homme a été défendu par Léon Defuisseaux, avocat bien connu. Leurquin est libéré après 35 ans de rétention à Gand et meurt le 6 août 1901. Ce crime et le procès, qui s’ensuit, font grand bruit à l’époque et une complainte en perpétue le souvenir. En 1972, sous l’impulsion de Guy Heynen, de Cerfontaine, un livret est écrit sur cette affaire (réédité en 2001) et un montage audio-visuel est présenté dans une trentaine de communes de la région.[réf.nécessaire][7]
Edmond Depret (Virelles 1827 - Nassogne 1899). Son histoire est remarquable: il était connu pour sa participation aux chants du jubé de l’église paroissiale ainsi que lors des fêtes et autres ducasses. Sa réputation parvient aux oreilles du prince de Chimay qui, vers 1844, recommande notre ténor-baryton insoupçonné au conservatoire de Bruxelles où il obtient un 1erprix de chant. Il devient maître de chapelle à l’église St-Joseph (Quartier Léopold), se produit au château de Chimay puis à Londres où il épouse une nièce Rothschild qui s’est éprise de lui. Il publie plusieurs compositions et en 1899, quelques jours avant sa mort, il fait jouer au Vauxhall de Londres un Te Deum exécuté par 320 chanteurs et 80 musiciens[8].
Marche Notre-Dame de Lumière
Georges Ducarme;
«
C'est à l'initiative du Curé de la Paroisse du village que la Marche Notre-Dame de Lumière vit le jour le deuxième week-end de . Depuis lors, chaque année, environ cent-cinquante marcheurs perpétuent les traditions de l'Entre-Sambre-et-Meuse dans ce village, connu pour son Lac et son Escavêche! La procession est dédiée à Notre-Dame de Lumière: ND de Lumière est un vocable historique pour Virelles; une petite chapelle dédiée à Notre-Dame se situe au déversoir du Lac. À cet endroit, appelé « La Forge », d'énormes cierges étaient allumés pour éclairer les transporteurs de minerais de fer qui se rendaient aux bas fourneaux. Ces lumières servaient de repères dans un endroit dangereux, mais aussi demandaient la protection de la Vierge. C'est à Notre-Dame, dans une chapelle nichée sur un arbre classé, qu'est dédiée la marche de Virel
»
—Erik Vandeloise ,Marche Notre-Dame de Lumière - Virelles[9]
Notes et références
Chanoine C-G. Roland, Histoire généalogique de la maison de Rumigny-Florennes, Annales de la Sté Archéologique de Namur, 1891, réédition de 1982, pages 164 & 288.
Cécile Dumont Communes de Belgique, 1980 et abbé Emmanuel Braconnier
Georges Ducarme, Le cartulaire de Virelles en 1632, vol.I, Société d’Histoire de Rance, , p.105-108.
Edmond Michaux, L'affaire Chalmagne, tiré à part de la revue "En Fagne et Thiérache", 23 pages.
R. Lahaye et Bernard Gillain, Virelles et les Virellois, Virelles, , 95p..
André Colonval, Le château de Virelles, Espace Charlemagne, no18, 3/2006.
Le Cercle d’Histoire de Cerfontaine a publié sur cette commune:
G. Heynen et A. Lépine, «L’assassinat de Chalmagne à Virelles en 1863», cahier du Musée de Cerfontaine, no226, , p.26.
Le village de Virelles (Abbé Braconnier, 1897; avec L’ancienne métallurgie au village de Virelles (Clément Lyon, 1892) et Excursion à Virelles en 1891 (Arnoul Arnould), réédition, cahier du Musée de Cerfontaine no264, 21 pages, 2003.
Catherine Goffin et Jean-François Goffin, «Les registres paroissiaux de Virelles 1683-1798», cahier du Musée de Cerfontaine, no285, , p.147.
«Les électeurs de Virelles en 1974», cahier du Musée de Cerfontaine, no287, , p.23.
André Lépine, Virelles. Notes d’histoire. La paroisse dans Notes d’histoire sur le pays de Chimay (2) avec d’autres articles, cahier du Musée de Cerfontaine no347, 45 pages, 2009.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2024 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии