Trévenans est une commune française située dans le département du Territoire de Belfort en région Bourgogne-Franche-Comté. La commune dépend du canton de Châtenois-les-Forges.
Cet article est une ébauche concernant une commune du Territoire de Belfort.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Trévenans
Photo du village de Trétudans et de l'église au fond au centre.
Trévenans est une commune périurbaine franc-comtoise située dans la vallée de la Savoureuse, à moins de 10 kilomètres de Belfort, Montbéliard et de Héricourt, limitrophe du département du Doubs et à une douzaine de kijomètres de la frontière franco-suisse.
Elle est formée de deux villages: Trétudans (Trévenans Nord) et Vourvenans (Trévenans Sud), anciennes communes qui ont fusionné le .
Article connexe: Loi sur les fusions et regroupements de communes.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
La Savoureuse, un sous-affluent du Rhône par le Doubs, la Saône et l'Allan, coule à l'ouest de la commune dont elle constitue une partie de la limite avec Châtenois-les-Forges.
Le canal de la Haute-Saône, prévu pour relier la partie restée française du canal du Rhône au Rhin au Canal de l'Est longe à l'ouest le territoire communal. Son but était aussi de desservir les houillères de Ronchamp[2].
La commune compte également plusieurs étangs ainsi que le ruisseau de la Varonne.
Les deux voies d'eau se croisent au moyen d'un pont-canal.
Pont de l'ex-RN 437 sur la Savoureuse
Le Pont-Canal sur la Savoureuse
Le ruisseau la Varonne et le lavoir
Infrastructures de transport
La commune est traversée par l'autoroute A36 et par l'ex-RN 437 (actuelle RD 437). La RN 19 tangente au nord la commune.
Le canal de la Haute-Saône n'est plus navigable au niveau de Trévenans[2]. Il est longé par la Voie verte qui relie Belfort à Montbéliard sur 26km, fréquenté par cyclistes, rollers, promeneurs et joggeurs[3].
L'autoroute et l'emprise de la LGV Rhin-Rhône en 2011
Viaduc de la Savoureuse
Coulée verte du canal de la Haute-Saône
Le Pont-canal sur la Savoureuse
Urbanisme
Typologie
Trévenans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Elle appartient à l'unité urbaine de Châtenois-les-Forges, une agglomération inter-départementale regroupant 3 communes[7] et 4 752 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belfort dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,9% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (29,1%), forêts (23,9%), zones agricoles hétérogènes (21,8%), zones urbanisées (13,5%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,2%), eaux continentales[Note 3] (5,6%)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
Toponymie
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources(février 2021).
Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources(février 2021).
Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
Une voie romaine traversait autrefois le territoire de la commune[2].
En 1147 le village de Trestudens possédait une chapelle dépendant, ainsi que l'église de Bermont, du prieuré de Lanthenans (Doubs).
Lors du partage de la succession de Jeanne de Montbéliard, en 1347, Trétudans devint Troscholdingen en devenant possession de la maison d'Autriche. Son seigneur est vassal du marquis de Bade. Le village fait partie de la «mairie» de l'Assise-sur-l'Eau et de la prévôté de Belfort.
Le village a été desservi par la ligne de Belfort à Sochaux de la compagnie des Chemins de fer d'intérêt local du Territoire de Belfort de 1913 à 1938.
Horaires de la ligne en mai 1914.
Vourvenans
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources(février 2021).
Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
La plus ancienne mention du nom de la localité (Valvenans, à cette époque) se trouve dans une charte de 1147 décrivant les possessions du prieuré
de Lanthenans (Doubs) dans les environs de Châtenois. Les habitants de Vourvenans dépendaient de la paroisse de Châtenois.
En 1803, la population du village était de 101 habitants; elle en comptait 133 en 1962, dix ans avant la fusion avec Trétudans.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Au premier tour des élections municipales de 2014 dans le Territoire de Belfort, la liste menée par Pierre Barlogis (DIV) remporte la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 317 voix (52,57%), devançant celle DVG menée par le maire sortant Pierre Boucon, qui obtient 286 voix (47,43%), lors d'un scrutin où 31,04% des électeurs se sont abstenus[15]
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans le Territoire de Belfort.
Au premier tour des élections municipales de 2014 dans le Territoire de Belfort, la liste menée par le maire sortant obtient la majorité absolue des suffrages exprimés avec 352 voix (64,83%), devançant largement celle menée par Sébastien Gorjup, qui obtient 191 voix (35,17%), lors d'un scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France où 40,96% des électeurs se sont abstenus[15]..
Article connexe: Élections municipales de 2020 dans le Territoire de Belfort.
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].
En 2019, la commune comptait 1 283 habitants[Note 4], en augmentation de 7,54% par rapport à 2013 (Territoire de Belfort: −2,08%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
209
215
253
253
292
283
289
271
292
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
260
258
251
245
238
242
240
243
232
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
252
270
548
391
387
443
534
361
415
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
540
551
835
1 078
1 108
1 038
1 016
993
1 106
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 204
1 283
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique
Les chiffres antérieurs à 1972 concernent la seule ex-commune de Trétudans.
La population de la commune était de 1 038 habitants en 1999, un nombre qui est en augmentation régulière grâce aux constructions nouvelles.
Enseignement
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Santé
Le nouvel hôpital nord-Franche-Comté, vu du pont-canal en 2017.
Le nouvel Hôpital Nord Franche-Comté est situé dans la commune.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Sainte-Marguerite à Trétudans.
Fontaines.
Viaduc de la Savoureuse.
Pont-canal permettant au canal de la Haute-Saône de croiser la Savoureuse.
L'église, côté sud.
Côté sud-ouest.
Viaduc de la Savoureuse.
Bornes armoriées
Ancien lavoir sur la Varonne
Personnalités liées à la commune
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Les sires de Trétudans ont laissé un certain nombre de traces dans les archives du XIVesiècle, ce qui prouve leur importance à cette époque-là.
1331 Jean et Pierre (ou Perrin) de Trétudans sont cités comme témoins dans un acte daté du .
1333 Pierre et Jean reconnaissent être vassaux du margrave de Bade, comte de Ferrette. Huguenin, fils de Jean, est témoin d'une vente. Pierre achète une ferme à Grandfontaine (Doubs).
1344 Pierre est désigné comme tuteur des enfants de Richard de Bussurel.
en 1373 et 1390, le chevalier Jean de Trétudans est cité comme témoin dans différents actes.
Héraldique
Article connexe: armorial des communes du Territoire de Belfort.
Blason
D'azur à la bande haussée du champ chargée de trois chevrons combinés à une bordure d'or et accompagnée en pointe de trois cotices du même.
Ce blasonnement, qui demande à être confirmé comme officiel, est totalement en désaccord avec le dessin. Celui-ci se blasonnerait plutôt ainsi:
«D'azur à la bande haussée d'or chargée d'une bande de champ trois fois tronçonnée en chevron et accompagnée en pointe de trois cotices du même.»
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Dictionnaire topographique du département du Haut-Rhin - Georges Stoffel (1868)
«Pierre Boucon dévoile sa liste», L'Est Républicain, (lire en ligne, consulté le ).
«Conseil: ce sera sans Pierre Boucon», L'Est Républicain, (lire en ligne, consulté le ).
«L'édito dumaire», Trévenas - Trait d'union, no28, , p.2-4 (lire en ligne[PDF], consulté le ).
Christophe Beck, «Municipales à Trévenans: le maire sortant fait face à ses quatre adjoints: Les quatre adjoints de Trévenans présentent une liste contre leur maire, condamné à 5 ans d'inéligibilité pour violences conjugales. Choqué par ce jugement, les adjoints ont proposé à Pierre Barlogis de figurer en retrait sur la liste, en attendant la décision d'appel. Refus de l'intéressé», France Bleu Belfort Montbéliard, (lire en ligne, consulté le )«Pourquoi un tel face-à-face? En décembre dernier, le maire sortant a été condamné pour violences conjugales à 24 mois de prison dont huit ferme et cinq ans d'inéligibilité. Pierre Barlogisa fait appel de ce jugement. L'appel étant suspensif, il peut et souhaite se présenter au suffrage de ses administrés».
«Pierre Barlogis réélu maire», L'Est Républicain, (lire en ligne, consulté le ).
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии