Comines (en néerlandais Komen, en picard Cômâne, en wallon Cômene) est une section de la ville belge de Comines-Warneton située en Wallonie picarde et en Flandre romane dans la province de Hainaut. Il s'agit d'une ville francophone à facilités néerlandophones[2].
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Comines (nl) Komen | |
L'église Saint-Chrysole (1912). | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | ![]() |
Communauté | ![]() |
Province | ![]() |
Arrondissement | Tournai-Mouscron |
Commune | Comines-Warneton |
Code postal | 7780 |
Zone téléphonique | 056 |
Démographie | |
Gentilé | Cominois(e)[1] |
Population | 17 816 hab. (01/01/2011) |
Densité | 292 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 46′ 06″ nord, 2° 59′ 54″ est |
Superficie | 6 109 ha = 61,09 km2 |
Localisation | |
![]() Localisation de Comines au sein de Comines-Warneton | |
Liens | |
Site officiel | www.villedecomines-warneton.be |
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C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.
Comme Warneton, Comines s'étend le long de la Lys , dont l' ancien lit forme la frontière avec la France . De l'autre côté de la Lys se trouve la commune française du même nom, Comines.
Au nord du territoire de Comines se trouve le village de Ten Brielen. Jusqu'en 1963, le village de Kruiseyck faisait partie de Comines.
La Lys, frontière d'État depuis les traités d'Utrecht (1713), sépare Comines de son homonyme française Comines.
Comines a été mentionné pour la première fois par écrit en 1096, sous le nom de Cumines , qui peut être un nom propre gallo- romain , ou un mot celtique pour vallée ( (*cumma, variante de cumba)[3]
Comines fut scindé en deux. La partie nord de la Lys arrivait aux Pays-Bas autrichiens , la partie sud à la France. La commune a été morcelée à la Révolution française. La partie nord est restée une seigneurie féodale jusqu'à son annexion par la France en 1795.
Au XIXe siècle, la population augmente considérablement. Les gens travaillaient dans les usines de tissage de la partie belge et de la partie française. De 1846 à 1910, la population de Comines belges est passée de 3400 à 6640. Après la Seconde Guerre mondiale, Comines-Sud est devenu le plus important producteur de ruban au monde, mais après un certain temps, cette industrie a disparu car elle a été déplacée vers des pays à bas salaires. .
Comines était situé dans la province de Flandre-Occidentale et a été transféré à la province wallonne du Hainaut à la suite du recensement linguistique de 1963 . Le hameau de Kruiseyck n'est pas concerné par ce transfert d'une province à l'autre : le hameau est alors transféré de Comines à Wervicq et reste ainsi dans la province de Flandre occidentale.
Au Moyen Âge, le centre de la ville se trouvait au sud de la Lys, qui était munie d'un pont protégé au nord par des fortifications. Le pont a été attaqué à plusieurs reprises au cours de l'histoire.
L'industrie textile y était florissante au Moyen Âge et les rubans y étaient fabriqués à partir du XVIIIe siècle. Le château de la ville fut cependant détruit par les troupes françaises de Louis XIV.
Comines a été séparée en deux en 1713 par les traités d'Utrecht (1713). La partie au Nord de la Lys revient alors aux Pays-Bas autrichiens et devient l'actuelle ville belge de Comines tandis que la partie au Sud de la Lys revient à la France et devient ainsi l'actuelle ville française de Comines.
Le eut lieu le combat de Pont Rouge : des troupes autrichiennes voulaient alors envahir la partie sud de la Lys appartenant à la France. Mais les troupes françaises les repoussèrent. Le traité des limites signé en 1769 désigne alors la Lys comme frontière définitive entre la France et la future Belgique[4].
Un arrêté du Comité de salut public du , réglemente le statut administratif de la Belgique. Comines fera partie du canton judiciaire d'Ypres et du département de la Lys[5]. avant d'être transférée (à l'exception du hameau flamand de Kruiseyck cédé à Wervicq) de la province de Flandre-Occidentale à celle de Hainaut en 1963. Depuis cette date ses habitants néerlandophones minoritaires bénéficient de facilités administratives.
Il existe trois écoles secondaires de l'enseignement libre (Le Collège Technique Saint-Joseph, L'Institut Notre-Dame (ces deux premières ayant fusionné) et l'Institut Saint-Henri) et une école secondaire de l'enseignement officiel. Les écoles de l'enseignement libre dépendent d'un pouvoir organisateur et l'école de l'enseignement officiel (l'Athénée Royal Fernand Jacquemin) dépend de la Communauté Française.