Bruyelle (en gaulois Briel ou Bruil, en picard Briyèle, en wallon Briêle) est une section de la ville belge d'Antoing, située en Région wallonne dans la province de Hainaut.
Bruyelle | |
Bruyelle, tour du clocher à bulbe de l'église Sainte-Rictrude | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | ![]() |
Communauté | ![]() |
Province | ![]() |
Arrondissement | Tournai-Mouscron |
Commune | Antoing |
Code postal | 7641 |
Zone téléphonique | 069 |
Démographie | |
Gentilé | Bruyellois(e)[1] |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 33′ nord, 3° 25′ est |
Superficie | 322 ha = 3,22 km2 |
Localisation | |
![]() Localisation de Bruyelle au sein d'Antoing | |
modifier ![]() |
Située dans la vallée de l'Escaut, du côté de la rive gauche du fleuve bordant le village sur une étendue de plus de 2 kilomètres, la plaisante commune de Bruyelle s'étire le long de la chaussée qui conduit de Tournai à Valenciennes.
C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.
Ce village appartient à l'arrondissement de Tournai. Son territoire est limité : au nord, par celui des villages de Saint-Maur et de Calonne; à l'est, par l'Escaut qui le sépare de la ville d'Antoing et du village de Péronnes; au sud et au sud-ouest, par le village de Hollain ; à l'ouest par celui de Jollain-Merlin
Le village est reconnu pour son clocher particulier qui fut construit après la destruction en 1918 de l'église datant de 1774[2].
Étymologie possible : petite bruyère - "Briel", mot gaulois signifiant "marais"
Anciennes formes : 1187 Bruella est la latinisation du mot gaulois
Catelet, Couture de Fontenelle, Haute Éloge, Mareteau.
L'argile de Bruyelle était réputée et servit à alimenter les faïenceries européennes.
Lorsque Fénelon fut chargé de l'éducation du duc de Bourgogne on réclama des intendants une série de mémoires destinés à faire connaître au prince l'organisation complète du royaume. L'intendant de Hainaut s'exprime ainsi à propos de la céramique: Mais les faïences ne sont pas recherchées quoiqu'elles soient faites de la même terre que celles que font les Hollandais et que l'on tire du village de Bruyelle à une lieue de Tournay: « La commodité que les fayanciers de Tournay ont d'avoir cette terre est très grande et devrait les exciter à perfectionner leurs ouvrages. Cependant les Hollandais viennent chercher cette terre pour en fabriquer leurs fayances qu'ils envoient ensuite vendre dans tous les pays conquis[3]. »