Ottignies (en wallon Ocgniye, Okgni ou Oknî en wallon d'Ottignies[3]) est une section de la ville belge d'Ottignies-Louvain-la-Neuve, située en Région wallonne dans la province du Brabant wallon.
Ne doit pas être confondu avec Dottignies.
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Ottignies | |
![]() La maison communale d'Ottignies. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | ![]() |
Communauté | ![]() |
Province | ![]() |
Arrondissement | Nivelles |
Commune | Ottignies-Louvain-la-Neuve |
Code postal | 1340 |
Zone téléphonique | 010 |
Démographie | |
Gentilé | Ottintois(e)[1] |
Population | 10 049 hab. (01/01/2018[2]) |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 39′ nord, 4° 34′ est |
Localisation | |
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C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.
Avec 10 049 habitants au , Ottignies est la deuxième section la plus peuplée de la Commune, derrière Louvain-la-Neuve[2].
Le nom Otengnies est attesté en 1213[4].
Il dériverait d'un étymon Ottiniacas désignant les terres (suffixe germano-roman -iniacas) d'un seigneur ou d'une famille germanique[4] :
Otton aurait été un colon-soldat franc de l'époque carolingienne qui obtint un vaste domaine chevauchant la Dyle en échange de ses services.
Un autre étymon possible serait le substantif germanique otter, la loutre.
En 1197, un Godefroid d'Otenies, seigneur de Gentines, époux de Beatrice de Limale est attesté.
En 1213, la paroisse dédiée à saint Remi est mentionnée et un relevé de 1260 signale un château, un marché, un moulin, une brasserie et une franche taverne.
Au XIVe siècle, Ottignies appartient à la famille de Sombreffe. Elle passe ensuite, avec Mousty, à la famille de Virnembourg.
De 1602 à 1731, les Spangen, famille dont le château était érigé sur le territoire actuel de Rotterdam, furent seigneurs d'Ottignies. La famille vendit en 1731 la seigneurie d'Ottignies à la famille Palma-Carillo qui la conserva jusqu'à la fin du régime féodal, en 1809.
La commune d'Ottignies fut alors créée. Elle faisait partie du canton de Wavre, de l'arrondissement de Nivelles, du département de la Dyle.
En 1819, le premier bourgmestre d'Ottignies est le baron P. de Marcq de Tiège.
Le village s'est développé à partir de 1850 avec l'ouverture d'une chaussée pavée et la construction du chemin de fer, qui attirèrent de nombreuses usines, des ouvriers et des cheminots. En 1850, Ottignies est choisie au détriment de Wavre comme nœud ferroviaire important, à l'intersection de la ligne Bruxelles-Luxembourg et de la ligne Louvain-Charleroi, qui appartenaient à des compagnies privées différentes. À l'ouverture de la section La Hulpe-Gembloux, un arrêt est prévu à Ottignies. Un bâtiment de gare provisoire est installé en 1858, avant que ne soit construite, en 1884, une gare de style néo-classique, due à Charles Licot. Dans les années 1920, un dépôt de locomotives, désormais disparu, est réalisé en bordure des voies, sur des terrains situés dans la commune de Limelette.
Ottignies est l'enjeu de violents combats entre la 2ème Division d'Infanterie Nord-Africaine française et l’armée allemande, au cours de la bataille de la Dyle, en 1940, occasionnant la destruction d'un grand nombre de maisons[5]. La ville d'Ottignies – surtout sa gare – fut bombardée par les Alliés en avril et .
Ottignies présente plusieurs témoins de l'architecture et des arts décoratifs Art nouveau :
Ottignies présente également l'une ou l'autre façade en cimorné, caractéristique de l'Art déco rural :
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