Hanches est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire.
Pour l’article homonyme, voir Hanche (anatomie).
Hanches | |
![]() L'église Saint-Germain ![]() | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Eure-et-Loir |
Arrondissement | Chartres |
Intercommunalité | Communauté de communes des Portes Euréliennes d'Île-de-France |
Maire Mandat |
Jean-Pierre Ruaut 2020-2026 |
Code postal | 28130 |
Code commune | 28191 |
Démographie | |
Population municipale |
2 682 hab. (2019 ![]() |
Densité | 167 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 36′ 11″ nord, 1° 38′ 52″ est |
Altitude | Min. 107 m Max. 165 m |
Superficie | 16,04 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Épernon (banlieue) |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Épernon |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.ville-hanches.fr/ |
modifier ![]() |
La commune de Hanches est située dans la plaine de Beauce, entre Épernon et Maintenon, à 16 km au sud-ouest de Rambouillet.
La commune est limitrophe du département des Yvelines et de la région Île-de-France.
Saint-Lucien | Raizeux (Yvelines) | |
Saint-Martin-de-Nigelles | ![]() |
Épernon |
Maintenon | Houx | Gas |
La commune est arrosée par la Drouette, affluent en rive droite de l'Eure.
La commune est desservie par la ligne 89 de la société de transport Transdev Rambouillet. Elle est également desservie par les lignes 23 A et 23 B du Réseau de mobilité interurbaine (Rémi) qui dessert la gare et le collège d'Épernon.
La commune est traversée par la ligne de Paris-Montparnasse à Brest. Les gares les plus proches sont Épernon, puis Maintenon.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Houx », sur la commune d'Houx, mise en service en 1951[8] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de précipitations de 604,8 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Chartres », sur la commune de Champhol, mise en service en 1923 et à 18 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[12] à 11 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,4 °C pour 1991-2020[14].
Hanches est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Épernon, une agglomération inter-régionale regroupant 6 communes[18] et 12 245 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[21],[22].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,1 %), zones urbanisées (9,2 %), forêts (8,4 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %), prairies (1,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune d'Hanches est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondationset séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par ruissellement et coulée de boue, notamment la Guesle et la Drouette. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1989, 1995, 1999 et 2016[26],[24].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 61 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 037 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 939 sont en en aléa moyen ou fort, soit 91 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[24].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[28].
Ancho, nom de personne d’origine germanique, et suffixe latin féminin pluriel as[réf. nécessaire].
Hanchae, 1114 (Archives départementales d'Eure-et-Loir, série H, Prieuré Saint-Thomas d’Épernon) ; Anchae, 1150 (Bibliothèque nationale de France-Manuscrit Latin 9223, Cartulaire de l'abbaye Notre-Dame de Josaphat, p. 92).
Les premier éléments du site sont repérés dès 1976, d'abord dans la rue René Le Gall (D 328) au nord du bourg (et de la Drouette)[29] où une maison est en construction[30]. Michel Souty mène une fouille de sauvetage en 1976[31]. Daniel Jalmain († 2014) effectue une prospection aérienne dans les environs immédiats et repère une structure qui suit le plan classique d'un fanum gallo-romain des Ier – IIe siècles de notre ère[30].
La commune établit dans les années 1980 un périmètre de protection sur près de 7 000 m2. Cette surface est agrandie dans les années 2000 lors du passage du POS en PLU, à la suite d'une prospection géophysique[30] en 2006[32] sur les 3 ha concernés, deux campagnes de sondages[30] en 2007 et 2008[31] centrées sur une zone cible : le temple[30].
Le fanum évoque un sanctuaire avec son plan type à double carré inscrit. Ses dimensions hors œuvre sont d'un peu plus de 12 m nord/sud sur 13 m est/ouest, avec au centre une cella d'environ 6 × 6 m et une galerie de 2 m de large au nord, ouest et sud ; sur le côté est, qui correspond vraisemblablement à l'entrée du bâtiment, l'espace est d'environ 3 m. Pour comparaison, sur le même territoire et à même époque, le fanum du sanctuaire du « vicus de la Mône » à Baudreville (40 km au sud-est) mesure moins de 10 m de côté pour une cella d'à peine plus de 4 m ; et celui des « Bois du Four à Chaux » à Bû (30 km au nord-ouest) ne dépasse pas les 11 m de côté pour une cella de 7 à 7,20 m[33].
Les quelques prospections suggèrent un site qui couvrirait 5 à 6 ha entre le bourg et la butte Saint-Jean[31],[29]. Il est difficile de déterminer si le site correspond à un domaine agricole ou à une petite agglomération. à son époque, il dépend de Chartres / Autricum et se trouve dans le quart nord-est du territoire des Carnutes (50 km de large, entre la cité des Éburovices à l'ouest et celle des Parisii à l'est)[31].
La famille de Lestendart a été de nombreuses années seigneur de Hanches.
Depuis 2021, la ville de Hanches expérimente une plateforme de cyberdémocratie permettant aux citoyens d'émettre des propositions et de commenter les décisions du conseil municipal via le logiciel libre WordPress[34].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1977 | 2001 | Roger Hénanff | DVD | Contrôleur fiscal |
2001 | 2020 | Claudette Ferey | DVD | Secrétaire |
2020 | En cours | Jean-Pierre Ruaut |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[36].
En 2019, la commune comptait 2 682 habitants[Note 8], en augmentation de 0,04 % par rapport à 2013 (Eure-et-Loir : −0,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 050 | 937 | 908 | 919 | 962 | 949 | 938 | 952 | 891 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
857 | 839 | 831 | 809 | 791 | 831 | 844 | 871 | 856 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
822 | 762 | 743 | 667 | 650 | 707 | 594 | 535 | 643 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
644 | 709 | 1 206 | 1 524 | 2 084 | 2 313 | 2 534 | 2 619 | 2 615 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 700 | 2 682 | - | - | - | - | - | - | - |
Des manifestations sont organisées tout au long de l'année par le comité des fêtes de Hanches, et notamment le traditionnel vide grenier au mois de septembre.
L'Espace de vie sociale AEDAH[40] organise la braderie et le vide couture.
![]() |
Les armes de la commune de Hanches se blasonnent ainsi :
|
---|