Pervyse (en néerlandais Pervijze) est une section de la ville belge de Dixmude située en Région flamande dans la province de Flandre-Occidentale.
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Pervyse se trouve dans un environnement essentiellement rural, dans les polders, à proximité de la mer du Nord et de la station balnéaire de Nieuport.
Cette ancienne commune est rattachée depuis 1977 à la ville de Dixmude. Pervyse compte moins d'un millier d'habitants.
Cette localité est originellement composée de deux villages, Pervyse et Chapelle-Sainte-Catherine, comme l'atteste par exemple l'Atlas Ferraris. Il y avait deux paroisses et deux églises, l'église Saint-Nicolas et l'église Sainte-Catherine. En 1812, les deux villages fusionnèrent ce qui explique que ce village était à l'époque plus grand que les villages aux alentours. Les deux paroisses fusionnent et l'église de Pervyse est renommée église Saint-Nicolas et Sainte-Catherine. L'ancienne église Sainte-Catherine se trouvait à emplacement de l'observatoire militaire de Pervyse construit lors de la Première Guerre mondiale.
Pervyse est entièrement détruite durant la Première Guerre mondiale, du fait de sa proximité avec le front de l'Yser. La ligne de chemin de fer Nieuport-Dixmude, qui passait par Pervyse, délimitait la zone inondée lors du conflit. Cette zone, délibérément inondée par les Belges pour stopper l'avance allemande, séparait les belligérants.
En raison de ces événements, une rue de Bruxelles (plus précisément d'Etterbeek) porte son nom. Un jeune enfant, alors âgé de trois semaines, trouvé dans les ruines de Pervyse en 1915, reçut même le prénom de Pervyse (Pervyse Albert Ameeuw, né le et mort le ).
Une exposition permanente y est dédiée à son histoire durant la Première Guerre mondiale.
Le , neuf soldats français du 270e régiment d'infanterie de la caserne de Vitré (Bretagne) meurent au combat à Pervyse.