Aïn El Hammam, anciennement Michelet (en kabyle : Aṣqif n Ṭmana, Tala Bwudi) est une ville d'Algérie située dans le Djurdjura en Kabylie. C'est aujourd'hui une commune de la wilaya de Tizi Ouzou, en Kabylie, située à 45 km au sud-est de Tizi Ouzou et à 95 km au nord-est de Bouira.
Pour les articles homonymes, voir Michelet et Aïn El Hammam (source).
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Aïn El Hammam Aṣqif n Ṭmana | |
Mairie d'Aïn El Hammam | |
Noms | |
---|---|
Nom arabe | عين الحمام |
Nom amazigh | ⴰⵚⵇⵉⴼ ⵏ ⵟⵎⴰⵏⴰ |
Nom kabyle | Aṣqif n Ṭmana |
Administration | |
Pays | ![]() |
Région | Grande Kabylie |
Wilaya | Tizi Ouzou |
Daïra | Aïn El Hammam[1] |
Président de l'APC Mandat |
Ould Taleb L'Yazid 2012-2017 |
Code postal | 15002 |
Code ONS | 1502 |
Indicatif | 026 |
Démographie | |
Population | 20 401 hab. (2008[2]) |
Densité | 529 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 36° 34′ 17″ nord, 4° 18′ 35″ est |
Altitude | 1 200 m |
Superficie | 38,55 km2 |
Localisation | |
![]() Localisation de la commune dans la wilaya de Tizi Ouzou. | |
modifier ![]() |
En kabyle, les habitants de la région l'appelle couramment Micli (Michelet).
La commune d'Aïn El Hammam se situe dans le sud-est de la wilaya de Tizi Ouzou. Elle s'étend en majeure partie sur le territoire de l'ancienne tribu (âarch) des At Menguellat.
Aït Aggouacha | Aït Aggouacha, | Aït Yahia |
Beni Yenni | ![]() |
Iferhounene |
Iboudraren, Yattafène |
Akbil | Abi Youcef |
La ville est située sur le versant nord du Djurdjura, à 1 080 mètres d'altitude. Les villages de la commune d'Aïn El Hammam sont bâtis à flanc de montagne, jusqu'à 1 200 mètres d’altitude[3].
Lors du découpage administratif de 1984, la commune d'Aïn El Hammam est composée à partir des localités suivantes[4] :
La commune est reliée :
« Aïn El Hammam » est un toponyme composé, issu pour la base du mot « aïn », de l'arabe classique ayn et en arabe algérien ain, signifiant « source » et correspond pour le composant en arabe « el hammam » au mot « thermes » ; le nom complet de la commune signifie donc « source des thermes »[5].
La commune a été créée par les Français – à l'époque coloniale – sous le nom de « Michelet » en hommage à l'historien français Jules Michelet. Après l'indépendance de l'Algérie, la commune est renommée Aïn El Hammam (dans le cadre de l'arabisation des noms de lieu). Cependant, la ville (actuel chef-lieu de la commune) continue à être nommée localement Michelet, ou Michli, Michyi, qui sont des formes érodées ou kabylisée de Michelet.
Asqif n-Ṭmana n'est au départ que le nom d'une partie de ce centre urbain aux ramifications tentaculaires. En effet Asqif n Tmana est l'ancienne entrée nord de la ville correspondant à l'ancien hameau des Ait-Sidi-Said comprenant le cimetière où est enterré le barde Kabyle Si Muhand U M'hand.
D'autres informations[réf. souhaitée] font référence à un autre ancien nom de la région avant la colonisation française, qui était Tala Budhi (littéralement « la fontaine du beurre »).
La ville fut aussi nommée Suq n Tlata ou « marché du mardi » et le nom Ighil n'Teryel (la colline de l'ogresse) a été employé à l'époque médiéval[réf. nécessaire].
Aourir at-Mengelet ne doit pas être confondu avec le village proche d'Aourir dans la commune d'Ifigha, de la tribu des Aït Ghobri, qui était celle de Sidi Ahmed ou el Kadhi, fondateur du royaume de Koukou.
La localité de Michelet, créée en 1881, a été implantée à l'endroit où se tenait le marché hebdomadaire des Aït Menguellat, appelé autrefois Thalatha Aït Menguellat (« le mardi des At Menguellat »), entre le hameau d'Asqif-n-Ṭmana et le village des At-Sidi-Sɛid. Par la suite, Michelet a aussi accueilli le marché des Aït-Yahya qui se tenait, auparavant, à Sabt (donc tous les samedis) à trois kilomètres de là, en périphérie de Ait Hichem, juste au niveau de l'actuel chef-lieu de la commune d'Aït Yahia.
Michelet est un centre administratif établi comme chef-lieu de la commune mixte du Djurdjura[6], placée (comme toutes les communes mixtes) sous la direction d'un administrateur général issu de l'administration préfectorale et de ses adjoints ; la commune mixte est divisée en plusieurs douars, chacun sous la direction d'un « adjoint indigène » (caïd à partir de 1919).
La commune est équipée d'un hôpital, d'un commissariat, d’un tribunal, d'une brigade de gendarmerie, de deux lycées, d'un bureau de poste, de deux C.E.M. (collèges) et de quatorze écoles primaires dont dix réparties sur l'ensemble des villages de la commune.
La commune est réputée pour le tissage de tapis aux couleurs vives[3] (festival national du tapis d'Ait Hichem).