Saint-Pierre-lès-Franqueville est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
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Panorama du village, niché dans la vallée du ruisseau de Beaurepaire, depuis les hauteurs de "La Grande Cailleuse".
Urbanisme
Typologie
Saint-Pierre-lès-Franqueville est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vervins, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,3% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (68,2%), prairies (23,1%), zones urbanisées (5,8%), forêts (2,9%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Le village apparaît pour la première fois en 1144 sous l'appellation de Parochia de Sancto-Petro dans un cartulaire de l'Abbaye de Thenailles. L'orthographe variera ensuite de nombreuses fois en fonction des différents transcripteurs: Saint-Pierre-de-la Frankville, Sanctus-Petrus-juxta-Francovillain, Sainct-Pierre-les-Franqueville, Sainct-Pierre, Saint-Pierre-les-Vervins, puis Saint-Pierre sur la carte de Cassini vers 1750 et enfin Saint-Pierre-lès-Franqueville pour différencier le village des nombreux autres commune dénommée Saint-Pierre en France[8].
Histoire
Carte de Cassini du secteur (vers 1750).
Les églises fortifiées de Thiérache
Lors de la Guerre franco-espagnole de 1635 à 1659, les villages de la région furent constamment ravagés aussi bien par les troupes françaises qu'étrangères. C'est à cette époque que les villages de Thiérache, comme Saint-Pierre-lès-Franqueville, transforment leur clocher en forteresse pour permettre aux habitants de s'y réfugier an cas d'attaque[9].
Carte de Cassini
La carte de Cassini montre qu'au XVIIIesiècle, Saint-Pierre-lès-Franqueville est une paroisse située sur le Ru de Laigny qui se jette dans la Vilpion.
A l'ouest, sont représentés deux hameaux: La Grande Cailleuse, qui est déjà mentionnée en 1616 sous le nom de Grande Caillieuse, est aujourd'hui une ferme; à côté,
le hameau de la Petite Cailleuse, aujourd'hui disparu, comptait encore une douzaine de maisons sur le plan cadastral de 1824[10].
Un moulin à eau qui fabriquait du papier, représenté par une roue dentée, en aval, a été construit en 1777 par Jean-Nicolas Loison, ouvrier papetier demeurant à Grande Cailleuse, hameau de Saint-Pierre[11].
M. Leroy, instituteur, a publié une monographie sur le village consultable sur le site des Archives Départementales de l'Aisne en 1880[12].
Une fontaine dite Fontaine Saint-Pierre, qui se situait au lieu-dit éponyme, où avaient lieu d'importants pèlerinages, existait autrefois sur le territoire de la commune. Faute d'entretien cette fontaine était à peine visible à la fin du XIXesiècle[13].
En 1880, il existait sur la commune un moulin à farine et une scierie mécanique qui fonctionnaient grâce à l'eau du Ru de Laigny qui leur servait de moteur par l'intermédiaire de roues à auge[14].
Première Guerre mondiale
Le , soit moins d'un mois après la déclaration de la guerre, le village est occupé par les troupes allemandes après la défaite de l'armée française lors de la bataille de Guise. Pendant toute la guerre, Franqueville restera loin du front qui se stabilisera à environ 150km à l'ouest aux alentours de Péronne. Les habitants vivront sous le joug des Allemands: réquisitions de logements, de matériel, de nourriture, travaux forcés. Ce n'est que début que les Allemands seront chassés du village par les troupes françaises.
Politique et administration
La mairie.
Plaque hommage dans la porche de l'église.
Découpage territorial
La commune de Saint-Pierre-lès-Franqueville est membre de la communauté de communes de la Thiérache du Centre, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à La Capelle. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[15].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Vervins, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[16]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Marle pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[16], et de la troisième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[17].
Administration municipale
Le nombre d'habitants de la commune étant inférieur à 100, le nombre de membres du conseil municipal est de 7[18].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].
En 2019, la commune comptait 48 habitants[Note 3], en diminution de 23,81% par rapport à 2013 (Aisne: −1,61%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
416
439
392
405
424
427
399
359
346
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
319
325
308
293
268
248
224
203
185
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
176
164
144
135
132
123
118
100
105
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
89
91
74
71
52
60
58
58
64
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
54
48
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
Église Saint-Pierre de Saint-Pierre-lès-Franqueville: l'un des seigneurs de Saint-Pierre, Mathieu de la Simonne, et sa femme, Marie de la Hillière, sont inhumés dans l'intérieur de l'église, où l'on voit dans la chapelle de droite, en face de l'autel de saint Pierre, une pierre tombale de forme rectangulaire enchâssée dans le pavé; elle porte en marge l'inscription suivante[24]:
Mathieu de la Simonne, escuyer, seigneur de Saint-Pierre, ex-gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, aide de camp aux armées de sa majesté sous le règne de Henri-le-Grand, roi de France et de Navarre, Demoiselle Marie de la Henrierre
(pour de la Hillière), femme épouse de Mathieu de la Simonne, écuyer, seigneur de Saint-Pierre, laquelle trépassa le .
On lit encore au bas de la pierre:
Dans cette fosse profonde
Deux amends sont en fermés.
Vivant tous deux en ce monde
Jusque-ci se sont aimés.
Hommes et femmes priez Dieu pour son âme.
source Société Archéologique de Vervins, tome dixième MDCCCLXXXIV
Lire l'exhaustive description de l'église faite par M. Leroy, instituteur, dans sa monographie sur le village sur le site des Archives Départementales de l'Aisne en 1880 [25].
Le château de Saint-Pierre: a été entièrement détruit.
Galerie
Le lavoir près de l'église.
L'ancienne mairie-école route de Franqueville.
Vue latérale de l'église.
Le calvaire route de Franqueville.
Le lavoir route de Voulpaix.
La fontaine Saint-Pierre.
Personnalités liées à la commune
Les seigneurs de Saint Pierre:
Geoffroy d'Apremont 1512;
Jean d'Apremont 1529;
Jacques d'Apremont, chevalier de Saint Jean, 1547 dont une fille Simonne;
Jean de La Hillière 1580, son épouse Simonne d'Apremont;
Charles de La Hillière,fils du précédent, son épouse Anne d'Y;
Robert de La Hillière, fils du précédent, son épouse Marguerite de Paillard[26]: dont Marie;
Matthieu de La Simonne, château de Saint Pierre, auteur du traité: L'alphabet du soldat et vray esclaircissement de l'art militaire en 1623 son épouse Marie de La Hillière. Lieutenant pour le Roy en la Citadelle de Pignerol ( Nicolas Fouquet, le masque de fer), gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, commandant des chevau-légers au siège du Catelet en contre les Espagnols. Témoin à l'âge de 70 ans en 1634 pour preuves de noblesse de la Maison de Recourt. Fils de François et Marie de Martin de Maleyssye cousine de Henri, marquis de Maleyssye, premier gouverneur de Pignerol. Enfants: Guillaume et Isabeau qui épouse Michel Henry de Cotty, commandant à Pignerol;
Guillaume de La Simonne 1662, sergent major en la citadelle de Pignerol, major de la ville de Péronne, fils du précédent, épouse Jacqueline de Riencourt de Parfondru y décédée en 1677 dont: Adrienne qui épouse en la cathédrale de Pignerol le Robert Hertault de Beaufort, Anne Marie qui épouse à Eppes le Jean de Grimberg seigneur de Turcy, Gabriel Dominique et Isabelle;
Gabriel Dominique de La Simonne, fils du précédent, décédé le à l'âge de 79 ans et inhumé dans l'église, épouse Louise Madeleine des Fossez décédée en 1697 à l'âge de 63 ans et inhumée dans l'église, sa seconde épouse Marie Anne de Monjot du château de Cambron à quelques lieux à Fontaine-lès-Vervins est inhumée dans la chapelle de l'église en 1709;
Charlotte Françoise (voir Lislet) et Augustin Gabriel Dominique de La Simonne, seigneur de Saint Pierre, Brécy-Brières qui épouse le Marie Anne de la Goille, enfants du précédent[27].
Blason La Simonne: De gueules à un cerf d'argent, accorné d'or, reposant sur une terrasse de sinople ayant derrière luy un buis aussi d'or, sur lequel sont perchés deux éperviers affrétés d'argent[28].
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Notes
Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
«Zonage rural», sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Auguste Matton, Dictionnaire topographique du département de l'Aisne, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p.250.
SAHVT, La Thiérache: Bulletin de la société archéologique de Vervins (Aisne), t.XX, Vervins, Imprimerie du Républicain Vervinois, 1901-1903, 144p. (lire en ligne), p.32.
Auguste Matton, Les anciennes papeteries de l'Aisne, Laon, Imprimerie du Journal de l'Aisne, coll.«Société académique de Laon», , 80p. (lire en ligne).
SAHVT, La Thiérache: Bulletin de la société archéologique de Vervins (Aisne), t.X, Vervins, Imprimerie du Républicain Vervinois, 1884-1885, 176p. (lire en ligne), p.39.
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