Marignac-Laspeyres est une commune française située dans le centre du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.
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Marignac-Laspeyres | |
![]() | |
![]() Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Arrondissement | Muret |
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur de Garonne |
Maire Mandat |
Jean-Luc Lasserre 2020-2026 |
Code postal | 31220 |
Code commune | 31318 |
Démographie | |
Gentilé | Marignacais |
Population municipale |
206 hab. (2019 ![]() |
Densité | 17 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 12′ 57″ nord, 0° 57′ 58″ est |
Altitude | Min. 540 m Max. 900 m |
Superficie | 12,41 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Cazères |
Législatives | Huitième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.marignac-laspeyres.fr |
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Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Bernès, le ruisseau de Jounades et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Marignac-Laspeyres est une commune rurale qui compte 206 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 530 habitants en 1821. Ses habitants sont appelés les Maripeyrains ou Maripeyraines.
La commune de Marignac-Laspeyres se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 58 km à vol d'oiseau de Toulouse, préfecture du département, à 40 km de Muret[1], sous-préfecture, et à 10 km de Cazères[2], bureau centralisateur du canton de Cazères dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Martres-Tolosane[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Terrebasse (2,6 km), Alan (2,6 km), Le Fréchet (3,7 km), Bachas (3,9 km), Sana (4,0 km), Martres-Tolosane (4,1 km), Boussens (4,4 km), Lescuns (4,8 km).
Sur le plan historique et culturel, Marignac-Laspeyres fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège[4].
Marignac-Laspeyres est limitrophe de quatre autres communes.
Terrebasse | ||
Alan | ![]() |
|
Le Fréchet | Martres-Tolosane |
La superficie de la commune est de 1 241 hectares ; son altitude varie de 285 à 530 mètres[6].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par le Bernès, le ruisseau de Jounades, le ruisseau de Pégot et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 14 km de longueur totale[8],[Carte 1].
Le Bernès, d'une longueur totale de 18,3 km, prend sa source dans la commune d'Aurignac et s'écoule d'ouest en est. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Cazères, après avoir traversé 9 communes[9].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cerizols », sur la commune de Cérizols, mise en service en 1982[15] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[16],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de précipitations de 933,1 mm pour la période 1981-2010[17].
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, dans le département de l'Ariège, mise en service en 1949 et à 26 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[19], à 12,3 °C pour 1981-2010[20], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[21].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[22] : les « versants sud des massifs du Mont Grand et de Cassagnau » (179 ha), couvrant 2 communes du département[23] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[22] : les « Petites Pyrénées en rive gauche de la Garonne » (3 525 ha), couvrant 12 communes du département[24].
Marignac-Laspeyres est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[25],[I 2],[26].
La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,1 %), prairies (35,9 %), terres arables (17,2 %), mines, décharges et chantiers (2,8 %)[27].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Marignac-Laspeyres est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible)[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].
Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral du 25 septembre 2006. Marignac-Laspeyres est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif des Petites Pyrénées. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de 200 mètres des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[30],[31]
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 92,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 98 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 98 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1994, 2003, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[28].
Du point de vue de la toponymie de Marignac-Laspeyres, très peu d'informations nous aient parvenu. L'origine de ce nom doit sûrement provenir d'un patois local. Cependant, les suffixes en ac rappellent souvent l'occupation du territoire par des Romains, comme c'est le cas pour la commune.
Depuis la préhistoire, le territoire de Marignac-Laspeyres et ses alentours à révéler des traces d'occupation humaine.
Durant l'antiquité, la villa romaine de Coulieu (nom du lieu-dit sur laquelle elle se trouve) est fondée. Il s’agit d’une villa romaine située au bas d’une colline, au confluent des deux ruisseaux, qui abritait un ensemble thermal et un aqueduc occupé entre le IIe et le IVe siècle.
À partir du Moyen Âge jusqu'à sa disparition en 1790 pendant la Révolution française, la commune faisait partie du diocèse de Rieux.
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[34],[35].
Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes Cœur de Garonne et du canton de Cazères. Avant le Marignac-Laspeyres faisait partie de la communauté de communes du canton de Cazères.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
avant 1988 | Jean-Joseph Cazaulon | |||
mars 2001 | En cours | Jean-Luc Lasserre | SE | Agriculteur |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[37].
En 2019, la commune comptait 206 habitants[Note 8], en stagnation par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
selon la population municipale des années : | 1968[40] | 1975[40] | 1982[40] | 1990[40] | 1999[40] | 2006[41] | 2009[42] | 2013[43] |
Rang de la commune dans le département | 522 | 342 | 493 | 421 | 429 | 418 | 403 | 388 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Marignac-Laspeyres fait partie de l'académie de Toulouse.
Feu de la Saint-Jean
Pétanque, chasse
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes du canton de Cazères[44].
Une déchèterie intercommunale gérée par la communauté de communes est présente sur la commune de Mondavezan[45].
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 77 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 188 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 400 €[I 5] (23 140 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 5,8 % | 8,3 % | 7,5 % |
Département[I 8] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 127 personnes, parmi lesquelles on compte 81,7 % d'actifs (74,2 % ayant un emploi et 7,5 % de chômeurs) et 18,3 % d'inactifs[Note 10],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 10]. Elle compte 17 emplois en 2018, contre 15 en 2013 et 13 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 95, soit un indicateur de concentration d'emploi de 17,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,3 %[I 11].
Sur ces 95 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 15 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 90 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,1 % les transports en commun, 3,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
9 établissements[Note 11] sont implantés à Marignac-Laspeyres au [I 14]. Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 44,4 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 9 entreprises implantées à Marignac-Laspeyres), contre 19,8 % au niveau départemental[I 15].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 10 | 7 | 5 | 6 |
SAU[Note 12] (ha) | 488 | 495 | nd | 392 |
La commune est dans « les Vallées », une petite région agricole consacrée à la polyculture sur les plaines et terrasses alluviales qui s’étendent de part et d’autre des sillons marqués par la Garonne et l’Ariège[46]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'élevage de bovins, pour la viande[Carte 5]. Six exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (dix en 1988). La superficie agricole utilisée est de 392 ha[48],[Carte 6],[Carte 7].
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Blason | Parti : au 1er coupé au I de gueules à trois rocs d'échiquier d'argent rangés en fasce, au II de sinople plain, au 2d d'azur à douze triangles d'or ordonnés 3, 3, 3, 2 et 1, les trois derniers plus grands que les autres[49]. |
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Détails | Reprend les armes présentes sur une pierre sous le porche de l'église. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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