Aïn Roua est une commune de la wilaya de Sétif en Algérie.
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Aïn Roua | |
![]() Aïn Roua | |
Noms | |
---|---|
Nom arabe | عين الروى |
Administration | |
Pays | ![]() |
Wilaya | Sétif |
Daïra | Bougaa[1] |
Code postal | 19310 |
Code ONS | 1906 |
Démographie | |
Population | 11 499 hab. (2008[2]) |
Densité | 99 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 36° 20′ 04″ nord, 5° 10′ 50″ est |
Altitude | 1 500 m |
Superficie | 116 km2 |
Localisation | |
![]() Localisation de la commune dans la wilaya de Sétif. | |
modifier ![]() |
Situé en nord ouest de l'Algérie, à moins de 28 km du chef-lieu Sétif, la commune est caractérisée par un climat continental froid et humide à l'hiver et sec humide en été. Aïn Roua est une zone de haut plateau partiellement montagneuse et contient beaucoup de sources d'eau.
Maoklane | Draâ El-Kaïd (Béjaïa) | Draâ El-Kaïd (Béjaïa) |
Bougaa | ![]() |
Aïn Abessa |
Beni Hocine | Aïn Arnat | Aïn Abessa |
Aïn Roua pourrait être à l'origine un ancien poste romain nommé Horrea Aninicensi en Maurétanie Césarienne[réf. nécessaire]. Horrea Aninicensi signifierait « grenier du djebel Anini ». Son emplacement a été identifié à 30 km de Sétif sur la route de Béjaïa.
Ain Roua : venu de l’arabe ancien روي qui signifie boire et éteindre la soif. Les Français ont gardé cette nomination arabe, qui sera probablement proposée à l’époque turque. Le choix des noms de sources qui évoque un état d’esprit, sont souvent choisis pour la fontaine ou les sources qui se trouvent sur les routes commerciales ou des stations de repos de commerce où des gites d’étapes sont érigés.
Horrea Aninicensi : ce toponyme est tiré des données épigraphiques, à savoir le texte d’une inscription latine, ou a été mentionné : Horrea Aninicense. Elle est différente de Horrea de Ain Zada par le génitif Aninicense et par le fait qu’elle abritait le siège épiscopale de la Mauritanie Sétifienne et son emplacement sur la route antique de Saldae (Bejaia), tandis que celle de Ain zada ne l’était pas. C’était donc des greniers qui appartiennent à cette famille les Anicii. Cette famille patricienne, était la plus riche et la plus considérable de l'Empire au Ve siècle ; elle possédait de vastes domaines en Afrique et en Tripolitaine et les plus importants sont ceux d’Ain Roua.
Cette famille est également connue pour sa piété et sa présence au Sénat romaine, représentée par un magistrat : Anicius Julianus qui devient chrétien et a créé le centre d'un évêché dans cette localité. Au Ve siècle le site restait toujours dynamique, il a été représenté par des évêques dans la plupart des conférences de Carthage ; de celle 393 jusqu'à celle de l'an 484 apr.J.C.
Ain Roua est sur le territoire des Ouled Nabet, fraction de la tribu Bani Hilal des Amer[3].
La population d'Aïn Roua descend majoritairement de la tribu arabe Hialienne des Amer[3],[4],[5].