Villars-le-Sec est une commune française située dans le département du Territoire de Belfort en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Villars-le-Sec | |
![]() Villars-le-Sec : le village et les vaches. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Territoire de Belfort |
Arrondissement | Belfort |
Intercommunalité | Communauté de communes du Sud Territoire |
Maire Mandat |
Jean-Michel Talon 2020-2026 |
Code postal | 90100 |
Code commune | 90105 |
Démographie | |
Population municipale |
179 hab. (2019 ![]() |
Densité | 59 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 27′ 21″ nord, 6° 59′ 32″ est |
Altitude | Min. 519 m Max. 621 m |
Superficie | 3,05 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Delle |
Localisation | |
Liens | |
Site web | villars-le-sec.com |
modifier ![]() |
La commune est administrativement rattachée au canton de Delle. Selon les plaisantins, Villars-le-Sec doit son nom au fait qu'il serait le village français le plus éloigné de toute côte.
Le village est situé dans le sud du département, entre Saint-Dizier-l'Évêque et la frontière suisse. Il porte bien son nom, l'eau étant rare sur ce plateau calcaire à 550 mètres d'altitude.
![]() |
Boncourt (CH, Jura) | Basse-Allaine (CH, Jura) |
![]() | |
Saint-Dizier-l'Évêque | N | Bure (CH, Jura) | ||
O Villars-le-Sec E | ||||
S | ||||
Croix | Bure (CH, Jura) |
Villars-le-Sec est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (35,4 %), zones agricoles hétérogènes (31,7 %), forêts (21,3 %), prairies (11,6 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
La première mention de la localité dans les archives date de 1282, sous le nom de Ueler.
Villars-le-Sec a fait partie de la paroisse de Saint-Dizier-l'Évêque jusqu'en 1698 avant d'être rattaché à celle de Bure en Suisse.
En 1829 est construite l'église, dédiée à la Nativité-de-la-Vierge et le village devient une paroisse indépendante.
À quelques centaines de mètres de l'entrée du village, en venant de Saint-Dizier, affleure une large plaque de roche. Des empreintes de pas peuvent y être devinées. La légende raconte que ce sont ceux de Desiderius, futur saint Dizier, et ceux du diable avec lequel le saint aurait combattu, et gagné la bataille...
Une croix est plantée à proximité pour rappeler au passant que le lieu est sacré. Autrefois le pèlerin avait coutume de prélever sur cette croix un copeau qui lui portait bonheur pour le reste de son voyage.
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi : De gueules chaussé d'or.
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
Mars 1971 | mars 2014 | Jean-Louis Fridez | UMP | Agriculteur |
mars 2014 | En cours | Laurent Brochet | Sans Étiquette | Informaticien |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[10].
En 2019, la commune comptait 179 habitants[Note 2], en augmentation de 15,48 % par rapport à 2013 (Territoire de Belfort : −2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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146 | 135 | 177 | 231 | 258 | 251 | 240 | 233 | 211 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
203 | 219 | 211 | 207 | 227 | 218 | 222 | 184 | 187 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
187 | 150 | 152 | 126 | 124 | 93 | 77 | 68 | 97 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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93 | 77 | 75 | 84 | 96 | 123 | 133 | 129 | 151 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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167 | 179 | - | - | - | - | - | - | - |
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