Tourinnes-la-Grosse (en néerlandaisDeurne, en wallonEl Grosse Tourene) est une section de la commune belge de Beauvechain située en Région wallonne dans la province du Brabant wallon. C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977[1].
Tourinnes-la-Grosse (nl) Deurne
Photo prise à Tourinnes-la-Grosse
Administration
Pays
Belgique
Région
Région wallonne
Communauté
Communauté française
Province
Province du Brabant wallon
Arrondissement
Nivelles
Commune
Beauvechain
Code postal
1320
Zone téléphonique
010
Démographie
Gentilé
Tourinnois(e)
Géographie
Coordonnées
50° 46′ nord, 4° 44′ est
Localisation
Géolocalisation sur la carte: Brabant wallon
Tourinnes-la-Grosse
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Tourinnes-la-Grosse
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Tourinnes-la-Grosse
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Histoire
Au néolithique, l'homme s'est installé à l'entrée de Hamme-Mille, sur une butte sableuse formant une clairière en forêt de Meerdael aux abords des étangs de la Warande. On y a découvert des silex taillés. À proximité du site préhistorique, près du bois Saint-Nicaise, ont été mises au jour une enceinte fortifiée et des tombes dont certaines datent sans doute de l'âge du bronze et, avec certitude, de l'époque du fer.
Tourinnes-la-Grosse et Beauvechain formaient autrefois une enclave du pays de Liège dans le Brabant[2]. Durant plus de sept cents ans, les deux villages, terres d'enclave de la principauté de Liège en duché de Brabant, partagent la même destinée. L'évêque y exerce sa haute juridiction et le droit de rendre justice; il nomme les membres de la cour échevinale chargés de la gestion journalière.
En 1693, les français établissent un campement à Tourinnes; l'année suivante, le roi d'Angleterre, Guillaume III, occupent la plaine qui s'étend entre Tourinnes et Melvert[2].
Pendant l'occupation française, Tourinnes est rattachés à quelques communes voisines pour former, dans le département de la Dyle, le canton de justice de paix de Grez. Celui-ci en 1822, est divisé. Une partie est réunie au canton de Wavre, l'autre partie à celui de Jodoigne[2],
Patrimoine
Chapelle Notre-Dame du Rond-Chêne (1768).
Le village possède une des plus anciennes églises du Brabant wallon[3] qui domine toute la vallée. L'église Saint-Martin de Tourinnes-la-Grosse construite en pierres de Gobertange[4] est en effet un exemple remarquable de sanctuaire rural médiéval conservé dans la pureté de ses formes et de ses proportions primitives. La partie la plus ancienne, la nef centrale, remonte à l'époque carolingienne (Xesiècle)[5]. L’épaisseur de ses murs varie de 1,6m à 1,8m. Les piliers carrés sans chapiteau, les arcs outrepassés en fer à cheval et la nef très large et peu élevée donnent à l'édifice l'aspect d'une basilique chrétienne primitive. On peut y découvrir aussi une chaire de vérité baroque du XVIIesiècle, une cuve baptismale en pierre bleue de la même époque, des confessionnaux Louis XIV ainsi qu’un banc de communion Louis XV en fer forgé.
L'église se trouve près de l'école communale de Tourinnes-la-Grosse.
L'appellation Tourinnes-la-Grosse se justifie par l'existence de sa « grosse tour », plus basse et plus grosse que la plupart des tours d'églises[3].
Cette église a fait, dès 1946, l’objet d’un classement comme monument[6]; en 2002, elle a été reprise parmi le patrimoine immobilier culturel de la Région wallonne[7].
En 1938, un calvaire en bois a été érigé à proximité du presbytère[4].
Personnalités
Jérôme Colin
Julos Beaucarne, artiste (conteur, poète, comédien, écrivain, chanteur) belge, chantant en français et en wallon y a vécu[8],
Hendrik Vuye, politicien belge nationaliste flamand et professeur de droit constitutionnel à l'UNamur y vit[9].
Le à 11 heures 30, une météorite de 14,5 kilogrammes (une chondrite à Hypersthène et Bronzite de type L6) tomba du côté du Rond Chêne. Le bruit de l'explosion fut entendu très loin et de nombreux morceaux furent récoltés. À Paris, le Muséum national d'histoire naturelle en possède un gros fragment de 1,2 kg. L'Institut royal des sciences naturelles de Belgique en possède un petit fragment. L'Université de Californie à Los Angeles possède un fragment de 10,7 grammes[11]. Avec la météorite de Saint-Denis-Westrem du et celle de Lesve du , c'est l'une des trois 'chutes certaines' de météorite en Belgique (voir Liste de chutes météoriques observées)[12],[13],[14].
BERTRAND (Th.), DOPERÉ (F.), LÉONARD (V.), MALOENS (D.) et PIRON (G.), L’église Saint-Martin de Tourinnes-la-Grosse. Restaurations et conservation (1930-2010), Beauvechain, Nauwelaerts Editions Historiques, 2010.
À l’occasion du chantier de restauration-conservation de 2007-2010, des recherches historiques ont été menées. L’ouvrage propose une synthèse des trois grands chantiers menés à l’église Saint-Martin de Tourinnes-la-Grosse en 1930-31, 1953-61 et 2007-2010.
TARLIER (J.) et WAUTERS (A.), Géographie et histoire des communes belges. Province de Brabant, cantons de Jodoigne et Tirlemont, Bruxelles, A. Decq, 1872, p.176-189. (DMTB)
« Tourinnes-la-Grosse », dans Beauvechain, Incourt et Jodoigne. Patrimoine architectural et territoires de Wallonie, Sprimont, Mardaga -Ministère de la Région wallonne-DGTALP, 2006, p. 75-85.
Charles Oudiette, Dictionnaire géographique et topographique des treize départements qui composaient les Pays-Bas autrichiens, Pays de Liège et de Stavelot, […], part.1: Description des neuf départements de la ci-devant Belgique, Paris: impr. Cramer, an XII
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