Grand-Reng (en wallon: Grand-Rin) est un village de la province de Hainaut en Belgique. En bordure immédiate de la frontière française (département du Nord) il est lié historiquement au village de ‘Vieux-Reng’ qui se trouve en France. Administrativement il fait aujourd’hui partie de la commune commune d'Erquelinnes (Région wallonne de Belgique).
Pour l’article homonyme, voir Vieux-Reng.
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Grand-Reng | |
![]() L'église de la Sainte-Vierge, à Grand-Reng | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | ![]() |
Communauté | ![]() |
Province | ![]() |
Arrondissement | Thuin |
Commune | Erquelinnes |
Code postal | 6560 |
Zone téléphonique | 064 |
Démographie | |
Gentilé | Grand-Rentois(e)[1] |
Population | 1 605 hab. (1/07/2006) |
Densité | 188 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 19′ 44″ nord, 4° 04′ 14″ est |
Superficie | 853 ha = 8,53 km2 |
Localisation | |
![]() Localisation de Grand-Reng au sein d'Erquelinnes | |
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Ce petit village, adossé à la frontière française, est proche de la Route Nationale 40 reliant Mons à Beaumont.
Un ‘reng’, mot d’origine germanique, est une éminence ronde entourant une villa romaine[2] Le site primitif du domaine mérovingien était probablement ‘Vieux-Reng’ qui se trouve de l’autre côté de la frontière franco-belge. Au cours de l’histoire les deux villages, appartenant à des prévôtés différentes se sont développés séparément. Ce qui continue à les unir c’est la ‘Trouille’, une rivière qui prend sa source à Grand-Reng puis délimite la frontière franco-belge sur quelques kilomètres, avant d’arroser ‘Vieux-Reng’ et revenir en Belgique pour se jeter, beaucoup plus loin, dans la Haine (à Jemappes).
Le 13 mai 1794, le village a été le site de la Bataille de Grand-Reng (ou ‘bataille de Rouveroy’) lorsque Franz Wenzel, comte von Kaunitz-Rietberg de l'armée autrichienne empêcha l’armée française (sous Louis Charbonnier et Jacques Desjardin) de traverser la Sambre.
Un jour, un grand seigneur et sa famille à bord d'un carrosse tiré par quatre chevaux, accompagné du cocher, des laquais et de domestique, avaient été précipités, après une course folle, dans l'étang de la Trouille où toutes les recherches faites pour les retrouver furent infructueuses. Chaque année, l'équipage au complet revient, à la grande frayeur des vivants et vogue silencieusement sur l'eau déserte. Tout l'équipage apparaît alors aux vivants, la peur se lit dans leurs yeux. Quand le jour s'annonce l'attelage fantôme regagne les profondeurs de l'étang[3].