Faulx-les-Tombes (en wallon Få) est un village de la vallée du Samson dans la province de Namur, en Belgique. Il fait désormais partie de la commune de Gesves, en Région wallonne (Belgique), après avoir été une commune à part entière jusqu'à la fusion des communes de 1977.
Pour les articles homonymes, voir Faulx.
Cet article est une ébauche concernant une localité de la province de Namur et Namur.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Consultez la liste des tâches à accomplir en page de discussion.
Cet article n’est pas rédigé dans un style encyclopédique ().
Vous pouvez améliorer sa rédaction !
Faulx-les-Tombes | |
L'église Saint-Joseph, à Faulx-les-Tombes | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | ![]() |
Communauté | ![]() |
Province | ![]() |
Arrondissement | Namur |
Commune | Gesves |
Code postal | 5340 |
Zone téléphonique | 081 |
Démographie | |
Gentilé | Falsitombien(ne)[1] |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 25′ nord, 5° 00′ est |
Superficie | 1 385 ha = 13,85 km2 |
Localisation | |
modifier ![]() |
L'église Saint-Joseph, bâtie dans le style néo-roman byzantin, est une œuvre maîtresse d'Henri Beyaert. Construit avec des moellons de grès rougeâtres et jaunes du pays, et avec une chaîne d'angle en pierre bleue, cet édifice est connu pour l'effet donné par les pierres le composant, posées en alternance.
Le porche s'orne d'un tympan avec chronogramme « Sancto Josepho amae virginis conjigi, pietas gracias que dicarunt » et d'une colonne aux attributs des quatre évangélistes : l'aigle (Jean), le lion (Marc), le taureau (Luc) et l'homme (Mathieu). L'intérieur est entièrement bâti en grès jaune avec alternance de briques rouges et de pierres bleues, avec charpentes apparentes et bois lambrissé. La perspective est barrée par un jubé qui surplombe l'entrée du sanctuaire et sur lequel se dresse un haut calvaire. Beyaert a collaboré avec Paul Hankar, spécialiste du fer forgé. Celui-ci a produit tous les objets de décoration relatifs à la ferronnerie, notamment le banc de communion, la rampe de la chaire de vérité et les bras de lumière à chaque colonne. La chaire de vérité a été taillée dans un seul bloc de pierre par l'artiste local François-Joseph Balthazart. L'utilisation chromatique de la pierre, une composition volumétrique équilibrée et le souci du détail semblent être, pour certains auteurs, le signe avant-coureur de l'art nouveau.
Le Vivier est une ancienne distillerie (ou relais de poste sous l'ancien régime d'après la carte des Pays-Bas autrichiens de Ferraris) ayant brûlé durant la première guerre mondiale. Dans les années 1920, les ruines de la distillerie sont acquises par le comte Guillaume de Diesbach Belleroche (1885 -1939) et sa femme, Marie-Thérèse de Pierpont-Surmont, qui ont de nombreux proches résidant dans les environs.
Le couple bâtit alors une résidence à l'emplacement des ruines de la distillerie, en s'inspirant de l'architecture de la région d'Arras. Ce bâtiment est une curiosité architecturale étant donné qu'il ne correspond pas au style condruze. Bien qu'il s'agisse en fait d'une gentilhommière, les habitants de la région parlent la plupart du temps du "château" Le Vivier.
Il y avait autrefois le long de la route qui mène de Goyet à Haltinne un hameau du nom de Maizeroulle ou Maiseroule composé d'un manoir et d'une église. Désormais rattaché à la commune Faulx-les-Tombes, les différents bâtiments ont été détruits en 1942-1943 pour permettre l'exploitation d'une carrière.