Mouillac est une commune du Sud-Ouest de la France, située au nord du département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine) à l'ouest du canton du Fronsadais.
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Mouillac
La mairie.
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Gironde
Arrondissement
Libourne
Intercommunalité
Communauté de communes du Fronsadais
Maire Mandat
Marie-France Régis 2020-2026
Code postal
33240
Code commune
33295
Démographie
Population municipale
86 hab. (2019 )
Densité
46 hab./km2
Géographie
Coordonnées
45° 00′ 32″ nord, 0° 21′ 06″ ouest
Altitude
Min. 27 m Max. 64 m
Superficie
1,87 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Bordeaux (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton du Libournais-Fronsadais
Législatives
Dixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Mouillac
Géolocalisation sur la carte: France
Mouillac
Géolocalisation sur la carte: Gironde
Mouillac
Géolocalisation sur la carte: Nouvelle-Aquitaine
Mouillac
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Géographie
La commune de Mouillac, traversée par le 45eparallèle nord, est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 12,9°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7,2 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Saint-Martin-du-Bois», sur la commune de Saint-Martin-du-Bois, mise en service en 1994[8] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,8°C et la hauteur de précipitations de 829,1 mm pour la période 1981-2010[10].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bordeaux-Mérignac», sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 30 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,3°C pour la période 1971-2000[12], à 13,8°C pour 1981-2010[13], puis à 14,2°C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Mouillac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18],[19].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,5% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (35,8%), zones agricoles hétérogènes (30%), cultures permanentes (27,7%), forêts (6,4%)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Mouillac est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible)[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[23],[21].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Mouillac.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 40 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 40 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 84% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[21].
Histoire
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
?
En cours
Marie-Françoise Régis
PS
Agricultrice Présidente de la Communauté de Communes depuis 2017
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[27].
En 2019, la commune comptait 86 habitants[Note 7], en diminution de 11,34% par rapport à 2013 (Gironde: +7,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
159
122
143
139
132
129
115
114
126
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
111
107
110
114
90
88
91
89
72
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
68
86
80
60
87
84
69
65
66
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
70
58
41
55
72
103
105
105
97
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
87
86
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
L'église Saint-Fort est inscrite[30] au Monuments historiques en 1925.
Façade ouest
Façade nord
Chevet circa 1890 (Brutails)
Façade nord
Croix
La première église de Mouillac, édifiée au XIesiècle, est dédiée à saint Gervais et saint Protais. La nef de cette époque et le sanctuaire, voûté en cul-de-four et qui se termine par une abside à sept pans coupés ont été conservés. Au XVIesiècle on ajoute son bas-côté nord avec ses trois voûtes en ogive.
Au XVIesiècle la population de la paroisse a beaucoup augmenté et il fallait agrandir l’église. C’est alors qu’on lui ajoute son bas-côté nord avec ses trois voûtes en ogive.
En 1833 l’église est dédiée à saint Fort. Il s’agit d’un saint légendaire, particulièrement révéré à Bordeaux[31]. La basilique Saint-Seurin de Bordeaux conserve ses prétendues reliques.
Les modillons
Les modillons qui supportent la corniche au-dessus du portail sud et ceux qui supportent la corniche du chevet sont du XIIesiècle. Certains entre-eux sont très érodés.
Pour plus d'information sur les représentations, voir Iconographie des modillons romans.
Les cadrans canoniaux
Gravés sur les pierres de la nef sud et sur ses contreforts on trouve pas moins de neuf cadrans canoniaux. Ces cadrans solaires primitifs étaient utilisés par le clergé pour déterminer le moments dans la journée de pratiquer certains actes liturgiques.
Cadrans sur les contreforts de la nef sud
Contrefort Est
Contrefort Ouest
Les cadrans canoniaux gravés sur les deux contreforts sont beaucoup plus grands que ceux que l'on trouve habituellement sur les églises romanes et le cercle est tracé avec soin. Il est probable que ces deux cadrans sont les plus récents.
Un des cadrans est sur une pierre de remploi; l'artisan qui a réutilisé la pierre l'a posée avec le cadran canonial inversé.
La multiplicité des cadrans canoniaux sur une église peut avoir plusieurs origines:
Le cadran, souvent gravé par le prêtre, avait un trou central dans lequel il insérait une tige de bois, pour produire l'ombre. Au cours des années, le trou s'élargit et la tige ne tenait pas, alors le prêtre gravait un autre cadran.
Au cours des années la végétation avoisinante poussait et ses ombres rendaient inutilisable le cadran, donc il fallait faire un autre.
La position d'un cadran sur le mur était bonne pour le lever du soleil, mais était mal placée pour le coucher; donc il fallait deux cadrans.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Saint Fort est un de ces saints auxquels la croyance populaire attribuait des vertus en relation avec leur nom. C'était un spécialiste des enfants débiles, auxquels il communiquait sa force, comme sainte Lucie traitait les affections de la vue et saint Cloud faisait «passer les clous» (1). Son culte ne semble pas avoir été très répandu; on l'a signalé à Bordeaux, en Saintonge, en Poitou et en Anjou.
A Bordeaux, où il était particulièrement renommé, ses reliques - ou prétendues telles -, conservées dans la crypte de l'église Saint-Seurin, étaient l'objet d'une grande vénération. Sa réputation s'étendait d'ailleurs bien au-delà de la ville et du diocèse. Ainsi, en 1864, dans un ouvrage relatif à l'arrondissement de Jonzac, Rainguet signalait à son propos: L'usage populaire de faire passer, dans la matinée du 16 mai, les petits enfants au-dessus de la châsse de saint Fort, afin de leur procurer force et santé par l'entremise du saint martyr, s'est perpétué jusqu'à nos jours. Cette dévotion se maintenait, quelques dizaines d'années plus tard, quand J. A. Brutails a troublé des consciences en affirmant que c'est un saint imaginaire. Le pèlerinage dans la crypte de Saint-Seurin n'en a pourtant pas moins continué. Entre les deux guerres encore, de nombreux parents ont conduit leurs enfants au «tombeau de Saint Fort», pour les "rendre forts" et une "foire de Saint-Fort" se tenait aux allées Damour, caractérisée par une profusion de rosiers en fleurs. Voir Jacques Duguet, «Le problème de saint Fort», Roccafortis, bulletin de la Société de Géographie de Rochefort, vol.III, no18, , p.69-71 (lire en ligne, consulté le ) pour plus de détails.
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