Einvaux est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Cet article est une ébauche concernant une commune de Meurthe-et-Moselle.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Einvaux | |
![]() La rue Principale d'Einvaux et l'église Saint-Jacques-le-Majeur. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meurthe-et-Moselle |
Arrondissement | Lunéville |
Intercommunalité | Communauté de communes Meurthe, Mortagne, Moselle |
Maire Mandat |
Renaud Noël 2020-2026 |
Code postal | 54360 |
Code commune | 54175 |
Démographie | |
Population municipale |
370 hab. (2019 ![]() |
Densité | 50 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 29′ 26″ nord, 6° 23′ 50″ est |
Altitude | Min. 255 m Max. 348 m |
Superficie | 7,38 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Lunéville-2 |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Méhoncourt | Lamath | |
Brémoncourt | ![]() |
Landécourt |
Froville | Clayeures |
Einvaux est située au cœur d'une petite vallée du pays bayonnais à 15 kilomètres de Lunéville et à une trentaine de Nancy.
Le territoire communal marque la séparation des bassins versants de la Meurthe et de la Moselle.
Le Badal prend sa source sur le territoire d'Einvaux, non loin de Clayeures, avant de traverser Landécourt et Lamath pour finalement se jeter dans la Mortagne.
Le Chaudrenot prend sa source à Belchamps sur le territoire de Méhoncourt, puis rejoint le Fouliot à la sortie sud d'Einvaux. Il alimentait autrefois des étangs destinés à la pisciculture pour l'Abbaye de Belchamps. Plus en aval, il desservait le moulin d'Einvaux, encore visible en partie aujourd'hui. Sur la route de Brémoncourt, un gué-wâr (guéoir) était utilisé à la sortie du village.
Le Fouliot traverse le territoire de la commune à l'ouest, cet affluent de l'Euron prend sa source à Brémoncourt.
Dans les années 60 puis 70, un lac de barrage était en projet et aurait concerné une partie du territoire d'Einvaux (sud-ouest). Ce projet a été abandonné par les services de l'État au profit du lac de Pierre-Percée.
Ce village d'environ 300 habitants est desservi au nord par la route départementale D 9 et au sud par la D 22.
Une gare, aujourd'hui détruite, était située à l'extérieur du village, le quartier a d'ailleurs conservé le nom La Gare. Un arrêt ferroviaire reste toujours actif, desservi par la ligne 4 Nancy - Épinal - Remiremont.
Einvaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,9 %), prairies (20,8 %), forêts (18 %), cultures permanentes (5,2 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %), zones urbanisées (3,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Dans les documents historiques, on trouve les graphies : Envalis, Envalz, Envau, Envaus, Einvaulz, Einval, Enwal, Enwaux[8].
Le nom Einvaux proviendrait des mots latins Envas ou Envallis qui signifient « dans la vallée ». Ernest Nègre n'exclut pas une origine différente issue du nom de personne germanique Ansbaldus[9].
Einvaux se prononçait « Ninvoô » en lorrain roman, la langue locale.
Jean Godfrin signale une « viae vicinale », un tronçon de voie antique probablement pré romain, reliant Giriviller à Einvaux. Selon lui, il s'agirait de la voie du Chaumontois qui allait de Deneuvre à Toul[10].
Le territoire de la commune actuelle comprend en fait deux anciens villages : celui d'Einvaux et celui de Chaumont, situé plus haut, à l'emplacement de l'actuelle rue de Chaumont. Des trouvailles archéologiques à proximité du lieu-dit le moulin de Chaumont attestent de la présence d'un important fundus gallo-romain[11]. Ces éléments servent d'arguments à ceux qui veulent voir dans cet ancien village de Chaumont, le chef-lieu du Chaumontois mais cette hypothèse n'est pas admise par tous les historiens. Le pagus du Chaumontois était une subdivision de l'empire romain puis de l'évêché de Toul au haut Moyen Âge.
Pendant l'une des guerres de religions, Einvaux et Chaumont furent détruit par les reîtres en septembre 1587[12].
Sous l'ancien régime, le fief d'Einvaux dépendait de la châtellenie de Nancy, du bailliage de cette même ville, du doyenné de Deneuvre et du diocèse de Toul[8].
À une période plus moderne, la commune d'Einvaux possédait une briqueterie à côté de la gare, elle a été bombardée au cours de la Première Guerre mondiale par les forces alliées, l'armée allemande s'y étant retranchée. Elle est aujourd'hui entièrement rasée.
Une source située sur le territoire de la commune était appelée "la fontaine des pèlerins". Selon la légende, Pierre Fourrier fut saisi d'une soif lors d'une excursion et ne trouvant pas de point d'eau, enfonça son bâton de voyage dans la terre. En jaillit alors une source dont l'eau attira par la suite des visiteurs pour ses vertus miraculeuses. Le sentier emprunté par ces pèlerins porta également le nom de sentier des pèlerins. Situés à proximité des actuelles rues de Bayon et du Breuil, le sentier et la fontaine ne sont plus visibles aujourd'hui, la source ayant été canalisée.
Au cœur du village, un marronnier centenaire agrémente la rue principale. Il a été planté en 1907 par l'instituteur du village pour fêter la séparation de l'Église et de l'État. Son emplacement ne semble pas avoir été choisi au hasard : il fait face à l'église et à l'ancienne école.
Cette entreprise a marqué la vie du village pendant plus de 150 ans.
Le 30 août 1826, Charles Breton, natif de Bettegney-Saint-Brice, se marie à Einvaux[13]. Il s'y installe pour exercer le métier de charron. Il s'inspire des expériences de Mathieu de Dombasle pour faire évoluer son activité vers la construction de machines agricoles. Ses descendants continuent dans cette voie et l'entreprise croît jusqu'à la première guerre mondiale. À la veille de celle-ci, l'entreprise reçoit de nombreuses récompenses pour ses innovations[14],[15]. Elle est représentée dans toutes les grandes manifestations agricoles de l'Est de la France.
La période d'entre deux guerres est moins faste. La mésentente familiale empêche l'entreprise d'accompagner les premières grandes mutations mécaniques de l'agriculture.
Après la seconde guerre mondiale, les établissements Breton abandonnent peu à peu la construction et se spécialisent dans la distribution et la réparation de machines agricoles. L'entreprise connaît alors un nouvel essor avec son apogée à la fin des années 1970. La décennie suivante est une période noire pour le machinisme agricole dans le monde occidental. Les établissements Breton n'échappent pas à cette crise profonde. La fin du XXe siècle marque le déclin avec la cession de l'entreprise à un concurrent au milieu des années 1990.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Maires avant 2001
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2001 | Charles Breton | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 2001 | janvier 2008 | Bernard Ludwig | DVG | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
février 2008 | mars 2008 | Marcelin Moinel | SE | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 2008 | mai 2020 | Isabelle Guérin | SE | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mai 2020 | En cours | Renaud Noël[16] | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].
En 2019, la commune comptait 370 habitants[Note 3], en augmentation de 13,15 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
275 | 312 | 304 | 317 | 363 | 368 | 381 | 361 | 364 |
1856 | 1861 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
360 | 363 | 385 | 375 | 381 | 388 | 346 | 342 | 345 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
347 | 338 | 391 | 393 | 375 | 357 | 327 | 317 | 315 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 | 2017 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
309 | 300 | 254 | 284 | 284 | 314 | 318 | 325 | 363 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
370 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Le village possède son propre club de football, l'A.S. Einvaux, ainsi qu'un stade.
![]() |
Blasonnement :
De gueules, à la bande d’or chargée de trois corbeaux de sable posés à plomb, accompagnée en chef d’une croix patriarcale (alias de Lorraine) d’argent et en pointe d’une gerbe de blé d’or
Commentaires : Le blason date de janvier 2009. La croix patriarcale et la bande évoquent la Lorraine. Le dicton dit « Corbeau d’Einvaux, cache tes pattes sinon t’auras des guêtres » signifiant que les corbeaux s’engluent les pattes sur le sol argileux du territoire. La gerbe de blé indique l’activité agricole de la commune[22]. |
les habitants étaient surnommés « les crâs » ou « les croos », c'est-à-dire les corbeaux. Il existait également un quolibet patois : « croo d'Ninvoo, coiche tes paittes, t'aurais des guiettes »[23].