Le Breuil est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Elle appartient à l'unité urbaine du Creusot, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[7] et 32 959 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Creusot dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,9% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (64,5%), forêts (15,4%), zones urbanisées (8,9%), eaux continentales[Note 3] (5,8%), zones agricoles hétérogènes (2,8%), terres arables (1,6%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1%)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
Le toponyme Breuil est issu du gaulois brogilos[15], devenu brolium à l’époque carolingienne, terme désignant un petit bois clos.[16] (pas nécessairement seigneurial).
Il est tout aussi vraisemblable que l'appellation de la commune provienne d’une famille éponyme qui aurait reçu la seigneurie en fief et lui aurait transmis son nom.
Le premier seigneur dont on possède le nom semble être Hugues du Breuil en 1087[17]. Dès le XIIesiècle, la famille du Breuil avait une maison attestée d’une part par une charte de 1264[18] et d’autre part par des vestiges.
La seigneurie change de mains au XIVesiècle. Elle appartient alors aux De la Garde qui la reçoivent en fief du sieur d'Estrabonne, seigneur de Nolay. Au XVIesiècle, elle est rachetée par les Calard issus d’une noblesse de robe, à qui succèdent par alliance les Baudinot, de Thélis[19].
Des fouilles montrent qu’au XVesiècle, la famille de la Garde avait elle aussi une maison seigneuriale. Au XVIIesiècle, elle a été rasée par les Baudinot originaires de Paray-le-Monial pour bâtir le château actuel. Celui-ci est d'ailleurs inachevé, et n'était qu'une gentilhommière utilisée, entre autres, pour la chasse.
À la même époque, des éléments hétéroclites (linteaux avec accolade, pieds droits moulurés, colombages, fenêtre à coussièges, colonnes, etc.) provenant de la destruction de l’ancienne bâtisse du XVesiècle, seront réutilisés pour construire, près de l’entrée, le "chenil". Quant à la maison dite "le Pavillon", elle n’existait pas encore. On n’en trouve pas la moindre trace avant le milieu du XVIIIesiècle.
Plusieurs documents viennent attester de donations faites par les seigneurs du Breuil à l'abbaye de La Ferté-sur-Grosne[Note 4] et des relations qui ont existé entre eux[20].
Les houillères de Montchanin exploitent du charbon sur la commune entre les années 1820 et 1912[21].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 en Saône-et-Loire.
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Cadre du secteur public Député de la 3ecirconscription de Saône-et-Loire (2012 → 2017) Conseiller régional de Bourgogne (2004 → 2012) Vice-président du conseil régional de Bourgogne (2004 → 2012)
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[26].
En 2019, la commune comptait 3 538 habitants[Note 5], en diminution de 1,17% par rapport à 2013 (Saône-et-Loire: −0,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
598
535
612
565
576
720
768
794
819
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
909
1 008
936
1 085
1 134
1 111
1 164
1 143
1 235
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 247
1 345
1 631
2 167
2 100
2 345
2 350
2 415
2 241
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
2 382
2 471
3 067
3 368
3 741
3 667
3 547
3 508
3 591
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
3 560
3 538
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique
Manifestations culturelles et festivités
Le Breuil est célèbre en Saône-et-Loire grâce à sa fête annuelle de l'andouillette qui a lieu pendant un week-end de la fin du mois de juin. Elle mobilise tous les services municipaux durant au moins une semaine[29].
Appelée "Fête du Bourg", la fête du Breuil a lieu tous les ans fin juillet. Elle propose des repas champêtres en musique. C'est aussi l'occasion du tir annuel de feux d’artifice de la commune[30].
L'édition 2020 de ces deux événements est annulée pour cause de pandémie de COVID-19. L'édition 2021 le sera probablement également.
Lieux et monuments
Le château du Breuil.
L'église romane, placée sous le vocable de saint Étienne, fait partie des nombreuses petites églises rurales qui, dans la seconde moitié du XIIesiècle et au début du XIIIesiècle, furent édifiées dans l'ombre des grandes abbayes cisterciennes de Bourgogne et de Franche-Comté. Ces monuments simples, sans fioritures, sont l'œuvre des architectes qui ont édifié les grandes abbatiales et inventé la voûte à croisée d'ogives[31]. La chapelle du Saint-Esprit, fondée en 1488 par Guillaume Despreys, prêtre, date de la fin du XVe siècle; construite sur le côté droit de l’église en haut de la nef, entre deux contreforts (qui pour l’occasion ont été abaissés), cette petite chapelle reste assez bien conservée (sur le côté droit, un autel consacré en pierre, du XVe, creusé d’une cuvette, a servi de fonts baptismaux)[32]. L'église du Breuil dispose de peintures murales découvertes seulement en 2013: «En 2013, des peintures murales ont été découvertes dans l’église Saint-Étienne du Breuil lorsque le retable a été démonté. Une sacristie construite contre le chevet plat obstruait le triplet. Sa démolition a permis de rouvrir les trois baies. Les enduits intérieurs avaient été refaits dans les années 1970 mais ils venaient buter contre le retable qui n’avait pas été démonté à l’époque. Sa suppression au cours du dernier chantier a révélé la présence d’enduits anciens préservés avec toute la stratigraphie et les décors encore en place.»[33]
L'étang de Montaubry, créé entre 1859 et 1861, qui constitue une retenue des eaux d'alimentation de la Dheune et alimente le canal du Centre pour son versant Méditerranée avec une vaste réserve de 4,35 millions de mètres cubes.
Économie
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Personnalités liées à la commune
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Pour approfondir
Bibliographie
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Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Lieu-dit de la commune de Saint-Ambreuil.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
habitants.fr
Lex Jacquelot, Le Langage populaire de Mâcon et des environs, Slatkine Reprints, Genève, 1978, p. 54
[PDF] C. Raymond, Synthèse géologique sur les ressources charbonnières de la Bourgogne, BRGM, (lire en ligne).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Article "L'origine du nom" publié/mis à jour le 20 octobre 2011 sur le site web officiel de la commune de Le Breuil.
X. Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise: une approche linguistique du vieux-celtique continental, Errance, (ISBN2-87772-237-6 et 978-2-87772-237-7, OCLC51898501, lire en ligne)
Abbé M. Chaume, Les origines de la Bourgogne seconde partie, p.635, Dijon, librairie E. Rebourneau, 1937.
Recueil des chartes de l'Abbaye de Cluny, formé par Auguste Bernard, complété, révisé et publié par Alexandre Bruel, Tome quatrième 1027-1090, Paris, Imprimerie Nationale, 1888, page 794.
Archives départementales de Saône-et-Loire H 28/60.
Archives départementales de Saône-et-Loire E 373.
Archives départementales de Saône-et-Loire H25, H 26, H213, etc.
Mandy Descamps, Bassin houiller de Blanzy - Concessions de Montchanin et Longpendu: Évaluation et cartographie des aléas liés aux mouvements de terrains, INERIS, (lire en ligne[PDF]).
Il a apporté son parrainage à la candidature de Lionel Jospin en 1995
Laurence Blondaux, Quelques peintures murales remarquables de Saône-et-Loire, article paru dans la revue «Images de Saône-et-Loire», no199-200 de novembre 2019, p.25-31.
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