Essegney est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.
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Essegney | |
![]() Essegney vue du monument de Lorraine. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Épinal |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération d'Épinal |
Maire Mandat |
Éric Jacoté 2020-2026 |
Code postal | 88130 |
Code commune | 88163 |
Démographie | |
Gentilé | Essegogniens, Essogniennes |
Population municipale |
745 hab. (2019 ![]() |
Densité | 89 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 22′ 06″ nord, 6° 19′ 03″ est |
Altitude | 300 m Min. 270 m Max. 358 m |
Superficie | 8,41 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Charmes (banlieue) |
Aire d'attraction | Charmes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Charmes |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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Ses habitants sont appelés les Essegogniens.
Essegney est bâtie entre Langley et Charmes, sur la rive droite de la Moselle. Un petit affluent de celle-ci, la Source Allemande, passe au-dessus du village puis descend vers son centre, passant sous la terre et ressortant au niveau de la salle des fêtes.
Charmes | Charmes | Saint-Boingt Meurthe-et-Moselle |
Charmes | ![]() |
Damas-aux-Bois |
Vincey | Langley |
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Mosellele ruisseau de la Foret, le ruisseau de Viller, le ruisseau de Vincey et le ruisseau d'Essegney[1],[Carte 1].
La Moselle, d’une longueur totale de 560 kilomètres, dont 315 kilomètres en France, prend sa source dans le massif des Vosges au col de Bussang et se jette dans le Rhin à Coblence en Allemagne[2].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 1] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges[3].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Essegney est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Charmes, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[7] et 5 604 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charmes dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (46,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,7 %), terres arables (23,6 %), prairies (21,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,8 %), zones urbanisées (7,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
Au XIIe siècle, Essegney s'appelait Aussiniacavilla ; en 1309, elle devient Enseigneis[14]. En 1570, le nom devient Assigney[15] et Essigney en 1656[16].
Le village possédait un hôpital fondé en 1438 pourvu de huit lits et administré par les Sœurs-Grises de Nancy[17] ; il n’en reste nulle trace écrite dans les archives communales[18].
Les habitants d’Essegney et de la petite Rencey (Regney) devaient annuellement une taille d’un gros et onze deniers pour le bétail qui avait tiré la charrue, neuf deniers pour la vache et le bœuf, trois mailles pour la génisse ou la bête qui n’avait pas porté fruit, cinq sous toulois pour l’homme sans bétail mais faisant métier. Ils devaient par ailleurs annuellement, le jour des plaids, une rente dite la pangée, de deux francs six gros.
Essegney relevait, sous l’Ancien Régime, du bailliage de Charmes. Le ban d’Essegney s’étendait sur Évaux-et-Ménil et sur Saint-Rémy-aux-Bois, en Meurthe-et-Moselle.
En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi[19] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1980 | mars 2001 | Hermann Lanz (1925-2012) | Exploitant forestier | |
mars 2001 | avril 2014 | Pascal Muller | ||
avril 2014 | En cours | Éric Jacoté | DVC | Conseiller départemental depuis 2021 |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].
En 2019, la commune comptait 745 habitants[Note 4], en diminution de 1,59 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,86 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
334 | 325 | 342 | 329 | 421 | 451 | 464 | 458 | 441 |
1861 | 1866 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
480 | 490 | 463 | 412 | 393 | 452 | 475 | 470 | 511 |
1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
513 | 520 | 535 | 510 | 518 | 493 | 523 | 509 | 566 |
1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 | 2019 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
649 | 739 | 651 | 622 | 664 | 676 | 757 | 747 | 745 |
La commune abrite, sur la route de Damas-aux-Bois, à l'entrée du domaine forestier, un cimetière anglais[28].
Ce cimetière est un héritage de la Première Guerre mondiale. L'armée canadienne puis l'armée anglaise avaient installé un hôpital de campagne dans une prairie voisine du lieudit La maison du Bois. Durant la guerre, de nombreux soldats y furent soignés mais un certain nombre ne survécurent pas à leurs blessures.
De ce fait, les Alliés créèrent ce cimetière où reposent 199 soldats de diverses nationalité ayant participé à la Première Guerre mondiale (Britanniques, Canadiens, Indiens venant du Commonwealth ainsi que quatre travailleurs chinois et un soldat russe). Y sont également enterrés treize soldats de la Seconde Guerre mondiale[29],[30],[31].
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Blasonnement :
D'azur à l'épée d'argent garnie d'or accostée en chef de deux fleurs de lys d'or et en pointe d'une rose d'or boutonnée de gueules à dextre et d'un monde cintré et croisé d'or à senestre.
Commentaires : Armoiries composées par B. Georgin, et mises à la disposition de la commune en mars 2016. |
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