Montesquieu[mɔ̃.tes.kjœ] (en occitanMontesquiu[mun.tes.'kiw]) est une commune française située dans le centre du département de l'Hérault en région Occitanie.
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Peyne, la Thongue, le ruisseau de Lène et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Ses habitants sont appelés les Montesquivains.
Montesquieu est une commune rurale qui compte 74 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 235 habitants en 1806. Ses habitants sont appelés les Montesquivains ou Montesquivaines.
Géographie
Carte
La commune de Montesquieu est située au centre du département de l'Hérault, dans le Biterrois, à 25 kilomètres au nord de Béziers.
Le territoire de la commune est en grande partie recouvert de garrigue et de forêts (chêne vert, châtaignier, chêne kermès…), avec des prairies où l'on pratique l'élevage. Sur les versants exposés au sud, on cultive la vigne.
Le village de Montesquieu est en ruines. La commune comprend plusieurs hameaux: Le Mas Rolland où se trouvent la mairie et l'ancienne école; Paders, près de la vallée de la Peyne, affluent de l'Hérault; Fournols, dans le nord du territoire communal; Valuzières, hameau situé sur le versant méridional.
La commune est arrosée par la Peyne, qui se jette dans l'Hérault à Pézenas, par la Thongue, autre affluent de l'Hérault et par la rivière de la Lène, qui rejoint la Thongue à Gabian. La retenue d'eau du barrage des Olivettes, élevé sur la commune voisine de Vailhan, couvre une partie de la commune.
La commune est desservie par de petites routes sinueuses et étroites: la D146 vers Gabian, puis Roujan par la D13, et la D125 vers Vailhan.
Du fait de sa faible population, les activités économiques sont peu importantes dans la commune. La viticulture et l'élevage caprin (avec une fabrication de fromages de chèvre, comme des pélardons, au Mas Rolland) sont les seules activités notables, l'essentiel de la main-d’œuvre travaillant à l'extérieur de la commune. Le tourisme vert reste encore sous exploité alors que les paysages, magnifiques et sauvages, sont un potentiel intéressant.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat méditerranéen franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat méditerranéen» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 13,4°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 12,3 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 7,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 2,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Octon», sur la commune d'Octon, mise en service en 1998[6] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,9°C et la hauteur de précipitations de 942,8 mm pour la période 1981-2010[8].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Sete», sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 38 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 15°C pour la période 1971-2000[10], à 15,4°C pour 1981-2010[11], puis à 15,8°C pour 1991-2020[12].
Milieux naturels et biodiversité
Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[13]:
les «vallons de la rive gauche du lac des Olivettes» (197ha), couvrant 3 communes du département[14].
Urbanisme
Typologie
Montesquieu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[I 1],[16].
La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (85% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (74,8%), zones agricoles hétérogènes (7,8%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,6%), cultures permanentes (6,6%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,6%), eaux continentales[Note 6] (0,6%)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Montesquieu est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier: le risque de radon[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
Risques naturels
Montesquieu est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 7],[20].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montesquieu.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 9,9% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 68 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 7 sont en en aléa moyen ou fort, soit 10%, à comparer aux 85% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 2014 et 2019.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Montesquieu est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[23].
Toponymie
La commune a été connue sous les variantes: apud Montem Eschivum (1159), Peire de Montesquiu (1184), de Bernardo de Monte esquino (1201), le seigneur de Montesquieu de Pezenas (1529)...
Plan cadastral napoléonien de la section D du Village datant de 1833
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Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 2001
2014
Elie Kubica
mars 2014
En cours
Francis Castan
SE
Retraité
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].
En 2019, la commune comptait 74 habitants[Note 8], en augmentation de 15,63% par rapport à 2013 (Hérault: +7,63%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
195
217
235
198
188
178
180
177
176
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
184
189
169
163
149
132
136
133
123
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
125
120
97
127
105
112
123
72
53
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
45
53
35
38
47
47
58
67
69
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
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74
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De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 40 personnes, parmi lesquelles on compte 78,9% d'actifs (52,6% ayant un emploi et 26,3% de chômeurs) et 21,1% d'inactifs[Note 9],[I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 7]. Elle compte 9 emplois en 2018, contre 9 en 2013 et 18 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 22, soit un indicateur de concentration d'emploi de 42,2% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,4%[I 8].
Sur ces 22 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 8 travaillent dans la commune, soit 38% des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 61,9% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 23,8% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 14,3% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
Activités hors agriculture
7 établissements[Note 10] sont implantés à Montesquieu au [I 11].
Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 42,9 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 7 entreprises implantées à Montesquieu), contre 17,1% au niveau départemental[I 12].
La commune est dans le «Soubergues», une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[29]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la viticulture[Carte 4]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (dix en 1988). La superficie agricole utilisée est de 182ha[31],[Carte 5],[Carte 6].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le vieux village, en ruines, de Montesquieu.
Le barrage des Olivettes, en partie sur la commune de Vailhan.
Chapelle Saint-Michel-Archange de Paders.
Héraldique
Les armes de Montesquieu se blasonnent ainsi:
de sable, au pairle losangé d'or et de gueules[32]
Personnalités liées à la commune
Adrien Mas (né en 1829 au Mas Rolland) et Gabrielle Bousquet (mariés en 1854) sont les parents de Charles Mas (né en 1857) qui est le trisaïeul d'Emmanuel Macron.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[30].
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Frank R. Hamlin et abbé André Cabrol, Les noms de lieux du département de l'Hérault: Dictionnaire Topographique et Étymologique, , 415p. (ISBN2-904624-00-7, lire en ligne), p.246
Armorial des communes de l'Hérault, Didier Catarina, Jean-Paul Fernon, avec le concours de Jacky David, éd. Artistes en Languedoc, 2004, (ISSN1264-5354), p. 51.
Voir aussi
Bibliographie
Albert Fabre et Paul de Rouville, Histoire de Montesquieu, Montpellier, Firmin et Cabirou, coll.«Histoire populaire des communes du département de l'Hérault», , 30p.
Robert Guiraud, «Stations préhistoriques dans la commune de Montesquieu (Hérault)», Bulletin de la Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, no11, , p.3-22
Hélène Barge et Éric Mahieu, «La grotte sépulcrale des Landes à Montesquieu (Hérault)», Archéologie en Languedoc, no3, , p.51-57
Guilhem Beugnon, «Montesquieu (Hérault), hommes des bois, les Carbonari», Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'études du Clermontais, nos158-159-160, , p.57-64
Fonds d'archives
Fonds: Archives communales de Montesquieu (1649-1987) [3,2 ml]. Cote: 168 EDT. Montpellier: Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
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