Vicques est une commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 72 habitants[Note 1].
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La commune est aux confins de la campagne de Falaise et du pays d'Auge. Son bourg est à 9 km au sud-ouest de Saint-Pierre-sur-Dives, à 12 km au nord-est de Falaise et à 16 km au nord-ouest de Trun[1].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]
Moyenne annuelle de température: 10,7°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 1,5 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Damblainville», sur la commune de Damblainville, mise en service en 1997[10] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[11],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,4°C et la hauteur de précipitations de 734,2 mm pour la période 1981-2010[12].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], «Caen-Carpiquet», sur la commune de Carpiquet, mise en service en 1945 et à 38 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10,9°C pour la période 1971-2000[14] à 11,2°C pour 1981-2010[15], puis à 11,5°C pour 1991-2020[16].
Urbanisme
Typologie
Vicques est une commune rurale[Note 7],[17]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[18],[19].
La commune est en outre hors attraction des villes[20],[21].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (81,1%), zones agricoles hétérogènes (14,9%), prairies (4%)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Viques (sans date), Vicques début XVIIesiècle (chronique de Jean 1er Canivet ou Canyvet, seigneur du Vaumissel et du Moley)[24], Vicques vers 1750 (carte de Cassini d'Argentan).
La plupart des toponymistes, comme Albert Dauzat[25] ou Ernest Nègre[26], n'ont pas traité ce toponyme, seul René Lepelley propose une explication: Vicques aurait pour origine le mot latin vicus, «petite agglomération»[27], alors qu'il ne cite aucune forme ancienne.
Cependant, les autres toponymistes excluent Vicques de la série toponymique remontant au gallo-roman VICU, terme issu du latin vicus[25],[26]. En effet, VICU a abouti régulièrement à vi, vy en langue d'oïl (cf. AMICU > ami), d'où les noms de lieux médiévaux du type Vy, Wy ou terminés par -vy, -wy. En revanche, la graphie Vic ou Vicq au nord de la France (exemples: Vicq (Nord); Vy, Vi[28]. Vicq (Yvelines); Vi au XIIesiècle[29]) est une réfection savante d'après vicus[29], le nom de ces localités se prononçant traditionnellement «vi» [vi]. C'est ainsi qu'on retrouve en Normandie le composé toponymique Neuvy, dans Neuvy-au-Houlme qui montre bien que le [c] s'est amuï. En ce qui concerne Vicques, si vicus en est bien la source, il faut préalablement considérer la terminaison -es comme fautive et l’élément Vicq- comme le résultat d'une latinisation savante, ce qui est impossible à déterminer sans forme suffisamment ancienne. En revanche, Vicques (canton du Jura, Suisse, Vicum en 866, Vic en 1317, Vicq en 1435) remonte bien à VICU, mais le c final ne s’est jamais amuï dans cette région proche de la frontière linguistique avec l'alémanique.
De manière conjecturelle, en se basant sur des faits connus par ailleurs, on peut faire remonter Vicques à un type *WICAS, dont la désinence -as serait analogue à celle des types toponymiques Boos (Bothas 1049[30]), Tostes / Tôtes (TostasXIIe[30]), Veules (Wellas 1025[30]), Écalles (Escales fin XIIe[30]). Or, ces toponymes sont tous basés sur un appellatif anglo-saxon ou scandinave[30]. Il est donc possible que Vicq- remonte en réalité au vieux saxon ou au vieil anglais dialectal wīc «village, hameau, habitation, château», voire «ferme laitière». Il s'agit d'une variante correspondant au vieil anglais wiċ (cf. toponymes en -wich) qui, au pluriel, pouvait avoir le sens de «camp»[31]. Vicques se situe près de l'isoglosse où [w] est régulièrement passé à [v] au XIIesiècle, alors qu'au sud de cet isoglosse, il a abouti à [g] antérieurement.
On note par ailleurs la proximité d'un Tôtes à l'Oudon (9 km).
Histoire
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Le conseil municipal est composé de sept membres dont le maire et un adjoint[34].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[36].
En 2019, la commune comptait 72 habitants[Note 8], en augmentation de 9,09% par rapport à 2013 (Calvados: +0,72%, France hors Mayotte: +2,17%).
Vicques a compté jusqu'à 184 habitants en 1831. Elle est la commune la moins peuplée du canton de Morteaux-Coulibœuf.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
161
156
170
182
184
171
157
133
122
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
111
109
109
110
110
100
100
100
97
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
82
79
78
68
67
81
73
79
81
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
80
60
53
53
63
50
52
52
65
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
70
72
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Lieux et monuments
La nef de l'église Saint-Gervais.
Situés sur la rive droite de la Dives, le château de Vicques, du XVIesiècle, sa chapelle Notre-Dame et son colombier sont inscrits au titre des Monuments historiques depuis le [39].
L'église Saint-Gervais a été édifiée en 1734 pour remplacer l'ancienne devenue trop excentrée[40]. Elle a été construite à l'emplacement d'une chapelle Saint-Roch.
Activité et manifestations
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Personnalités liées à la commune
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Voir aussi
Liste des communes du Calvados
Notes et références
Notes
Population municipale 2019.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN2-85023-076-6), p.711ab - 712a
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France: Volume IerFormations préceltiques celtiques, romanes; Droz, Genève, p. 381, N°5925 (lire en ligne)
René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des îles Anglo-Normandes, Paris, Bonneton, , 223p. (ISBN2-86253-247-9), p.133
Statistique archéologique du département du Nord - seconde partie- 1867- Librairie Quarré et Leleu à Lille, A. Durand 7 rue Cujas à Paris - archive du Harvard College Library - numérisé par Google Books, p. 421.
Marianne Mulon, Noms de lieux d’Île-de-France, Bonneton, Paris, 1997 (ISBN2862532207)
François de Beaurepaire (préf.Marianne Mulon), Les Noms des communes et des anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180p. (ISBN2-7084-0040-1, OCLC6403150), p.48
Ouvrage publié avec le soutien du CNRS
Fernand Mossé, Manuel de l'anglais du Moyen Âge des origines au XIVesiècle, T. I vieil anglais grammaires et textes, notes et glossaires, Bibliothèque de philologie germanique Fondée par A. Jolivet et F. Mossé, Volume VIII, Aubier Montaigne, 1945, p. 524b.
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