C'est la dernière commune créée dans le département de la Seine, le , pendant l'Entre-deux-guerres.
Géographie
Localisation
Situation de Villeneuve-la-Garenne
Carte de la commune.
Vue de la commune de Villeneuve-la-Garenne en rouge sur la carte de Paris et de la «Petite Couronne».
Communes limitrophes
Villeneuve-la-Garenne se situe à l'extrême nord-est du département des Hauts-de-Seine, à la limite de la Seine-Saint-Denis. La commune est bordée par la rive gauche de la Seine, face à l'Île-Saint-Denis.
La superficie de la commune est de 320 hectares; l'altitude varie entre de 22 à 31mètres[1].
Comme l'ensemble de la presqu’île de Gennevilliers, la plaine est sablonneuse et plate. Située dans le lit majeur de la Seine, pendant des millénaires celle-ci a déposé dans ce méandre une épaisse couche de galets, graviers, et sables. L'essor des constructions en béton de ciment durant le XXesiècle, très consommatrice de ces granulats, trouva dans cette plaine alluvionnaire, non bâtie et au cœur de l'agglomération parisienne, un gisement de matériaux idéal. Les carrières se multiplièrent rapidement et au fur et à mesure de l'exploitation les parties fouillées étaient remblayées. Les tombereaux tirés par des chevaux, puis rapidement des norias de camions automobiles, déversaient des gravats qui venaient parfois de loin (de Paris mais également de banlieues très éloignées), pendant que d'autres partaient livrer les chantiers de construction.
Climat
Comme l'ensemble des communes de la région la commune de Villeneuve-la-Garenne est sous le régime d'un climat de type océanique dégradé.
Voies de communication et transports
Infrastructures de transport
La ville est située à proximité des autoroutes A86 et A15.
La Seine forme la limite de la commune.
Transports en commun
La ville se situe à proximité de la ligne C du RER d'Île-de-France à Gennevilliers et de la ligne D du RER d'Île-de-France à Saint-Denis.
Elle est desservie par quatre lignes de Bus RATP comprenant le bus de nuit N51 et trois autres lignes dont leurs terminus sont situés dans la ville: à la ZAC de la Bongarde RATP261 et à la zone industrielle Nord RATP137177
De plus, elle est desservie par le T1 depuis son prolongement jusqu'au terminus Asnières - Gennevilliers - Les Courtilles de la ligne 13 du métro de Paris aux arrêts Mairie de Villeneuve-la-Garenne, La Noue et Chemin des Reniers.
Urbanisme
Typologie
Villeneuve-la-Garenne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[5] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[8],[9].
Morphologie urbaine
L’Insee découpe la commune en dix îlots regroupés pour l'information statistique[10].
Logement
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La ville a connu un accroissement rapide de sa population à la suite des constructions massives de logements sociaux sur de grandes parcelles privées à la suite de l'appel de l'abbé Pierre en 1954 et au retour des rapatriés d'Algérie en 1962[11] et en raison de présence de bidonvilles dans les années 1960[12],[13].
Le taux de logements sociaux s'élève à 54,5%, mais il faut ajouter les logements non conventionnés[pourquoi?] de l'OGIF (Caravelle) et de la SEM de Villeneuve-la-Garenne (quartier Jean-Moulin) ce qui correspond donc à un taux de 72%.
La Caravelle[14]. Ce quartier ZUS compte 6 000 habitants pour 1 850 logements. Un immeuble a eu la réputation d'être «la plus grande barre d'Europe» (ce qui était faux), mais la réhabilitation entreprise par Roland Castro a introduit des coupures urbaines à travers le quartier.
La Seine-Sablière. Ce quartier ZUS compte 4 400 habitants pour 1 660 logements. Il fait l'objet actuellement d'une réhabilitation, entreprise dans le cadre du Grand projet de ville.
Ces deux quartiers concentrent la moitié de la population villéno-garennoise.
Le nouveau quartier Villerenne a permis d'accueillir 3 000 nouveaux habitants.
La Banane ou Résidence Coopération et Famille, bâtie en 1958 située dans un quartier des années 1960 en réhabilitation[15].
Projets d'aménagements
En 2012, les principaux projets d'aménagement sont relatifs[16]:
au centre commercial régional le QWARTZ, centre qui a ouvert ses portes le ;
à l'extension de l'hôpital Nord 92, achevée en fin d'année 2013;
à la rénovation des quartiers sud;
à la rénovation du square Jean-Moulin.
Toponymie
Le lieu est attesté sous la forme apud Villam novam en 1183 par le toponymiste Ernest Nègre[17].
Histoire
Origines
À l’origine Villeneuve-la-Garenne, dont le nom apparait ainsi déjà sur la carte de Cassini du XVIIIesiècle, est un hameau de pêcheurs et s’étendait sur un kilomètre le long de la Seine (de part et d’autre de l’actuel pont de L'Île-Saint-Denis).
Ce quartier de Gennevilliers se développe, à partir de 1844, assez vite, avec la construction de deux ponts suspendus.
Celui situé au centre du bourg dans le prolongement de l’avenue de Gennevilliers (avenue de Verdun actuellement) est conçu par Marc Seguin. Il permet, depuis cette date, de relier Villeneuve d’abord à l’agglomération de Saint-Denis (en traversant L'Île-Saint-Denis), puis à Paris puisque deux ans plus tard le chemin de fer du Nord reliant Paris à Saint-Denis est construit.
Toutefois les habitants passent le pont moyennant un octroi. Ce pont suspendu utilisé jusqu’au début du XXesiècle a inspiré beaucoup de peintre, notamment Alfred Sisley.
Lors de la Guerre franco-allemande de 1870, il existe à Villeneuve une batterie, une petite redoute qui n'a jamais été totalement terminée. Elle était située face à Épinay-sur-Seine, actuellement avenue de la Redoute.
En 1903, un nouveau pont plus large (où il est interdit de trotter), remplace le pont suspendu. Cette modernisation contribue au développement du hameau.
Le canotage, les guinguettes, cafés-restaurants et autres débits de boissons se multiplient (les 100 Kilos, la Belle Gabrielle, la Tête d’argent, la Tête d’or, le Cadran solaire, au picolo d’Auvergne...). En 1920, il y en a une trentaine environ. Les habitations du hameau sont, pour l’essentiel, concentrées le long des quais et de l’avenue de Gennevilliers (avenue de Verdun actuelle) où de superbes maisons sont construites.
Le bilan des inondations de 1910 est catastrophique. Malgré les digues, l’eau atteint 1,20 m dans beaucoup d’endroits. Les cultures sont ravagées, les maisons s’écroulent, beaucoup d’animaux périssent noyés. Dans le hameau de Villeneuve, on est vite obligé d’entrer dans les maisons par les fenêtres du 1erétage car le rez-de-chaussée est impraticable. Dès le , les avenue de Gennevilliers (avenue de Verdun) et d’Asnières (boulevard Gallieni) sont submergées. Le , les écoles sont évacuées. Dans la nuit du 27 au , les digues sont submergées. Les familles les plus touchées sont évacuées en barques ou en embarcations de fortune. Le l’inondation est générale. C’est seulement début février que la décrue s’amorce, mais il faudra plusieurs semaines pour nettoyer les boues et déblayer les rues des amas de ferrailles et de détritus de toutes sortes.
Les premières écoles
Gymnase du Collège Edouard-Manet, 2011
À l'exception d'une petite école privée installée en 1853, avant 1888, les écoles sont situées à 3 km, à Gennevilliers dont Villeneuve fait partie. Mais cette année-là, un groupe scolaire public voit le jour (dans l'actuelle rue des Anciennes-Écoles). La population augmentant, en 1910, le groupe scolaire s'agrandit et une école de garçons est construite. Dans les années 1950, les bâtiments du groupe scolaire sont aménagés et surélevés pour devenir l'actuel groupe scolaire Édouard-Manet. D'autres établissements d'enseignement primaire et secondaire sont créés au fil du temps.
Autonomie du hameau
Après la Première Guerre mondiale, le hameau souhaite devenir autonome. L’éloignement du centre de Gennevilliers est de plus en plus gênant. La vie économique et sociale s’organise, la population augmente, des entreprises nouvelles s’installent, créant des emplois et l’ouverture de plusieurs commerces. Au moment de la séparation en 1927, on recense 3 boulangeries, 3 boucheries, 1 charcuterie, 1 poissonnerie, 3 laitiers éleveurs, 12 épiciers, des horticulteurs, etc.
Le premier maire de Villeneuve est M. Homère Robert.
Histoire industrielle
Les premiers chantiers navals sont les établissements Rasschaert fondés en 1880.
1881, l'usine «Homberger et Allard», fabricant des articles pour meunerie, s'installe rue de la Fabrique (rue Dupont-du-Chambon). Elle a ses bureaux et son magasin à Paris, 27-29 rue de Viarmes où l’on peut trouver tout le nécessaire pour la minoterie.
1891, le laboratoire de produits chimiques et pharmaceutiques «Pointet» s’installe rue de la Fabrique (rue Dupont-du-Chambon).
1893, l’usine Pointet est agrandie et transférée à l’angle de l’avenue de Gennevilliers (avenue de Verdun) et du chemin des Reniers (avenue Jean-Jaurès) et devient Pointet-Girard. Cette usine fabriquait des sels d'iode et de bismuth quinine. Au même endroit s'est implantée plus tard l’entreprise Rhône-Poulenc.
1898, les chantiers Van Den Bosch s'installent.
au début du XXesiècle, Villeneuve est le fief des laboratoires; Naline s'installe rue du Chemin-Vert, et devient établissements Mouneyrat (nom du médecin qui a mis au point plusieurs traitements, contre la syphilis et le paludisme entre autres). Ce laboratoire de pointe effectuait des recherches notamment sur l'hectine dérivé de l'arsenic.
1903, la construction automobile est en plein essor; Charles Petiet alors jeune ingénieur, crée la société des automobiles Ariès, nommée ainsi en raison de la force et de l’agilité du bélier. Son usine est située quai d’Argenteuil (quai Sisley). Dès 1906, les usines fournissent des autobus londoniens à étage, des taxis à New York, des véhicules pour l’aéronautique russe, des automotrices pour les chemins de fer. Elles alimentent des compagnies de transports dans le monde entier, sans oublier l’armée française. Charles Petiet participe à de nombreux concours automobiles. Plutôt que de s’affirmer dans le domaine sportif, Charles Petiet impose ses modèles par leur qualité et leur robustesse et se spécialise dans les véhicules utilitaires avec des carrosseries adaptées à différentes activités (transport de voyageurs, livraison, armée, etc.). En 1913, l’Ariès R6 mis à l’épreuve d’endurance est primé, il servira lors de la Grande Guerre. Après la guerre, Ariès s'installe à Courbevoie où il subsiste jusqu’en 1938. Le "lycée de l'automobile", installé à Villeneuve-la-Garenne depuis 1972 (il était auparavant à Puteaux, sous le nom de "collège de la carrosserie"), prend le nom de lycée Charles-Petiet en 1994.
1905: installation de la Société d’éclairage, chauffage et force motrice (ECFM) entre l'ancienne gare de Gennevilliers et la route départementale 9 (boulevard Dequevauvilliers sur la commune de Gennevilliers qui devient boulevard Charles-de-Gaulle sur la commune de Villeneuve-la-Garenne)[18]. Cette usine à gaz est alors l’une des plus puissantes d’Europe. Elle emploie dès le début environ 2 000 ouvriers. Rapidement son emprise s'étend jusqu'au bord de Seine, le long de l'avenue Marcel-Paul et jusqu'au pont d'Épinay-sur-Seine, la D 9 traversant le site. Elle occupe au plus fort 58 hectares et possède un réseau ferré de 24 km. En 1929, la dissidence d'un hameau pour former la commune de Villeneuve-la-Garenne place la limite communale à l'intérieur de l'usine. Les squelettes métalliques des quatre immenses gazomètres à toit coulissant (dont deux de 225 000 m3), qui marquent pendant plusieurs décennies le paysage industriel de la zone en étant visibles de très loin, se retrouvent sur la nouvelle commune et les fours sur l'amputée. En 1945, la société est nationalisée puis transférée à Gaz de France l'année suivante. Mais le gisement de gaz de Lacq, découvert en 1951, arrive dans les années 1960 par gazoducs. GDF décide alors l'arrêt de la production en 1961[19] et l'usine commence rapidement à être démantelée. Dès la fin des années 1960, la partie nord du site commence à être occupée par de nouvelles entreprises. Au milieu des années 1970 le site est une friche industrielle où table rase a été faite. En 2015 le site n'est toujours pas entièrement réoccupé. À l'emplacement des 4 gazomètres se trouvent aujourd'hui 2 entrepôts (celui d'un transporteur international et celui d'un groupe de la grande distribution).
1919, c'est Walter Van Praet qui s'établit pour le compte des Chantiers navals franco-belges. En 1923, il acquiert un nouvel atelier situé quai d’Argenteuil (quai Sisley).
1924, l’entreprise Davum (Dépôt et agence de vente de produits sidérurgiques) jusque-là installée à Paris, va remplacer les établissements Salmon fondés en 1918. Installés le long de la Seine (quai du Moulin-de-Cage), les entrepôts couvrent environ 40 000 m2, abritant pour la vente de produits sidérurgiques, feuilles d’acier, tôles, feuillards, profilés, grillages, etc. Deux kilomètres de voies ferrées et trente-cinq mètres d’appontements faisaient de cette compagnie (qui existe encore) l’un des plus gros employeurs de la commune. Elle est bombardée le et subit des gros dégâts.
1926, les établissements «Georges Losfeld» (successeur depuis 1921 de la société franco-américaine de literie) sis boulevard d’Asnières (boulevard Gallieni) mettent au point un matelas en kapok, duvet végétal léger qui sert à remplir les coussins et brassières de sauvetage. Ces matelas font l’objet de tests originaux sur l’eau.
Antérieurement à la loi du [22], la commune faisait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Hauts-de-Seine et son arrondissement de Nanterre après un transfert administratif effectif au . Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 1968 de la première circonscription des Hauts-de-Seine.
La commune, a sa création, dépendait du canton d'Asnières-sur-Seine. Lors de la mise en place du département des Hauts-de-Seine, elle devient en 1967 le chef-lieu du canton de Villeneuve-la-Garenne[20]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle est désormais rattachée au canton de Gennevilliers.
Intercommunalité
La ville n'était membre d'aucune intercommunalité à fiscalité propre jusqu'en 2016.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[23].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).
La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Boucle Nord de Seine[24].
Articles détaillés: métropole du Grand Paris, établissement public territorial et établissement public territorial Boucle Nord de Seine.
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans les Hauts-de-Seine.
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Lors du second tour des élections municipales de 2020, où le maire sortant Alain Bortolameolli (LR) —qui avait remplacé en cours de mandat Alain-Bernard Boulanger, maire depuis 20 ans— ne se représentait pas, la liste conduite par Pascal Pelain (UDI-LREM soutenue par le maire sortant a obtenu 49,11% des suffrages exprimés, devançant largement les listes menées par Abdel Ait-Omar (SE, 38,56%) et par Gabriel Massou (PCF, 12,32%)[25].
Plusieurs membres de la liste «Villeneuve ville d'avenir» dirigée par Abdel Aït Omar (SE) forment un recours contre ces résultats, alléguant des manœuvres et pressions visant à altérer l'issue et la sincérité du scrutin. Le tribunal administratif de Cergy a rejeté ces griefs le , confirmant les résultats des municipales 2020[26].
Article connexe: Élections municipales de 2020 dans les Hauts-de-Seine.
Administration municipale
Le nombre d'habitants de la commune étant compris entre 20 000 et 30 000, le nombre de membres du conseil municipal est de 35 conseillers dont le maire, conformément à la législation en vigueur[27],[28].
Liste des maires
Liste des maires successifs depuis la création de la commune en 1929[29]
Ingénieur, Résistant, conseiller général de Villeneuve-la-Garenne (1967 → 1999), Vice-président du conseil général[Quand?], Membre du Conseil de l'Europe[30] Décédé en fonction
Expert comptable Conseiller général de Villeneuve-la-Garenne (1999 → 2015), Vice-président du conseil général (2011 → 2015) Président de l'EPT Boucle Nord de Seine (2017 → 2017) Démissionnaire
Les habitants de la commune sont appelés les Villénogarennois[40].
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1931. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10000habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8% de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[41],[Note 3]
En 2019, la commune comptait 24 097 habitants[Note 4], en diminution de 5,38% par rapport à 2013 (Hauts-de-Seine: +2,07%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
1982
1990
3 954
4 031
3 584
4 035
13 780
22 715
23 691
23 906
23 824
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1999
2006
2011
2016
2019
-
-
-
-
22 349
24 568
25 644
24 248
24 097
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 41,9%, soit au-dessus de la moyenne départementale (38,4%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,1% la même année, alors qu'il est de 20,0% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 11 644 hommes pour 12 379 femmes, soit un taux de 51,53% de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,41%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[43]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ou +
0,7
4,2
75-89 ans
5,8
12,2
60-74 ans
12,8
18,7
45-59 ans
18,0
20,8
30-44 ans
22,4
18,2
15-29 ans
18,4
25,5
0-14 ans
21,8
Pyramide des âges du département des Hauts-de-Seine en 2018 en pourcentage[44]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,6
5,1
75-89 ans
7,2
12
60-74 ans
13,2
19,2
45-59 ans
19,4
22,6
30-44 ans
22,1
20,1
15-29 ans
18,7
20,4
0-14 ans
17,8
Enseignement
Établissements scolaires
La ville administre sept écoles maternelles et six écoles élémentaires communales[45]
Le département gère deux collèges (collège Edouard-Manet et collège Georges-Pompidou)[46] et la région Île-de-France deux lycées (lycée Charles-Petiet et lycée Michel-Ange)[47].
Manifestations culturelles et festivités
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Santé
L'hôpital Nord 92 est situé sur le territoire de la commune[48].
Sports
La commune met à disposition de nombreux équipements sportifs, dont un bassin olympique de 50 mètres avec 6 couloirs[49].
Médias
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Cultes
Les Villénogarennois disposent de lieux de culte catholique, musulman et d'un lieu de culte juif.
Culte catholique
Église Saint-Joseph.
Article connexe: Paroisses des Hauts-de-Seine.
Depuis , la commune de Villeneuve-la-Garenne fait partie du doyenné de la Boucle-Nord, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[50].
Au sein de ce doyenné, le lieu de culte catholique est l'église Saint-Joseph[51] qui relève de la paroisse Saint-Joseph[52].
Culte musulman
L'association d'unification islamique de Villeneuve-la-Garenne administre une mosquée[53], il existe par ailleurs une autre mosquée à Villeneuve-la-Garenne[54].
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 32 984€, ce qui plaçait Villeneuve-la-Garenne au 9 215e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[55].
Emploi
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Entreprises et commerces
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Monuments officiellement inventoriés
La commune comprend de nombreux monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France (8 maisons, un jardin, le lotissement concerté dit Impasse Legendre, l'église paroissiale Saint-Joseph, l'école primaire et maternelle dite groupe scolaire Gallieni actuellement groupe scolaire Édouard-Manet, un immeuble, le parc des Chanteraines, un jardin en terrasse, l'usine de produits pharmaceutiques dite laboratoires Mouneyrat, un lotissement concerté, l'usine de produits chimiques dite laboratoires Pointet puis Pointet-Girard puis Rhône-Poulenc, la promenade des Chanteraines, l'usine de construction navale dite chantiers navals Vandenbossche et Rachaert, le pont routier dit pont de l'Ile-Saint-Denis, un groupe de maisons et immeubles)[56].
Autres monuments et lieux
Chemin de fer des Chanteraines
Fosse aquatique de Villeneuve-la-Garenne
Hôtel particulier de Mlle Dupont de Chambon, construit au XIXesiècle.
Actuelle École de Musique, construite au XIXesiècle.
Bar des 100 Kilos: Le café-hôtel-restaurant des 100 Kilos était situé sur l’avenue de Gennevilliers (actuellement avenue de Verdun) et rue Dupont-du-Chambon. C’était le nom d’une association créée en 1885 par le propriétaire du café monsieur Bernard Judas. L’adhésion à l’association était réservée aux personnes pesant un minimum de 100 kilogrammes. Il existe encore un café portant le même nom mais situé sur le trottoir opposé (place André-Malraux).
L'ancien cimetière et le nouveau cimetière.
Patrimoine culturel
Centre chorégraphique municipal Marie-Louise-Prévot
Bibliothèque municipale Aimé-Cesaire
École de musique
Cinéma André-Malraux
"L'Arbre de vie" - Mur-pignon céramique (Abinun)[57],[58],[59]
La petite ville Villeneuve-la-Garenne à la Seine, 1872[61].
Berthe Morisot a également représenté le pont de Villeneuve-la-Garenne en 1879.
Personnalités liées à la commune
Alfred Sisley (1829-1899), peintre britannique du mouvement impressionniste, a séjourné plusieurs fois à Villeneuve.
Élisabeth Dupont du Chambon (?-1909), artiste lyrique, militante pour une commune indépendante. La maison qu'elle habitait sera la première mairie de Villeneuve.
Heuss l'Enfoiré (1992), rappeur franco-algérien, a grandi à Villeneuve-la-Garenne
Héraldique, logotype et devise
Article détaillé: Armorial des communes des Hauts-de-Seine.
Les armes peuvent se blasonner ainsi:
D'azur à la barque à l'antique d'argent naviguant sur une rivière du même mouvant de la pointe, au chef cousu de gueules chargé d'une arbalète en pal, accostée de deux dauphins, celui de dextre contourné, le tout d'argent.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10000habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10000habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
Jean-Marc Herald, «Villeneuve-la-Garenne a quadruplé sa population en neuf ans, mais attend des transports: Aux quarante maisons de 1764 ont succédé des immeubles de sept à quinze étages, des équipements sportifs sociaux et culturels. Aujourd'hui, la population s'élève à plus de 27 000 habitants. Au cours des neuf dernières années elle a quadruplé (7 200 en 1959)», Le Monde, (lire en ligne).
Jean Benoit, «"Ici, les casseurs construisent..."», Le Monde, (lire en ligne).
Jean-Pierre Clerc, «Un bulldozer à la Fosse-aux-Astres», Le Monde, (lire en ligne).
FCD, «Dix ans pour faire peau neuve», Villeneuve Infos, no51, , p.22-23 (lire en ligne).
«Grands projets», sur le site de la mairie de Villeneuve-la-Garenne (consulté le ).
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France: Tome 3, Formations dialectales (suite) et françaises: étymologie de 35 000 noms de lieux, VIe partie, p.1427, Librairie Droz, 1990, 480p..
O. B., «Municipales à Villeneuve-la-Garenne: Pascal Pelain transforme l’essai: Arrivé en tête le 15 mars, le candidat UDI-LREM a nettement devancé ses deux concurrents au second tour, ce dimanche, avec 49,11% des voix. Deuxième, Abdel Ait-Omar ne renonce pas, cependant», Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le ).
D. L., «Municipales à Villeneuve-la-Garenne: l’élection de Pascal Pelain confirmée: Le tribunal administratif a rejeté le recours porté par 18 membres de la liste «Villeneuve ville d’avenir»», Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
35 dont le maire, et non pas de 34 comme l'indique le site de la mairie
«Liste des conseillers municipaux», sur le site de la mairie de Villeneuve-la-Garenne (consulté le ).
Jean-Pierre Bourcier, «Les chausse-trappes de la prime au sortant», Les Échos, (lire en ligne).
Olivier Bureau, «Alain-Bernard Boulanger, le maire de Villeneuve-la-Garenne, démissionne: Après 20 ans à la tête de la ville, Alain-Bernard Boulanger (LR) a annoncé qu’il quittait la mairie ce mardi soir à l’occasion de sa cérémonie des vœux aux personnalités», Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le )«À 75 ans, il met ainsi un point final à 48 années de mandats municipal et départemental, dont vingt à la tête de la commune (...) La suite est réglée comme du papier à musique. Il adressera sa lettre de démission au préfet le 31 janvier. Si aucun imprévu ne vient gripper la procédure, un conseil municipal se tiendra le 21 février (...) Alain-Bernard Boulanger n’a pas intronisé de dauphin surprise. Ce sera donc son premier adjoint (LR) Alain Bortolameolli. C’est une évolution logique mais aussi une tradition: en 1999, Alain-Bernard Boulanger était le premier adjoint de l’UDF Roger Prévot, lui-même premier adjoint de Lucien Georges avant de devenir maire en 1953».
Réélu pour le mandat 2014-2020: Olivier Bureau, «Municipales: à Villeneuve-la-Garenne, Alain-Bernard Boulanger vise encore le premier tour», Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne)«Élu depuis 1971, maire depuis 1999, Alain-Bernard Boulanger n’a jamais disputé un second tour lors d’une élection municipale. Expert comptable, «il est un homme calme, poli, cultivé, prudent». Un maire de droite qui règne pourtant sur une ville de gauche: aux élections nationales le PS y est largement majoritaire et en 2007 puis 2012, Royal puis Hollande y ont très largement devancé Sarkozy».
Olivier Bureau, «Villeneuve-la-Garenne: le nouveau maire s’appelle Alain Bortolameolli: Le premier adjoint d’Alain-Bernard Boulanger, maire (LR) démissionnaire, a été élu avec 19 voix contre 12 à son adversaire, Pascal Pelain (UDI)», Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le )«Alain-Bernard Boulanger est revenu brièvement sur les raisons médicales qui l’ont obligé à démissionner en cours de mandat. «Mais je reste conseiller municipal, je reste le chef de la majorité et je reste président de la société d’économie mixte», a-t-il prévenu».
Olivier Bureau, «Municipales à Villeneuve-la-Garenne: la défection du maire sème la zizanie: Stupeur à Villeneuve-la-Garenne. Le maire sortant Alain Bortolameolli a annoncé qu’il ne se représente pas. Et en mars, il soutiendra son ancien rival centriste, Pascal Pelain.», Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le )«A trois jours de la date limite du dépôt des listes, Alain Bortolameolli, maire (LR) de Villeneuve-la-Garenne, a annoncé, ce lundi, en début d'après-midi, qu'il n'était pas candidat aux municipales. Dans la foulée, il a officialisé son soutien à Pascal Pelain (UDI) (...) Le candidat de la gauche, Gabriel Massou (PCF), n'en revient pas. «On est en pleine combinazione!, se scandalise-t-il. Boulanger fait élire Bortolameolli maire contre Pelain, puis le largue et maintenant, Bortolameolli rejoint quelqu'un qui a dit pis que pendre sur son compte pendant un an».
Olivier Bureau et David Livois, «Villeneuve-la-Garenne: un marathonien en mairie: Sans surprise, Pascal Pelain a été élu maire ce dimanche», Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le )«Actif dans le milieu associatif, encarté à l'UDI, il met un pied puis deux en politique en 2007 quand le maire de l'époque Alain-Bernard Boulanger (UMP) lui propose de rejoindre son équipe. «J'ai accepté. J'avais l'idée de me rendre utile au plus grand nombre, de rendre ce que l'on m'a donné», assure-t-il. Maire adjoint dès son premier mandat, à la vie des quartiers entre 2008 et 2014, il prend du galon et en 2014 récupère le logement, la vie associative et la démocratie locale».
Olivier Bureau et David Livois, «Villeneuve-la-Garenne: un marathonien en mairie: Sans surprise, Pascal Pelain a été élu maire ce dimanche», Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le ) .
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