Sains-en-Gohelle est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
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Sains-en-Gohelle | |
L'hôtel de ville. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Pas-de-Calais |
Arrondissement | Lens |
Intercommunalité | CA de Lens-Liévin |
Maire Mandat |
Alain Dubreucq 2020-2026 |
Code postal | 62114 |
Code commune | 62737 |
Démographie | |
Population municipale |
6 060 hab. (2019 ![]() |
Densité | 1 058 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 26′ 43″ nord, 2° 41′ 04″ est |
Altitude | Min. 39 m Max. 90 m |
Superficie | 5,73 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Béthune (banlieue) |
Aire d'attraction | Lens - Liévin (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bully-les-Mines |
Législatives | 10e circonscription du Pas-de-Calais |
Localisation | |
Liens | |
Site web | sains-en-gohelle.fr |
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La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin qui regroupe 36 communes et compte 241 703 habitants en 2018.
Commune située en Gohelle, dans le pays minier. Elle se trouve au pied des collines de l'Artois qui sépare la Gohelle du Ternois.
Sains-en-Gohelle est située entre Lens, Arras et Béthune.
Nœux-les-Mines | Mazingarbe | |
Hersin-Coupigny | ![]() |
Bully-les-Mines |
Bouvigny-Boyeffles | Aix-Noulette |
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
La commune est traversée par le ruisseau de la Fontaine de Bray, un cours d'eau naturel de 12 km, qui prend sa source dans la commune d'Hersin-Coupigny et se jette dans le Canal d'Aire à La Bassée au niveau de la commune de Festubert[1].
Sains-en-Gohelle est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune, une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes[5] et 356 052 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,6 %), zones urbanisées (41,1 %), mines, décharges et chantiers (4,3 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 2 723, alors qu'il était de 2 625 en 2013 et de 2 377 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 91,9 % étaient des résidences principales, 0,3 % des résidences secondaires et 7,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 87,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 12,4 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Sains-en-Gohelle en 2018 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,3 %) inférieure à celle du département (6,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 52,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (52,2 % en 2013), contre 57,8 % pour le Pas-de-Calais et 57,5 pour la France entière[I 3].
Typologie | Sains-en-Gohelle[I 1] | Pas-de-Calais[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 91,9 | 86 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 0,3 | 6,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 7,8 | 7,6 | 8,2 |
Le nom de la localité est attesté sous les formes Seins (1190) ; Sains (1226) ; Villa de Sanctis (1274) ; Sains en le Gohelle (1431) ; Sains-en-Goelle (XVIIIe siècle) ; Sains-en-Lens (1720)[12].
Toponyme venant du latin sanctus, « saint, sanctuaire ».
La Gohelle est un petit pays traditionnel du département du Pas-de-Calais faisant partie de l'Artois, la ville de Lens est considérée comme son point central[13]. Hypothétiquement, son nom pourrait être issu du vieil allemand « göll », qui signifie « stérile »[14], du mot, bas-latin, Gauharia signifiant « région couverte de taillis ».
L'histoire de Sains-en-Gohelle est un mélange entre le passé rural de la ville et son passé minier.
Sains-en-Gohelle n'est pas née avec les mines. De nombreuses traces attestent de son passé dont le château Bacon. Sains-en-Gohelle porta les noms de Seins en 1190, villa de Sanctis en 1274. Parmi les personnages historiques de la ville, nous pouvons compter Gérard de Sains au XIIe siècle. Ce seigneur a participé aux croisades féodales du seigneur de Carency.
Les fosses no 10 et 10 bis ouvrent relativement tard, à partir de 1903.
En , lors de la grève des mineurs, le maire de Sains, l'abbé Georges Lorent, tente de faire lever le piquet de grève de la fosse 10 accompagné de non-grévistes. Il est repoussé à l'aide de lances à incendie et plusieurs personnes sont blessées. Après cet affrontement, il organise des milices d'autodéfense nocturnes[15].
Parmi les lieux importants de Sains-en-Gohelle, il y a le carrefour de la grille. Il marque l'emplacement historique de la grille donnant accès à la cité minière. Au début du siècle, la cité minière était, entièrement, entourée par un mur ; la grille donnait accès à cette cité. Elle était fermée lors des grèves des mineurs afin officiellement d'éviter les saccages par les manifestants des ouvriers qui travaillaient. Elle a également servi aux rafles pour le S.T.O. pendant la Seconde Guerre mondiale. La grille a été supprimée dans les années 1950, il reste quelques traces des murs.
Les chevalets et les bâtiments industriels miniers ont aujourd'hui disparu. En revanche Sains-en-Gohelle a conservé un très bel ensemble architectural témoin de la vie des mineurs pour les fosses 10 et 10b (mines de Béthune). Cette cité minière s'organise autour d'une avenue (l'avenue Charles-de-Foucault). À l'ouest de cette artère se trouve la majeure partie des corons. Au sud de l'avenue trône l'église Sainte-Marguerite (aujourd'hui désacralisée) avec le dispensaire, les écoles, le presbytère. À l'opposé de cette avenue (aujourd'hui coupée) se trouvent les maisons des ingénieurs des mines.
La commune se trouve depuis 1962 dans l'arrondissement de Lens du département du Pas-de-Calais.
Sains-en-Gohelle est membre de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin (dite Communaupole), un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2000 et qui succédait au district de l’agglomération de Lens-Liévin créé en 1968. La commune a transféré à son intercommunalité un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
La commune faisait partie de 1901 à 1962 du canton de Houdain, année où elle intègre le canton de Liévin-Nord-Ouest transféré en 1975 pour former le canton de Bully-les-Mines[16]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Bully-les-Mines.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la dixième circonscription du Pas-de-Calais.
Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans le Pas-de-Calaisn la liste DVF menée par Alain Dubreucq obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 1 363 voix, 46,00 %, 22 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires, devançant de 58 voix celle PS menée par le maire sortant (1 305 voix, 44,04 %, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Une troisi-me liste, DVD, menée par Jean-Marc Warembourg obtient 295 voix (9,95 %, 9,95 % 1 conseiller municipal élu.
Lors de ce scrutin, 37,99 % des éjecteurs se sont abstenus[17],[18].
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, la liste DVG menée par le maire sortant Alain Dubreucq[19] obtient la majorité absolue des suffrages exprimées, avec 1 240 [voix (59,70 %, 24 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par[20] :
- Jean-Jacques Capelle (DVD-RN[21] 433 voix, 20,84 %, 3 conseillers municipaux élus) ;
- Joël Grevet (PS, 257 voix, 12,37 %, 1 conseiller municipal élu) ;
- Michel Stackowiak (DIV, 147 voix, 7,07 % 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 55, 48 % des électeurs se sont abstenus.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
novembre 1802 | Hugues François Bacon[23],[Note 3]. | Chevalier de la Légion d'honneur | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1919 | Jérémie Cocu | PRS | Ancien délégué mineur | |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
janvier 1921 | mai 1925 | Michel-Ange Pollion[24] (1876-1955) |
PCF | Ajusteur mécanicien |
mai 1925 | janvier 1926 (décès) |
Jérémie Cocu[25] | Ancien délégué mineur | |
mars 1926 | mai 1929 | Gaston Dupuich[26] | SFIO | Boulanger |
mai 1929 | mai 1935 | Jules Dupuich[27] | SFIO | Cultivateur |
mai 1935 | 19?? | Gaston Dupuich[26] | SFIO | Boulanger |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1942 | 1944 | Jean Seillier | ||
1944 | mars 1959 | Abbé Georges Lorent[28],[Note 4] | Résistant et curé de l'église Sainte-Marguerite dès 1943 Chevalier de la Légion d'honneur, Croix de Guerre avec Palmes | |
mars 1959 | mars 1971 | Henri Bancquart | Employé | |
mars 1971 | mars 1989 | Mirabeau Happiette[29] | PCF | Commerçant |
mars 1989 | juin 1995 | Jean-Luc Wéry | PS | Employé France Télécom |
juin 1995 | mars 2001 | Élisabeth Trolet | PCF | |
mars 2001 | mars 2014[30] | Jean-Luc Wéry | PS | Employé France Télécom, maire honoraire Vice-président de la CA de Lens-Liévin |
mars 2014 | En cours (au 2 décembre 2020) |
Alain Dubreucq | DVG | Cadre France Télécom Président de la CAF du Pas-de-Calais (2012[31] → )[32],[33] Réélu pour le mandat 2020-2026[34],[35],[36] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[38].
En 2019, la commune comptait 6 060 habitants[Note 5], en diminution de 4,76 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
253 | 264 | 264 | 306 | 377 | 392 | 419 | 435 | 478 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
505 | 535 | 578 | 618 | 673 | 745 | 789 | 806 | 915 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 251 | 3 638 | 3 790 | 4 130 | 3 640 | 3 503 | 3 650 | 4 097 | 4 517 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
5 248 | 5 340 | 5 186 | 5 584 | 6 031 | 6 084 | 6 049 | 6 039 | 6 363 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
6 077 | 6 060 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,6 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 910 hommes pour 3 167 femmes, soit un taux de 52,11 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,1 | 90 ou + | 0,9 |
4,1 | 75-89 ans | 7,7 |
15,1 | 60-74 ans | 17,0 |
21,4 | 45-59 ans | 19,5 |
20,4 | 30-44 ans | 18,5 |
18,7 | 15-29 ans | 17,3 |
20,1 | 0-14 ans | 19,1 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,5 |
5,4 | 75-89 ans | 8,9 |
15,9 | 60-74 ans | 17,3 |
20,2 | 45-59 ans | 19,4 |
19,1 | 30-44 ans | 18,2 |
18,6 | 15-29 ans | 16,3 |
20,3 | 0-14 ans | 18,3 |
![]() |
Blason | Taillé : au 1) d'argent à l’arbre arraché de sinople, au 2) d'azur aux trois coquilles d'or mal ordonnées ; à la barre d'or brochant sur la partition ; le tout sommé d'un chef d'azur semé de fleurs de lys d'or, brisé d'un lambel de gueules de trois pendants chargés chacun de trois petits châteaux aussi d'or rangés en pal. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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