Aït Abdellali (en berbère : At Ɛabd-Lɛali) est un village kabyle de la commune algérienne d'Aït Boumahdi, daïra d'Ouacif, dans la wilaya de Tizi Ouzou, en Algérie[1]. Il est le plus petit village de la commune.
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Aït Abdellali | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Kabylie |
Wilaya | Tizi Ouzou |
Daïra | Ouacif |
Commune | Aït Boumahdi |
Statut | Village |
Géographie | |
Coordonnées | 36° 29′ 27″ nord, 4° 12′ 27″ est |
Localisation | |
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Aït Abdellali se situe au pied du versant Sud du Djurdjura, plus exactement sous le Thaletat ou "main du Juif". Il est notamment connu pour ses grottes et ses sources.
Une des histoires concernant la création du village raconte qu'il a été fondé par 5 frères. Ces frères, désignés comme "les plus courageux", sont venus sur cette montagne quand il n'y avait encore personne et s'y sont établis. Les familles descendantes ont pour "nom de familles kabyles" les prénoms de chacun de ces frères jusqu'à l’époque de la colonisation et de l'attribution par les autorités coloniales de noms de substitution. Exemple : les "Ait Abderrahmane" se sont vus attribuer le nom de "Kebir" ("grand" en arabe).
Sur internet, les habitants sont très actifs. Vous y trouverez beaucoup de blogs et de vidéos Youtube très intéressantes.
Au vingtième siècle, le village connait une grosse émigration de sa population. On a d'abord les hommes suivis de leur famille à la recherche d'une vie meilleure et pour compléter les revenus de leur famille restée au village. Ces "expatriés" s'installent dans les grandes villes d’Algérie comme Alger ou même Djelfa mais aussi en France (notamment via le regroupement familial[2]) dont les bassins industriels ont besoin d'une main d’œuvre travailleuse et peu chère. On rappelle que l’Algérie a fait partie de la France (plusieurs départements français) jusqu'en 1962, date de l'indépendance. Ces émigrés s'installent principalement dans les Ardennes, puis une partie dans le nord (Dunkerque, Grande-Synthe) et bien sûr Paris.
Les hommes, en France, vivent d'abord dans des foyers de travailleurs souvent composés de membres de leur village. Puis, ils s'installent avec leur famille dans des conditions difficiles souvent dans des HLM et avec des salaires très bas pour beaucoup. Une grande partie de ces travailleurs meurent jeunes à cause des conditions de travail difficile (exemple: amiante). Malgré ces épreuves et grâce à leur sacrifice, leurs descendants aujourd'hui ont fait des études, ont des revenus plus importants, une qualité de vie meilleure et sont intégrés à la population française comme des citoyens à part entière.