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Haine-Saint-Pierre (en wallon Inne-Sint-Pire) est une section de la ville belge de La Louvière. Par ailleurs, Haine-Saint-Pierre était également le centre de l'industrie verrière de la région.

Haine-Saint-Pierre
La gare
Héraldique
Administration
Pays	Belgique
Région	Région wallonne
Communauté	Communauté française
Province	Province de Hainaut
Arrondissement	La Louvière
Commune	La Louvière
Code postal	7100
Zone téléphonique	064
Démographie
Gentilé	Hainois(e)[1] / Pierrots
Population	7 666 hab. (1er janvier 2019[2])
Densité	1 533 hab./km2
Géographie
Coordonnées	50° 27′ 17″ nord, 4° 12′ 00″ est
Superficie	500 ha = 5 km2
Localisation
Localisation de Haine-Saint-Pierre au sein de La Louvière
Géolocalisation sur la carte : Hainaut Haine-Saint-Pierre Géolocalisation sur la carte : Belgique Haine-Saint-Pierre Géolocalisation sur la carte : Belgique Haine-Saint-Pierre
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Histoire

Il s'agissait d'une commune indépendante avant la fusion des communes de 1977. Son nom fait référence à la Haine, rivière qui la traverse, et à Saint Pierre, saint patron de la commune[3]. La localité est connue depuis 1121. Comme toutes les entités régies par le système féodal, Haine-Saint-Pierre, était divisé en diverses seigneuries. Les deux villages Haine-Saint-Pierre et Haine-Saint-Paul étaient confondus sous le terme Hayna avant le XII^e siècle[4]. En 1138 on commença à faire la distinction entre « Haine-Poterie » et « Haine-Saint-Pierre »[4].

La principale était la seigneurie d’Haine qui regroupait le fief de La Hestre et celui de Haine. Elle était composée d’un château muni d’une chapelle, qui se trouvait à proximité du palais de Mariemont, de nombreuses parcelles de terre, de fermes et d’un moulin[3].

Comme pour les villages voisins, les paysans d’Haine-Saint-Pierre eurent à souffrir du passage des armées, notamment en 1692 lorsque le roi Louis XIV y a fait camper ses armées avant d’aller s’attaquer à Namur[4].

Les premières verries ont ouvert au XVIII^e siècle (la verrerie Deschuytener est la première en activité dans le comté de Hainaut, vers 1780)[5]^,[3].

En 1944, de mars à juin, plusieurs bombardements alliés visèrent les infrastructures ferroviaires de Haine-Saint-Pierre. Après sept tentatives, les alliés finirent par atteindre leurs cibles. Mais les dégâts au sein de la population civile ont été conséquents[6].

Blasonnement : D'azur à la bande d'or chargée en chef d'un croissant de gueules et accompagnée de six besants d'or posés en orle. Arrêté royal : 25 février 1924

Folklore

Chaque année au Feureu se déroule le carnaval de Haine-Saint-Pierre qui comprend trois sociétés de gilles et deux de fantaisies (Les Anciens Gilles du Fond, Les Récalcitrants et leurs Dames, Les Sans-Soucis et leurs Dames, Les Z'infatigable et Les Jeunes Pierrots) . La plus vieille société de gilles encore en activités sont "Les Anciens Gilles du Fond", société créée en 1859.

Sport

Un club de Football appelé Union Royale Sportive du Centre (D3) et dont les joueurs étaient surnommés "les pierrots" évoluait dans l'enceinte du Raymond Dienne jusqu'en 2011 date à laquelle il déménagea au Stade du Tivoli à La Louvière et en 2013 il changea de nom pour s'appeler Union Royale La Louvière Centre.

Personnalités liées à Haine-Saint-Pierre

• François Houtart-Cossée (1802-1876), industriel et homme politique belge,
• Léon Hiard (1857-1921), industriel et homme politique belge,
• Robert Coppée (1895-1970), footballeur, champion olympique avec l'équipe de Belgique en 1920,
• Pol Bury (1922-2005), peintre et sculpteur belge,
• Paul-Baudouin Michel (1930-2020), compositeur et écrivain belge, membre de l'Académie royale de Belgique, est né à Haine-Saint-Pierre le 7 septembre 1930.
• Willy Burgeon (1940-), homme politique et écrivain belge y est né[7].
• Jean-Louis Robert (1948-1979), pianiste, compositeur et pédagogue belge.

Références

Voir aussi

Liens externes

• Une monographie de quelques pages sur le village et son histoire.

• Portail du Hainaut

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