Binn est une commune suisse du canton du Valais, située dans le district de Conches. Elle se trouve à l'est du canton, dans sa partie germanophone. La commune s'étend sur 6 503 ha et compte 144 habitants.
Cet article est une ébauche concernant une localité suisse.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Binn | |
![]() | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Canton | ![]() |
District | Conches |
Président | Rudolf Jossen[1] |
NPA | 3996 |
No OFS | 6054 |
Démographie | |
Population permanente |
127 hab. (31 décembre 2020) |
Densité | 2 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 22′ 00″ nord, 8° 11′ 00″ est |
Altitude | 1 400 m |
Superficie | 65,03 km2 |
Divers | |
Langue | Allemand |
Localisation | |
Carte de la commune
![]() |
|
Liens | |
Site web | www.binn.ch |
Sources | |
Référence population suisse[2] | |
Référence superficie suisse[3] | |
modifier ![]() |
Située dans la Binntal (vallée de Binn) à 1 400 m d'altitude dans les Alpes suisses, Binn est connue pour ses minéraux, dont 19 n'existent que dans la région[4].
Le chemin de randonnée de la Gäh Tod longe les gorges de Twingi de Grengiols jusqu'à Binn[5].
La commune de Binn comprend les hameaux de Ze Binne, Wilere, Giesse et Fäld, dans le haut de la vallée[6].
Les habitants de la commune sont surnommés d'Lugner, soit les menteurs en suisse allemand[7].
La commune compte 195 habitants en 1850, 233 en 1900, 184 en 1920, 193 en 1950 et 155 en 2000[4].
Fief savoyard, Binn passe aux nobles de la Tour, aux seigneurs de Falcon, puis à l'évêque de Sion au XIVe siècle, qui fait administrer la justice par un mestral. Du XVe siècle à la Révolution, un major, élu par le peuple et nommé par l'évêque, remplace le mestral, avec des compétences limitées[4].
La route aménagée en 1863-1864 et l'hôtel Ofenhorn ouvert en 1883 font arriver les premiers touristes et de nombreux minéralogistes. Le commerce des minéraux, appoint lucratif jusqu'en 1914, connaît ensuite des années difficiles. Le gisement de Lengebach, le plus célèbre de la vallée, ruiné par la Première Guerre mondiale, est remis en activité en 1958[4].
Les transports sont améliorés, même en hiver, par la route carrossable (1938) et par le tunnel de la Twingi (1965), ce qui cause un recul de la céréaliculture. Le nombre des exploitations agricoles à plein temps passe ainsi de 25 (1955) à 5 (1994)[4].
La vallée est zone naturelle protégée depuis 1964[4].
Binn est jumelée avec la commune thurgovienne d'Arbon, la commune bernoise d'Urtenen-Schönbühl et la commune italienne voisine de Baceno[8].
Un musée d'ethnographie et de minéralogie s'est ouvert à Binn en 1983[4].
En 1992, la commune a reçu le prix du Patrimoine.
Le Heimatschutz suisse a attribué son prix à la commune en 1985 et à l'association Pro Binntal en 1991 (pour la restauration de l'hôtel Ofenhorn)[4].
Sur les autres projets Wikimedia :